Nouvelles
Poly-Brésil Deuxième carte postale
23 mai 2002 - Source :
NOUVELLES
Le 6 mai dernier, une vingtaine d'étudiants de Polytechnique, presque tous au baccalauréat, se sont envolés
pour le Brésil afin d'y mener une mission industrielle. Leur objectif est de comparer le Québec et le Brésil sur les plans
industriel, commercial, politique et technologique.
Nous publions ici une deuxième lettre de l'équipe en direct du Brésil.
Nous publions ici une deuxième lettre de l'équipe en direct du Brésil.
Brésil, 23 mai 2002
Une quinzaine de dodos plus tard, le souvenir de quatre régions du Brésil en partie conservé sur les pellicules de nos appareils photo et à jamais gravés dans notre mémoire, nous quittons Sao Paulo pour gagner notre destination finale : Rio de Janeiro. C'est avec excitation que nous entamons cette dernière partie de notre voyage mais, aussi, avec une pointe de tristesse que nous nous heurtons à la dure réalité : notre retour à Montréal approche à grands pas...
Sao Paulo, Foz do Iguaçu, Curitiba, Ilha
do Mel et encore Sao Paulo. Voilà où nous en sommes. Après nous être essoufflés dans l'immense ville de Sao Paulo et avoir
refait le plein d'énergie à Foz do Iguaçu, nous nous sommes posés à Curitiba, où l'atmosphère n'est pas sans rappeler celle de
Montréal. Ville dynamique parsemée de parcs et de verdure, Curitiba (que l'on doit en fait prononcer "Curitchiba") est un
endroit où il est agréable de se perdre (volontairement... ou non!) pour observer les gens, l'architecture de vieux édifices
ou, encore, pour se retirer dans les petites rues paisibles à saveur européenne. Lorsque nous n'étions pas en train de
parcourir la ville, nous visitions des entreprises, toujours dans l'optique d'effectuer des comparaisons technologiques avec
celles du Québec. Nous avons donc eu l'occasion de visiter Bematech (qui développe et conçoit, entre autres, de l'équipement
d'automatisation bancaire), EMS (la compagnie cousine de celle de Montréal!), CITPAR (Centre d'intégration de technologie du
Parana), Petrobras (le plus important fournisseur de pétrole du Brésil), Trombini (la plus importante entreprise de recyclage
de papier du pays), Audi-Volkswagen et le service de transport en commun de la ville, qui est en partie responsable du succès
urbain dont jouit Curitiba. Comme quoi nous n'avons pas chômé!
La fin de semaine venue, quoi de mieux
que de se retrouver sur une île paradisiaque, à une trentaine de minutes de bateau du continent? Une petite île dont on peut
parcourir la périphérie en environ huit heures... Une île avec une variété impressionnante de plages (dans lesquelles le haut
des bikinis d'à peu près toutes les jeunes femmes de Poly-Brésil ont lamentablement échoué le test de rester en place contre
les vagues!)... Une île avec quelques attraits touristiques forts intéressants... Une île isolée du reste du monde, d'à peine 1
000 habitants... Voilà ce qu'avait à nous offrir Ilha do Mel ("Île du miel"). Bien que nous ayons eu la chance de faire une
balade en bateau afin de saluer les dauphins, de visiter un ancien fort et un vieux phare perché sur le haut d'une magnifique
colline, la partie la plus mémorable de notre fin de semaine demeure notre randonnée pédestre jusqu'à une grotte. En effet,
après avoir marché sous un soleil ardent pour ce qui a semblé être une éternité (... malgré la petitesse de l'île!) dans
d'étroits sentiers boueux, sinueux, glissants et escarpés, nous sommes arrivés devant une grotte qui, somme toute, n'avait rien
d'extraordinaire. Où étaient donc les stalactites et stalagmites auxquels nous nous attendions? Malgré tout, nous gardons de
beaux souvenirs de cette promenade... et les coups de soleil qui nous brûlent encore la peau font en sorte qu'il nous est
impossible de l'oublier!
Retour à Sao Paulo pour deux jours.
Visites du métro et de l'université, de Volkswagen et d'une mine de ciment. Nos pensées se tournent sans cesse vers Rio de
Janeiro et délaissent doucement Sao Paulo. Notre corps est à Sao, mais pas notre esprit. Nous rêvons de Rio, de toutes les
merveilles dont on nous parle depuis des mois... La ville pourra-t-elle vraiment être à la hauteur de nos attentes? Le défi est
de taille... et l'excitation monte : à nous Rio!
Depuis les 13 dernières années, les missions de Poly-Monde ont permis à plus de 250 étudiants de découvrir et d'explorer les multiples facettes des entreprises technologiques d'ici et d'ailleurs.
Liens complémentaires
Poly-Brésil, première carte postale, 15 mai 2002
Site Web de Poly-Brésil
Une quinzaine de dodos plus tard, le souvenir de quatre régions du Brésil en partie conservé sur les pellicules de nos appareils photo et à jamais gravés dans notre mémoire, nous quittons Sao Paulo pour gagner notre destination finale : Rio de Janeiro. C'est avec excitation que nous entamons cette dernière partie de notre voyage mais, aussi, avec une pointe de tristesse que nous nous heurtons à la dure réalité : notre retour à Montréal approche à grands pas...



Depuis les 13 dernières années, les missions de Poly-Monde ont permis à plus de 250 étudiants de découvrir et d'explorer les multiples facettes des entreprises technologiques d'ici et d'ailleurs.
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