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Inauguration du premier programme québécois de baccalauréat en génie aérospatial à l'École Polytechnique - « Voir grand! »
Mme Courchesne s'est réjouie de ce nouveau programme qui participera, a-t-elle souligné, « au développement des créneaux d'excellence qui façonnent notre économie. Il permettra de nous inscrire dans l'innovation. Viser l'excellence, être les premiers, c'est fondamental pour l'avenir du Québec. Il faut voir grand! »
Voir grand, c'est également la recommandation qu'a faite aux étudiants du programme la présidente de l'OIQ, Mme Maud Cohen. « Le Québec vous offre la possibilité d'avoir de grandes carrières en aérospatiale, au sein des meilleures entreprises » a-t-elle déclaré. Elle a fait le voeu que ce programme attire des jeunes femmes, afin qu'elles soient plus nombreuses à accéder aux passionnantes professions du domaine aérospatial.
Une table ronde organisée pour l'occasion a réuni Mme Marie-Josée Potvin, ingénieure à l'Agence spatiale canadienne, M. Pierre Rioux, directeur, Recherche Canada, chez Bell Helicopter Textron Ltée et M. Fassi Kafyeke, directeur des technologies stratégiques chez Bombardier Aéronautique. Ces représentants de l'industrie animant la table ronde ont partagé leur vision respective de l'avenir de l'aérospatiale au Québec et ont présenté les défis auxquelles leurs entreprises sont confrontées. À la question sur les qualités essentielles recherchées chez les ingénieurs en aérospatiale, ils ont répondu : curiosité, confiance en soi et engagement.
Former des ingénieurs spécialisés pour soutenir le leadership de l'industrie aérospatiale
québécoise
Industrie Canada estime que d'ici 2016, seulement 40 % de la main-d'oeuvre actuelle, et moins du tiers
de celle des ingénieurs d'entretien d'aéronefs, sera encore au travail. « Avec son programme de baccalauréat en génie
aérospatial, l'École Polytechnique entend former la masse critique d'ingénieurs spécialisés qui viendront soutenir le
leadership du secteur aérospatial québécois et permettre à l'industrie de faire face à ses nouveaux défis, tels que les
exigences de la diminution de l'empreinte environnementale, le respect des normes et des certifications à l'égard de la
sécurité, l'amélioration continue de la production, la nécessité de l'innovation et le souci de la rentabilité » a
déclaré Christophe Guy, directeur général de l'École Polytechnique, également vice-président du conseil du Consortium de
recherche et d'innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ).
Un programme bâti en collaboration avec les grands joueurs de l'industrie
« Bombardier
Aéronautique, partenaire de longue date de Polytechnique, a contribué à l'élaboration du programme, précise Clément Fortin,
directeur du Département de génie mécanique et responsable du programme de baccalauréat en génie aérospatial. Bell Helicopter
fournira pour sa part des spécialistes qui assureront des charges d'enseignement. L'École nationale d'aérotechnique du Collège
Édouard-Montpetit à Montréal, collabore également au programme en mettant des ressources à la disposition de nos étudiants :
avions, hélicoptères, laboratoire de turbopropulseurs. »
En outre, le programme est appuyé par l'Institut d'innovation et de conception en aérospatiale de Polytechnique (IICAP), qui permet aux étudiants de participer à des projets de R et D industriels et d'effectuer un stage dans l'une des entreprises aéronautiques de la région montréalaise.
La Fondation Bombardier contribue au programme avec son don de 500 000 $, qui permet d'équiper les deux laboratoires de simulation et de fabrication qui seront mis à la disposition des étudiants.
Les premiers diplômés du baccalauréat en génie aérospatial formés à Polytechnique atteindront le marché du travail en 2012.
La ministre Courchesne, accueillie par les étudiants du programme
De g. à d., 1er rang : Sylvain
Turenne, professeur au Département de génie mécanique, Pierre Rioux, directeur, Recherche Canada, Bell Helicopter Textron Ltée,
Maud Cohen, présidente de l'Ordre des ingénieurs du Québec, Pierre Lafleur, directeur de l'enseignement et de la formation,
Lyne Lavoie, directrice générale de la Fondation J. Armand Bombardier, Michelle Courchesne, ministre de l'Éducation, du Loisir
et du Sport, Christophe Guy, directeur général de l'École Polytechnique, Marie-Josée Potvin, ingénieure, Agence spatiale
canadienne, Clément Fortin, directeur du Département de génie mécanique, Fassi Kafyeke, directeur des technologies
stratégiques, Bombardier Aéronautique, Bernard Lamarre, président de l'École Polytechnique.