Génie Physique

Thomas Gervais

Transport des fluides ● Laboratoire sur puces ● Cancer


Thomas Gervais, professeur titulaire, s’est joint au département de génie physique en 2013.

Il étudie le transport de fluides, de matière et de chaleur dans les microstructures et conçoit des laboratoires sur puce pour accélérer la recherche contre le cancer.

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Les laboratoires sur puces

Le prof. Thomas Gervais travaille à la création de laboratoires sur puces, c’est-à-dire des dispositifs miniaturisés capables d’effectuer plusieurs opérations normalement faites par des biologistes en laboratoire, afin de les rendre plus rapides, plus précises et moins coûteuses.

Ces laboratoires miniatures s’attaquent à un problème récurrent en médecine : la faible quantité de matériel biologique obtenu à la suite d’un prélèvement (sang, salive, biopsies) et le temps d’attente élevé entre ledit prélèvement, l’analyse, et la communication des résultats au patient.

En collaboration avec des collègues du CRCHUM et de l’Institut du Cancer, dont il est membre, il développe des puces tenant dans la paume de la main capables de maintenir en vie de minuscules échantillons de tumeurs (moins de 0,5 mm de diamètre) afin de tester l’efficacité de traitements de chimiothérapies ou de radiothérapie directement sur celles-ci, hors du corps. Ainsi, des centaines de tumeurs microdisséquées peuvent être produites avec une biopsie de patient d’à peine 1 cm3, dans l’espoir d’acquérir de l’information personnalisée permettant de choisir, parmi diverses possibilités de traitement, celui qui conviendra le mieux à un patient.

Le développement de laboratoires sur puces requiert des connaissances avancées en biologie, en mécanique des fluides et en transport biochimique, c’est-à-dire la façon dont les molécules sont transportées et interagissent dans l’environnement cellulaire.  En maîtrisant les théories et principes fondamentaux sous-jacents à ces divers domaines, il est possible d’inventer des dispositifs inédits pour repousser les frontières de l’analyse biomédicale, dans le but constant d’améliorer la qualité de la prévention des maladies et des soins médicaux.

(c) Laboratoire Thomas Gervais

La médecine personnalisée

Aussi avancée soit-elle, la médecine moderne n’est pas une science exacte. Elle est en constante évolution et se base sur les meilleures données scientifiques disponibles afin de faire des choix qui maximiseront la qualité des soins en tenant compte d’un ensemble de contraintes. Or, comme dans le cas du cancer, il existe souvent plusieurs traitements pour une même maladie. La médecine personnalisée vise à développer des outils permettant de détecter directement chez le patient des indices subtils permettant d’associer le bon traitement au bon patient. Ces indices sont souvent de nature génétique ou biochimique, mais il existe d’autres approches prometteuses, comme l’évaluation directe de l’efficacité de divers traitements sur les cellules d’un patient avant de faire le choix final.