Les rejets thermiques, aussi appelés chaleur fatale, sont des fluides effluents issus de différents procédés industriels ou des systèmes de refroidissement. Leur valorisation dépend des propriétés suivantes :
- Leur état gazeux ou liquide
- Leur température
- La stabilité de leur débit dans le temps
- La présence de consommateurs de chaleur à proximité
- Du bon synchronisme entre les besoins des consommateurs et la disponibilité des rejets.
Si les experts du monde entier s’intéressent aux rejets thermiques, c’est parce qu’ils représentent une opportunité de transition vers une économie circulaire durable. Ils pourraient donc répondre à la demande énergétique de demain.
Pour une entreprise, la vente des surplus de chaleur peut représenter un gain économique. Il s’agit également d’une opportunité de développer une filière économique complémentaire. De plus, en valorisant une telle source d’énergie, des émissions de gaz à effet de serre seraient évités. Le gouvernement offre d’ailleurs de l’aide financière pour les initiatives de valorisation.
Actuellement, au Québec, des projets sont déjà en fonction et d’autres, en développement. Les serres du groupe Serres Toundra récupèrent la chaleur de l’usine de Produits forestiers Résolu au Lac St-Jean. Le centre hospitalier universitaire de Québec, quant à lui, prévoit réutiliser l’énergie thermique de l’incinérateur de la Ville de Québec.