Polytechnique Montréal a été la première université québécoise à offrir un programme de baccalauréat menant au diplôme d’ingénieur aérospatial. Ce programme adopte l’approche mise au point par le Massachusetts Institute of Technology: Conceive, Design, Implement, Operate (CDIO), offrant l’équilibre entre une formation de pointe et nombre de savoir-faire et savoir-être. De plus, Polytechnique propose une diversité de programmes qui donnent accès au domaine aérospatial.
Programme en génie aérospatial (1er et 2e cycle)
- Orientations personnalisées au baccalauréat, en particulier : Systèmes embarqués en aérospatiale (génie électrique), Informatique embarquée (génie informatique), Aérospatiale et Produits et systèmes aérospatiaux (génie mécanique). Pour en savoir plus, consulter Futur.
- Baccalauréat par cumul et certificat en cybersécurité
- Microprogrammes en mobilité, transport et urbanisme, et en matériaux composites et polymères
- Stages en entreprise : plus de 250 stages par année au Canada et à l’international dans 35 entreprises du secteur aérospatial. Le Service des stages et emplois de Polytechnique accompagne les étudiants et les étudiantes et les prépare à leur future carrière en génie.
Polytechnique dispose de plusieurs laboratoires d'enseignement et de recherche à la fine pointe technologique, qui jouent un rôle crucial dans la formation des ingénieurs en aérospatiale et dans la progression des connaissances dans ce domaine.
Le LESIAQ, un laboratoire unique
Une des plus spectaculaires infrastructures de formation de Polytechnique est sans conteste le gigantesque Laboratoire d'enseignement des systèmes intégrés en aérospatiale du Québec (LESIAQ). Ce laboratoire unique au monde se déploie sur 10 000 pieds carrés. Il est équipé d’un véritable banc d’intégration (Iron Bird) de l’avion d’affaires Challenger 300.
Laboratoire de recherche LM2, creuset de l'innovation en mécanique multi-échelles
Le Laboratoire de mécanique multi-échelles (LM2) regroupe les domaines de la fabrication additive (Daniel Therriault), de la mécanique multi-échelles (Martin Lévesque) et de la mécanique des structures élancées (Frédérick Gosselin). La recherche qui y est menée porte principalement sur les métaux, les polymères, les composites polymères, les nanocomposites et la matière vivante. Elle couvre la fabrication, la performance du service, les interactions fluide-structure et les instabilités mécaniques.
Le LM2 héberge de nombreux équipements et installations liés à la conception, au traitement, à la fabrication et à la caractérisation de nano, micro et macrosystèmes, notamment plusieurs imprimantes 3D commerciales, des robots de distribution, des équipements de mélange, des microscopes optiques et plusieurs machines de traction.
Visites virtuelles
Hormis le LESIAQ et le LM2, Polytechnique dispose de plusieurs autres laboratoires voués à l'enseignement et à la recherche en génie aérospatial. Découvrez-les avec des visites virtuelles.
Compétitions internationales de satellites, de fusées, d’avions-cargos… les équipes des sociétés techniques de Polytechnique s’illustrent sur la scène internationale.
Depuis 2012, Oronos se distingue chaque année à l’Intercollegiate Rocket Engineering Competition (IREC), une compétition mythique de l’Experimental Sounding Rocket Association qui se tient le désert de l'Utah, aux États-Unis, et qui réunit les meilleures équipes universitaires à travers le monde. Les vidéos enregistrées par l’équipe sont spectaculaires!
Le génie a des ailes au sein du comité Avion Cargo! Un avion téléguidé, conçu en fonction de règles de design très strictes, capable d'effectuer un vol complet (décollage, exécution d'un tour en vol, atterrissage) et de lever le poids le plus élevé. L’équipe se démarque chaque année à la compétition d'Aerodesign organisée par la Society of Automotive Engineers.
Une trentaine d'étudiants participent à la société technique PolyOrbite. Celle-ci développe deux projets spatiaux : un Rover martien et un CubeSat. Parmi les spécialités de génie représentées dans le groupe figurent les génies informatique, logiciel, mécanique, aérospatial, électrique et physique. Un des objectifs du comité est de prendre part au Canadian Satellite Design Challenge, une compétition qui s'échelonne sur deux ans, durant laquelle les participants doivent concevoir et construire un nanosatellite.