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Réputation : Les québécois ont le pardon difficile

4 avril 2017


Les Québécois ont la mémoire longue. Et le pardon... disons, difficile. Ils peuvent aimer une entreprise pendant des années, l'aduler même. Et puis, à la moindre incartade, tout fout le camp. C'est le désaveu quasi immédiat. Et, bien souvent, pour longtemps.

Parlez-en aux dirigeants d'Air Miles, encore loin, très loin d'être sortis de l'auberge après le cafouillage monstre qui aura marqué les changements à sa politique d'échange de points. Ou encore à ceux de Volkswagen, ou de SNC-Lavalin, toujours parmi les sociétés les plus mal aimées, aux côtés des Bell et Enbridge.

C'est ainsi. Peu importe le faux pas d'une société et les efforts déployés à sa réparation, les Québécois lui en tiendront rigueur, explique Christian Bourque, vice-président recherche et associé principal de Léger. Comme si, toujours ancrés dans l'héritage judéo- chrétien, avant de consentir le moindre pardon, les Québécois ne pouvaient s'empêcher de la sanctionner, de lui faire la leçon en quelque sorte.

La professeur Nathalie de Marcellis-Warrin a donné quelques unes de ses réflexions à ce sujet dans le cadre de cet article.

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Source : Le Journal des Affaires, édition 25 mars 2017