L'École Polytechnique et ses partenaires soulignent le renouvellement du mandat de la Chaire industrielle CRSNG-Polytechnique-UQAT en environnement et gestion des rejets miniers et dressent un portrait fort reluisant de l'industrie minière.

C'est en présence du député de Mégantic-L'Érable et secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles du Canada, Christian Paradis, et du ministre des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, monsieur Pierre Corbeil, que le directeur général de l'École Polytechnique de Montréal, Robert L. Papineau, la rectrice de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), Johanne Jean, les professeurs Michel Aubertin et Bruno Bussière ainsi que les partenaires industriels et gouvernementaux, ont souligné le renouvellement du mandat de la Chaire industrielle CRSNG-Polytechnique-UQAT en environnement et gestion des rejets miniers.  Les professeurs Aubertin et Bussière bénéficient d'un budget de fonctionnement de plus de 3,25 M$ sur cinq ans pour poursuivre leurs recherches au sein de leurs équipes respectives.  Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) a investi 1,625 M$. 
7 novembre 2006

M. Paradis, a déclaré à cette occasion : « Les programmes de gestion efficace des résidus miniers sont essentiels à la prospérité future des opérations des mines canadiennes et à la santé des Canadiennes et de Canadiens. Pour maintenir l'avantage du Canada en matière de recherche, tous les intervenants devront continuer à faire des investissements, y compris les gouvernements, les établissements de recherche et le secteur privé ».

L'investissement des partenaires industriels se chiffrant également à 1,625 M$ est tout aussi important.  Enfin, en plus des 900 K$ versés par le gouvernement du Québec dans le cadre de la phase I, la Chaire pourra compter cette année sur une contribution financière de 80 K$ provenant du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF). Pour les quatre années subséquentes, un montant identique devrait être octroyé, sous réserve des disponibilités budgétaires.  « L'industrie minière tant québécoise que canadienne est dynamique et fait preuve d'innovation et d'un grand sens des responsabilités. Le secteur minier est un secteur d'avenir et  le Québec peut être fier de ses réalisations ici et ailleurs dans le monde.  L'industrie minière est un employeur important au Québec, surtout dans les régions. Le défi du renouvellement de la main-d'oeuvre est crucial pour combler les dizaines de milliers d'emplois dont l'industrie minière a besoin et les travaux de la Chaire permettent d'atteindre cet objectif. Ça ne peut être que bénéfique pour l'avenir du secteur minier et je suis heureux que mon ministère y soit associé », a, pour sa part, affirmé le ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Pierre Corbeil.

Les travaux de la Chaire - Phase II / Une expertise reconnue mondialement
Depuis sa mise sur pied en 2001, les travaux réalisés par la Chaire, en partenariat avec plusieurs entreprises minières et bureaux de génie conseil, ont mené à de grandes avancées scientifiques.  Des progrès importants ont par exemple été réalisés au niveau de la caractérisation des rejets miniers, de la modélisation numérique des processus d'échange et du développement des solutions plus avantageuses pour la gestion des rejets solides et liquides, tant du point de vue environnemental que technologique et financier.  Ces travaux de recherche sont réalisés par les équipes des professeurs Michel Aubertin de l'École Polytechnique de Montréal et Bruno Bussière de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT).  « Nous sommes ravis de cette association entre Polytechnique et l'UQAT, affirme Robert L. Papineau, directeur général de Polytechnique.  L'alliance de nos expertises communes renforcée par l'appui de nos partenaires industriels et gouvernementaux contribue à positionner le Québec comme chef de file dans cette industrie sur le plan mondial. » 

En effet le Québec est reconnu internationalement comme un centre d'excellence dans le secteur minier en raison de l'engagement de cette industrie pour ses pratiques responsables en environnement, le développement technologique et la qualité de ses ressources humaines.  Voilà pourquoi nos professionnels sont en demande partout dans le monde.  En outre, de nombreux pays cherchent à attirer des entreprises minières québécoises et canadiennes pour explorer et développer des gisements sur leur territoire. 

La rectrice de l'UQAT, Johanne Jean, ajoute : « L'industrie minière est intimement liée non seulement à la vie économique et sociale des régions, mais à celle de l'ensemble du Québec, car elle contribue directement à sa richesse. Grâce à la Chaire, l'Abitibi-Témiscamingue, coeur de l'industrie au Québec, continue d'y jouer un rôle essentiel. Cette chaire, tout comme plusieurs autres en mine et en foresterie, illustre fort bien la préoccupation de l'UQAT d'inscrire l'environnement au sein même du développement économique.».


Des partenariats précieux, pour l'avancement de la recherche et la valorisation de l'industrie minière.
C'est sans hésitation que le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) a renouvelé son appui pour un deuxième mandat. Selon sa présidente, Suzanne Fortier : « Le programme de cette chaire offre aux étudiants une merveilleuse occasion de mener des recherches et d'apprendre dans un domaine d'avant-garde et d'actualité. Cet investissement nous aidera à conserver notre avantage concurrentiel en matière de recherche fondamentale et d'innovation dans une industrie essentielle à notre prospérité nationale. » 

L'industrie minière connaît actuellement une période faste.  Le territoire du Québec est d'ailleurs classé meilleur endroit au Canada et 4e au monde pour effectuer de l'exploration.  Pourtant, malgré des perspectives d'avenir reluisantes, les carrières dans l'industrie minière restent méconnues et font l'objet de perceptions souvent erronées et rétrogrades, qui ont peu de lien avec la réalité de cette industrie où la haute technologie et la protection de l'environnement sont mises à l'avant plan. 

En renouvelant leur appui financier à cette Chaire, les partenaires industriels souhaitent ainsi contribuer au rayonnement de l'industrie et aux nouvelles percées technologiques qui permettront d'affirmer haut et fort que cette industrie est résolument moderne et en pleine santé.  C'est ainsi que 7 entreprises (dont certaines sont parmi les plus grandes firmes internationales du domaine) ont renouvelé leur confiance et leur appui envers les professeurs Aubertin, Bussière et leurs collègues.  Les compagnies minières Agnico-Eagle Ltée, Barrick Gold Corporation, Rio-Algom-BHP-Billiton, Xstrata Inc. (Falconbridge Ltée), et QIT Rio Tinto ont versé chacune une somme de 275 K$ sur 5 ans.  Pour leur part, les consultants spécialisés Golder Associés et SNC-Lavalin ont respectivement versé 125 K$ sur 5 ans. 

« Nous sommes convaincus que cette association avec des leaders académiques de réputation internationale dans le domaine nous permettra d'améliorer nos technologies et de contribuer à une meilleure connaissance de notre industrie auprès du grand public. L'industrie minière génère quelque 18 000 emplois directs au Québec et 350 000 au Canada, une véritable force économique pour le pays » a affirmé Jacques McMullen, qui s'exprimait ainsi au nom de l'ensemble des partenaires industriels de la Chaire.

L'industrie minière fait des affaires d'or mais souffre d'un manque criant de main-d'oeuvre !
L'industrie minière s'avère un levier essentiel de développement économique au Québec. Elle produit une trentaine de substances minérales. Ce secteur d'activités compte une cinquantaine de mines et représente des expéditions annuelles évaluées à près de 3,5 milliards de dollars. L'industrie minière est le secteur affichant les salaires les plus élevés au pays. « Le salaire d'un nouveau diplômé en génie des mines se situe entre 45 K$ et 75 K$ et le taux de placement est de 100 % depuis plusieurs années. Grâce à leurs stages en entreprise, les nouveaux ingénieurs des mines dénichent même leur premier emploi plusieurs mois avant d'avoir terminé leurs études » souligne le professeur Richard Simon, responsable du programme de génie des mines à l'École Polytechnique. 

Une vaste étude démontre que le secteur minier canadien aura besoin de 81 000 nouveaux travailleurs d'ici 10 ans.  Près de la moitié des travailleurs actuels ont entre 40 et 54 ans et 40 % d'entre eux prévoient prendre leur retraite au cours des prochaines années.  Pourtant, très peu se dirigent vers une carrière en génie des mines.  « Les gens imaginent encore que le travail de l'ingénieur des mines relève d'une profession conformiste alors que son rôle l'amène à implanter et utiliser de nouvelles technologies, de l'informatisation à l'automatisation », a souligné le professeur Michel Aubertin, cotitulaire de la Chaire et professeur au Département des génies civil, géologique et des mines de Polytechnique.  « La protection de l'environnement est au centre des activités minières modernes.  Certaines entreprises minières contribuent aussi de façon positive au développement durable en permettant le recyclage des métaux qui peuvent profiter ainsi aux générations futures », d'ajouter le professeur Bruno Bussière, cotitulaire de la Chaire et professeur à l'UQAT. 

L'industrie minière doit convaincre les jeunes, et leurs parents en particulier, de ses besoins puisqu'elle est en plein essor et qu'elle recrute activement en dépit de l'impression que le grand public peut avoir.  C'est un travail d'éducation important qui attend l'industrie qui peine à combler les postes disponibles.  D'ailleurs, un salon des carrières sur l'industrie minière se tenait aujourd'hui à Polytechnique.  La majorité des entreprises oeuvrant au sein de l'industrie étaient présentes pour informer les étudiants et le public, des possibilités d'emploi tant à Montréal ou Val-d'or qu'à Fort McMurray et Madagascar !  L'industrie promet aux futurs ingénieurs des mines, une profession peu banale remplie de défis et une qualité de vie exceptionnelle pour ces professionnels qui se font rares et précieux.

Fondée en 1873, l'École Polytechnique de Montréal est l'un des plus importants établissements d'enseignement et de recherche en génie au Canada et elle occupe le premier rang au Québec par le nombre de ses étudiants et l'ampleur de ses activités de recherche. Polytechnique donne son enseignement dans 11 spécialités de l'ingénierie et réalise près du quart de la recherche universitaire en ingénierie au Québec. L'École compte 230 professeurs et près de 6 000 étudiants. À son budget annuel de fonctionnement de 85 millions de dollars s'ajoute un fonds de recherche et d'infrastructure de 68  millions de dollars, incluant des subventions et contrats de 38 millions de dollars. Polytechnique est affiliée à l'Université de Montréal.

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Source :       
Chantal Cantin
Directrice       
Service des communications et du recrutement  
École Polytechnique de Montréal
(514) 340-4711, poste 4970
chantal.cantin@polymtl.ca

 

 

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