Des conférences, des ateliers, des panels de discussions, des forums et des activités de réseautage ont permis aux membres du réseau T.I.M.E (Top International Managers in Engineering) de réfléchir ensemble sur le thème « Comment former des ingénieurs (préparés à faire face aux défis) mondiaux? », tout en renouvelant leurs engagements et en optimisant leurs partenariats.

Chaque année, le réseau T.I.M.E. se réunit dans une université membre qui assume le rôle d’hôte pour l’événement. C’est la première fois qu'une rencontre avait lieu à Polytechnique Montréal, mais également au Québec et au Canada, Polytechnique étant à ce jour le premier et unique membre nord-américain du réseau.
 

Des membres de la direction générale, de Polytechnique Montréal International et de la direction du réseau T.I.M.E. (Photo : Thierry du Bois)

De nouvelles voix sur les avantages de l'internationalisation

« C’est également la première fois que le programme de cet événement annuel mettait de l’avant la voix des étudiantes et des étudiants, notamment grâce au panel "Perspectives from Engineers of Tomorrow" (« Perspectives des ingénieurs de demain ») et à la présence de représentantes et de représentants de l’Association étudiante de Polytechnique (AEP) et de l’Association étudiante des cycles supérieurs de Polytechnique (AECSP) dans plusieurs activités, notamment le forum qui portait sur l’impact de la mobilité internationale sur les étudiants en génie », précise Julie Defretin, conseillère stratégique pour l'Europe et coordonnatrice T.I.M.E. au sein de l’équipe de Polytechnique Montréal International.

En effet, Bérénice Dubois, étudiante à la maîtrise en génie informatique, Anouar Boumeftah, finissant au baccalauréat en génie électrique, et Sébastien Hally, diplômé au baccalauréat en génie industriel (Po 2019) et associé chez McKinsey & Company au Kenya, ont exprimé leur point de vue et partagé leur expérience de l’international lors du forum. « C’est primordial d’écouter ce que les personnes étudiantes et diplômées ont à nous dire sur le sujet, car c’est en grande partie pour elles que l’on met sur pied des partenariats internationaux. Notre société évolue, les besoins et réalités de notre communauté étudiante aussi », ajoute Julie Defretin.
 

De gauche à droite : Bérénice Dubois, Sébastien Hally (sur l'écran), Anouar Boumeftah et Christian Merciari, conseiller au Service des communications et des relations publiques de Polytechnique Montréal et animateur de la discussion. (Photo : Thierry du Bois)
 

« En plus de la voix des étudiantes et des étudiants, il était extrêmement important pour nous d’aller chercher celle de la recherche – via des données probantes au sujet des bénéfices de l’internationalisation – et celle des entreprises. C’est ce qui permet de réellement comprendre la raison pour laquelle nous faisons de l’internationalisation », ajoute Guylaine Larocque, conseillère stratégique, France et Belgique francophone, au sein de l’équipe de Polytechnique Montréal International.

C’est dans cette optique qu’Olivier Bégin-Caouette, professeur agrégé en enseignement supérieur comparé à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal, a fait une présentation sur l'internationalisation de l'enseignement supérieur où il a mis en lumière les leçons du passé et certaines pistes pour l'avenir.
 

Le professeur Olivier Bégin-Caouette. (Photo : Thierry du Bois)

L’entreprise L’Oréal est également venue à la rencontre des membres du réseau, en tant que partenaire du nouveau Programme de spécialisation internationale en génie industriel et des systèmes (ISIE) qui est encadré par quatre institutions membres du T.I.M.E. et piloté par Polytechnique Montréal.
 

De gauche à droite : Maud Cohen, directrice générale de Polytechnique Montréal; Didier Clouteau, président du réseau T.I.M.E.; An Verhulst-Santos, présidente-directrice générale de L’Oréal Canada. (Photo : Thierry du Bois)

Les collaborations internationales à l'honneur

Le réseau T.I.M.E. connecte les meilleures universités et écoles d'ingénierie du monde entier depuis 1989, en se concentrant sur la formation des ingénieures et des ingénieurs. Elle regroupe 56 membres de 24 autres pays, dont l'Australie, l'Argentine, le Brésil, le Canada et le Japon, ainsi que les principaux pays européens. Les membres du réseau sont connus pour leurs collaborations internationales en matière de recherche, d'enseignement et de relations avec l'industrie. Un élément clé de la mission du T.I.M.E. consiste à propulser les programmes de doubles diplômes, afin de former des ingénieures et ingénieurs internationaux.
 

Les personnes ayant pris part à l'assemblée du réseau T.I.M.E. à Polytechnique Montréal (Photo : Thierry du Bois)

Polytechnique Montréal compte 190 accords de collaboration actifs avec des établissements d’enseignement supérieur dans 52 pays, que ce soit pour des programmes d’échanges réguliers d’un ou deux trimestres, ou pour des partenariats stratégiques tels que les doubles diplômes et les années de spécialisation. Cela représente 37 accords de collaboration actifs sur les 56 membres du réseau T.I.M.E.

Des parcours de doubles diplômes en ingénierie sont déjà établis avec plus de 15 membres T.I.M.E., soit avec Centrale Supélec, ENSTA Paris, l’ISAE SUPAERO, L’École Nationale des Ponts et Chaussées, le Groupe des Écoles Centrales et L’École des Mines de Saint-Etienne, en France, l’Université libre de Bruxelles, l’Université Catholique de Louvain, l’Université de Liège et l’Université de Mons, en Belgique, et Politecnico di Milano, en Italie. Deux nouvelles ententes de doubles diplômes ont d’ailleurs été signées en marge de l’événement tenu à Polytechnique, soit avec la Universidad Politécnica de Madrid et la Universitat Politècnica de València, en Espagne.

L’internationalisation est au cœur des préoccupations de Polytechnique Montréal. L’un des quatre piliers d’action du plan stratégique 2024-2028 de l'établissement vise à renforcer l’impact social et environnemental de l’université afin d’impulser un élan pour inspirer la société, notamment en maximisant l’impact des partenariats internationaux. Renforcer les liens, créer des relations plus solides et soutenir le développement des collaborations internationales avec les membres du réseau time T.I.M.E., grâce au leadership des professeurs, des étudiants et des professionnels impliqués dans l'internationalisation de l'enseignement supérieur, faisaient partie des objectifs de l’institution dans le cadre de l’organisation de cet événement.

Pleins feux sur les occasions d'échanges et de stages à l'international

Finalement, le 21 octobre, en marge de l’événement, s’est déroulée la seconde Foire des programmes d’échanges et de stages à l’international. Lors de la première édition de cet événement, en 2023, la Foire avait rassemblé plus de 60 étudiantes et étudiants internationaux en échange qui représentaient fièrement 34 des 190 institutions partenaires de Polytechnique Montréal, ainsi que des étudiantes ambassadrices et des étudiants ambassadeurs membres de la communauté étudiante de Polytechnique.

Ce fut différent et inédit pour cette seconde édition, alors que les membres du réseau T.I.M.E. qui le souhaitaient ont pu prolonger leur séjour pour participer à la Foire. Plus de 30 représentants d’universités de 14 pays ont ainsi tenu des kiosques et ont pu rencontrer les étudiantes et étudiants de Polytechnique venus en grand nombre pour l’occasion. La participation étudiante est estimée à plus du double de celle de l’année dernière, ce qui laisse présager une potentielle augmentation de la mobilité sortante pour les années à venir.
 

Discussion entre un représentant d'université et des membres de la communauté étudiante de Polytechnique à la Foire des programmes d’échanges et de stages à l’international. (Photo : Thierry du Bois)