Ces nouvelles spécialisations s'ajoutent à la cinquantaine de programmes de deuxième et troisième cycles déjà offerts par l'École et auxquels sont inscrits près de 1 700 étudiants. « Les études supérieures représentent un attrait pour un nombre croissant d'ingénieurs et de scientifiques. Nos inscriptions aux cycles supérieurs ont d'ailleurs connu une hausse de 30 % l'année dernière », commente Pierre G. Lafleur, directeur de l'enseignement et de la formation.

Si cet engouement s'explique en partie par les conditions actuelles du marché de l'emploi, M. Lafleur y voit également un effet du dynamisme et de l'effervescence des activités de recherche de l'École. Il faut dire qu'au cours des dernières années, Polytechnique a obtenu plus de 100 millions de dollars dans le cadre des subventions d'infrastructure de la Fondation canadienne pour l'innovation et 14 nouvelles Chaires de recherche du Canada y ont vu le jour.

Avec l'essor que connaissent les activités de recherche de l'École, pas étonnant que nombre de jeunes ingénieurs soient tentés de joindre les rangs des équipes de recherche de Poly. C'est le cas de Philippe Lévesque (Po 2000) et Ghislain Provost (Po 2001), ainsi que (à l'avant) Lucie Forest (Po 99) et Faycal Mounaim (Po 2000, INSA de Lyon). Après quelques années en industrie, ces diplômés en génie électrique ont pris la décision de s'inscrire à un programme de maîtrise afin de pousser leurs connaissances et s'ouvrir à de nouveaux horizons. Si Philippe, Ghislain et Faycal ont choisi de poursuivre leur formation en génie électrique sous la supervision du professeur Mohamad Sawan, Lucie a plutôt opté pour une maîtrise en instrumentation et imagerie biomédicale, «un domaine où je peux mettre à profit mes compétences techniques en micro-électronique et participer aux travaux de l'Institut de génie biomédical de Polytechnique, le seul endroit au Canada à se pencher sur tous les aspects de la tomographie d'impédance électrique », explique-t-elle.