En effet, c'est une vie active que celle d'un patineur artistique : entraînement tout l'été, compétitions l'automne et l'hiver, spectacles au printemps... pas de doute que le secret est dans l'amour du sport!

Et il a de quoi être fier puisqu'il est monté sur la plus haute marche du podium lors du Championnat provincial de patinage artistique du Québec, édition 2002 qui se tenait à Montréal à la fin novembre. Mais dans ce domaine, il y a beaucoup d'appelés, pour peu d'élus. Dans le cas de Jean-François,  c'est quinze années de travail et d'entraînement qui l'ont amené là où il est rendu. Conjuguant études et vie athlétique, il n'a que le temps de sortir de Polytechnique pour foncer s'entraîner, et ce, presque à tous les soirs. Cela nécessite donc, comme il le souligne lui-même, une bonne gestion du temps et énormément de constance, deux qualités qui sont loin d'être étrangères à l'ingénierie!

Coïncidence, son entraîneur, Richard Ostiguy, est le fils de Germain Ostiguy,  professeur au Département de génie mécanique. Fait que Jean-François n'a découvert qu'après son arrivée à l'École. Le monde est petit, semble-t-il!

À sa dernière session d'études, Jean-François entrevoit l'avenir avec confiance pour ses deux passions qu'il considère complémentaires. Ne se voyant pas continuer uniquement en patin artistique, il est en réflexion sur la voie qu'il fera emprunter à sa carrière d'ingénieur. Du côté sportif, il vise être dans les cinq premières positions au prochain championnat canadien, ce qui lui permettrait de faire partie de l'équipe nationale et qui pourrait éventuellement le conduire... aux Jeux olympiques de Turin en 2006!

Auteur : Eddy Cloutier