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Un franc succès pour le Colloque régional du Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI) tenu à Polytechnique Montréal

9 juillet 2018 - Source : NOUVELLES

Ayant pour thème « L’internationalisation : un vecteur de collaboration et d’innovation », le Colloque régional du BCEI a réuni en mai dernier à Polytechnique Montréal près de 200 représentants d’établissements et d’organisations engagées dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur.

Le colloque, qui s’est déroulé à guichets fermés et avec un taux de participation record à Polytechnique Montréal, était consacré aux façons dont les collaborations internes et externes peuvent contribuer à la réussite des projets d’internationalisation des établissements d’enseignement supérieur. Également, la rencontre a permis aux spécialistes et professionnels d’échanger à propos de l’impact de ces collaborations sur l’essor de pratiques innovantes.

Les défis et les opportunités de l’internationalisation

En allocution d’ouverture, le directeur général de Polytechnique Montréal, Philippe A. Tanguy, a expliqué que l’internationalisation était bien présente au sein des activités et pratiques de l’université et qu’elle constituait un élément important de sa vision d’avenir.

M. Tanguy a souligné que les acteurs et les sujets changeaient rapidement dans le monde universitaire, dans une économie de plus en plus fondée sur le savoir, en raison des croissances et décroissances démographiques et économiques. Ainsi, les établissements d’enseignement doivent s’adapter à cette réalité, qui entraîne une « hyper concurrence » pour les talents des étudiants et des professeurs.

« Alors qu’une transformation industrielle s’opère à un rythme accéléré sous le signe de la mondialisation, de la numérisation de l’économie et de la transition énergétique, il y a urgence à adapter les pratiques en enseignement », a déclaré M. Tanguy. Il a précisé que le rôle de Polytechnique sera de préparer les futures générations d’ingénieurs à de nouveaux métiers qui n’existent pas encore, mais aussi de les aider à être plus audacieux.

« Nous ne ferons pas de compromis sur la qualité des compétences techniques et scientifiques, mais il faudra développer davantage les compétences linguistiques, de gestion, de communication et entrepreneuriales des futurs diplômés », a-t-il affirmé. « Il nous faudra veiller sur leur capacité à acquérir un nouveau savoir, leur « apprendre à apprendre » et les aider à développer un esprit créatif et entrepreneurial qui leur permettra de trouver des solutions innovantes aux défis de l’avenir. »

Selon M. Tanguy, l’internationalisation fondée sur la collaboration entre partenaires peut aider à résoudre des enjeux à fort impact sociétal, mais une approche stratégique s’avère essentielle afin que les établissements d’enseignement puissent miser sur leurs forces.

Colloque BCEI

 

Une programmation diversifiée

L’édition 2018 du Colloque régional du BCEI a offert une programmation variée aux participants qui provenaient de partout au Québec, tant par ses sujets que par les formules de ses activités.

Le conférencier principal, Dr Thomas Buerman, conseiller en politique de l’Université de Gand, en Belgique, a abordé en plénière la mise en place d’une politique d’internationalisation institutionnelle, dont un outil servant à évaluer la qualité des partenariats internationaux (eQuATIC) leur a notamment valu le prestigieux Prix Institutionnel de l’Innovation en Internationalisation de l’Association européenne de l’éducation internationale (EAIE).

Par la suite, la programmation du colloque offrait une série d’ateliers simultanés qui étaient consacrés à des thèmes tels que la gestion du risque en contexte international, la promotion des programmes de mobilité internationale et l’utilisation optimale des médias sociaux pour le recrutement international. De plus, les participants ont pris part à des communautés de pratiques dédiées aux enjeux relatifs aux étudiants internationaux, à la mobilité sortante, au recrutement international et à l’internationalisation.

D’autre part, trois panels ont réuni l’ensemble des participants au colloque autour de sujets fédérateurs. En table ronde, des intervenants provenant de six établissements collégiaux et universitaires ont échangé à propos des enjeux mobilisateurs qui appuient leurs stratégies d’internationalisation. Lors d’un autre panel, des étudiants ont témoigné d’expériences internationales qui ont marqué leurs cheminements à titre personnel ou professionnel.

Par ailleurs, plus d’une dizaine d’intervenants ont présenté des pratiques innovantes en internationalisation, selon la formule du concours « Ma thèse en 180 secondes ». Ces pratiques touchaient des sujets variés tels que la mobilité étudiante et professorale, l’internationalisation du cursus, l’intégration des étudiants internationaux et les partenariats stratégiques.

Une formation accréditée en immigration a également été offerte aux conseillers et consultants réglementés en immigration par des formateurs du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du gouvernement du Québec.

En plénière, la présidente et chef de la direction par intérim du Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI), Larissa Bezo, et la directrice responsable de la mobilisation du savoir, Jacquelyn Hoult, ont présenté le portrait de la présence des étudiants internationaux au Canada.

Également, le directeur des relations extérieures du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du gouvernement du Québec, Denis Royer, et le directeur général des affaires bilatérales au ministère des Relations internationales et de la Francophonie, Jean Saintonge, ont partagé un aperçu de la future stratégie de promotion internationale de l’offre éducative québécoise, en rappelant le soutien du réseau des représentations du Québec à l’étranger.

Colloque BCEI

 

Appréciation globale

Line Dubé, directrice du Bureau des relations internationales de Polytechnique Montréal, indique que le colloque régional du BCEI a atteint ses objectifs avec grand succès. Elle affirme que les participants ont témoigné d’une grande satisfaction, tant pour le contenu que pour la forme. « Les participants nous ont indiqué que le colloque tenu à Polytechnique avait été stimulant, diversifié et interactif. Nous avons eu des échos très positifs quant à la variété des activités proposées, ce qui a contribué à maintenir un haut niveau d’attention envers les propos des intervenants », explique Mme Dubé.

« Nous avons eu plusieurs bons commentaires au sujet du caractère rassembleur des plénières : lorsque les participants étaient réunis, des enjeux d’intérêt commun ont été traités, ce qui représente un défi lors de la tenue d’une activité qui couvre un large éventail de sujets. Également, les participants ont apprécié les nombreuses occasions de réseautage qui étaient prévues au programme, ce qui leur a fourni des opportunités d’échange entre pairs. »

Selon Mme Dubé, le succès du colloque est attribuable à l’engagement remarquable d’une diversité d’intervenants provenant de Polytechnique Montréal et d’établissements partenaires, tant pour la planification que la réalisation de l’événement. Outre des représentants du Bureau des relations internationales, du Service aux étudiants, du Service du recrutement et du Service des communications et des relations publiques de Polytechnique, le comité organisateur a bénéficié de la contribution de représentants du BCEI, du Cégep de Saint-Hyacinthe, de la Fédération des cégeps, de l’Université Concordia, de l’Université Laval et de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Également, les animations et les interventions du colloque ont été réalisées par des représentants de ces établissements, ainsi que du Cégep de La Pocatière, du Cégep Édouard-Montpetit, du Cégep de Saint-Félicien, du Cégep de Saint-Laurent, du Cégep Marie-Victorin, du Collège Ahuntsic, du Collège Montmorency, de HEC Montréal, de l’Institut national de la recherche scientifique, de l’Université de Montréal, de l’Université de Sherbrooke, de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université McGill et de la firme-conseil ALÉAS.

« En travaillant ensemble et en misant sur l’originalité et la diversité, tous les intervenants ont contribué au succès d’un événement d’envergure à Polytechnique. Tant par sa préparation que par son déroulement, ce colloque sur l’internationalisation en enseignement supérieur a été le reflet de son thème : un vecteur de collaboration et d’innovation », souligne Line Dubé.

Colloque BCEI

De gauche à droite : Denis Royer, directeur des relations extérieures du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du gouvernement du Québec; Sophie Larivée, directrice du Service du recrutement de Polytechnique Montréal; Jean Saintonge, directeur général des affaires bilatérales au ministère des Relations internationales et de la Francophonie du gouvernement du Québec; Line Dubé, directrice du Bureau des relations internationales de Polytechnique Montréal; Jean Choquette, directeur à la planification stratégique et aux relations gouvernementales de Polytechnique Montréal; Éric Doré, directeur du Service aux étudiants de Polytechnique Montréal.

En savoir plus

Site du Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI)
Site du Bureau des relations internationales de Polytechnique Montréal

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