
Le Magazine de Polytechnique Montréal
Moncef Chioua, professeur adjoint au Département de génie chimique
Rencontre avec de nouveaux professeurs

Fort d’une spécialité en automatique des procédés continus obtenue dans deux écoles d’ingénierie de Lorraine, en France, Moncef Chioua a travaillé dans l’industrie pétrochimique, puis dans celle des pâtes et papiers chez Paprican (aujourd’hui FP Innovation) avant de travailler comme chercheur chez ABB, en Allemagne, de 2008 à 2020. Il s’est joint à Polytechnique Montréal en septembre 2020.
Qu’est-ce que l’« automatique », et qu’est-ce qui vous a amené vers cette spécialité ?
L’automatique est une science très large qui couvre le contrôle, l’optimisation et la surveillance des systèmes. Elle utilise les mathématiques et l’apprentissage automatique pour offrir une aide à la décision et optimiser les procédés industriels.
J’ai découvert ce domaine lors de ma première année à l’université. Un professeur nous avait alors expliqué comment la « transformée de Laplace » peut être appliquée à l’analyse de systèmes dynamiques. Il avait aussi mentionné au passage l’existence d’une discipline nommée « automatique », qui utilise ce type de calcul pour contrôler des robots, des avions et même de gigantesques procédés industriels. C’est à ce moment qu’est née ma passion.
Sur quoi vos recherches à Polytechnique Montréal vont-elles se concentrer ?
Étant issu du milieu de la recherche industrielle, je crois être en mesure de proposer des thèmes de recherche qui correspondent aux enjeux actuels de l’industrie. Mon objectif à long terme est que les industries de transformation de la matière et celles de génération d’énergie exploitent les nombreuses méthodes d’analyse de données et d’optimisation pour une conduite optimale de leurs procédés industriels, tant d’un point de vue environnemental qu’économique.