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Poly-Brésil Troisième carte postale

29 mai 2002 - Source : NOUVELLES
Le 6 mai dernier, une vingtaine d'étudiants de Polytechnique, presque tous au baccalauréat, se sont envolés pour le Brésil afin d'y mener une mission industrielle. Leur objectif est de comparer le Québec et le Brésil sur les plans industriel, commercial, politique et technologique.

Nous publions ici une troisième lettre de l'équipe en direct du Brésil.
Toute bonne chose a une fin, dit-on. Malheureusement, Poly-Brésil 2002 n'est pas l'exception qui confirme la règle. Après avoir passé trois semaines au Brésil et avoir brièvement mis les pieds en Argentine et au Paraguay, le pays qui bouclera notre voyage nous appelle : le Canada nous attend. Doit-on vraiment quitter Rio? Doit-on vraiment se réveiller et voir prendre fin le rêve dans lequel nous vivons depuis une vingtaine de jours?

Mardi, 21 mai 2002, 20 h 50.
Attachez votre ceinture et redressez votre siège: l'avion s'apprête à atterrir. Malgré la fatigue évidente qui se lit sur le visage des membres du groupe, c'est avec des yeux pétillants que les regards se tournent vers le spectacle qui se déroule de l'autre côté des hublots : Rio de Janeiro nous souhaite la bienvenue. Certains entonnent une chanson inventée par l'un d'entre nous, au grand désespoir des autres qui, après, une quinzaine de jours, commencent à se lasser d'entendre les deux mêmes phrases chantées tout au long du voyage : «Si tu vas à Rio, tu ne vas pas dormir. Si tu ne vas pas à Rio, tu vas pouvoir dormir ». Pourtant, aucun d'entre nous ne pensait que cette chanson était un présage de ce qui nous attendait…

Mercredi, 22 mai 2002, 7 h.
Nous nous réveillons tous, bien malgré nous, au son d'une «douce» mélodie: un charmant solo de marteau piqueur! Incroyable mais vrai, une station de métro est en construction juste à côté de l'hôtel! Notre chanson disait vrai : il sera difficile de dormir à Rio! Une fois tirés du lit, une autre surprise nous attend : le ciel est couvert et n'annonce rien de bien plaisant. La température restera maussade pendant quelques jours. La pluie vient nettoyer les bidonvilles construits sur le flanc des montagnes qu'on retrouve dans la ville. L'eau s'écoule ensuite vers l'océan. Des débris de toutes sortes s'échouent sur les plages, poussés par le flux et le reflux d'une eau de laquelle se dégage une odeur douteuse. Il faudra attendre un peu avant que les plages soient invitantes. Et dire que nos attentes étaient si élevées! Dire que nous pensions être ensorcelés par la magie de Rio!

Après la pluie, le beau temps. Alors que le soleil brille de mille feux, nous prenons plaisir à découvrir les plages qui enveloppent la ville : Copacabana, Ipanema, Leblon, Barra de Tijuca… Des heures passées à sauter par-dessus les vagues (tout en veillant sur nos hauts de bikinis!), à marcher sur le doux et fin sable chaud, à se faire caresser par la brise marine, à paresser au soleil, à se laisser bercer par le bruit des vagues, à rire et à discuter entre nous tout en tenant une noix de coco à la main pour y boire son lait rafraîchissant (bien que certains inconditionnels sont demeurés fidèles au Coca-Cola!) Un véritable jardin d'Éden!

Peu de visites étaient prévues, à Rio : il y a eu le consulat, l'université PUC (Pontifícia Universidade Católica) et, pour certains, le port. Par conséquent, pour ceux qui n'étaient pas cloués à l'hôtel (proximité d'une salle de bain oblige!), c'était le moment idéal pour profiter de notre séjour au Brésil et pour relaxer. Une visite guidée était donc de mise et c'est avec intérêt que nous avons découvert certaines partie de la ville, incluant le stade Maracana (où nous sommes plus tard allés voir une partie de soccer), une rue sur laquelle passe le défilé du Carnaval de Rio et le Cristo, c'est-à-dire la statue du Christ, haute d'une trentaine de mètres, perchée au sommet d'une montagne et veillant sur la ville. Non, il n'y a pas que des plages, à Rio!

Alors que six des dix-neuf membres du comité prolongent leur séjour au Brésil, pour le reste du groupe, le retour à Montréal s'effectue le 29 mai. C'est avec regret que nous laissons derrière nous les chaleureux Brésiliens, les superbes paysages, les splendides plages, l'entraînante musique locale, les délicieux ananas et les succulents jus de fruits. Toutefois, personnellement, ce qui me manquera le plus est sans contredit les membres du groupe. Jamais je n'aurais cru qu'un tel lien se tisserait entre nous tous. Emmanuel (malgré ton départ hâtif), Manon, Karine, Mélanie, Julie, Annie, Jacinthe, François, Dave, Ariane, Amine, Samer, Mohammed, Simon, Pierre-Alexis, Ikbal, Guilaine et, bien sûr, Cathy, notre chère coordonnatrice, c'est grâce à vous que ce séjour a été un véritable succès. Un an de travail acharné pour trois semaines de rêve au Brésil : le jeu en valait la chandelle!

Poly-Brésil tient à remercier M. Roger Miller, professeur responsable de Poly-Monde, et M. Louis Granger, professeur invité, pour nous avoir accompagné au cours de notre séjour au Brésil.

Liens complémentaires

Poly-Brésil, première carte postale, 15 mai 2002
Poly-Brésil, deuxième carte postale
Site Web de Poly-Brésil

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