Au cours de cet atelier les participants seront amenés à « penser hors de la boîte », pour réfléchir à l'adoption de différents modèles d'innovation ouverte, qui seront discutés comme des utopies concrètes pour ces quatre grands secteurs stratégiques. Il sera question des possibilités futures de collaboration et d'ouverture intersectorielle ainsi que des possibilités de recherche qui seraient « gagnant-gagnant » pour les industriels et les chercheurs. Par le biais d'un certain nombre d'activités, le groupe sera en mesure de proposer des mécanismes concrets d'avancement des pratiques d'innovation ouverte et de collaboration intersectorielle.

L'atelier regroupera à la même table des chefs de file industriels et des décideurs au niveau des politiques publiques de plusieurs secteurs différents de façon à identifier les synergies possibles, les façons de bénéficier des nouvelles occasions d'affaires émanant d'autres secteurs industriels, les obstacles à surmonter et les mécanismes de support à mettre en place pour faciliter la collaboration intersectorielle, les modèles d'innovation ouverte à modifier en vue de les adapter à de nouvelles réalités. Il sera donc davantage question des façons d'ouvrir le processus d'innovation dans le but d'en assurer le succès.

À la suite de l'atelier, le rapport en découlant proposera des recommandations concrètes quant à l'amélioration des mécanismes d'innovation et à la mise sur pied de supports à collaboration intersectorielle, contribuant ainsi à l'avancement des connaissances, à l'amélioration des stratégies d'innovation des entreprises et indirectement à l'amélioration des politiques publiques sur l'innovation.

Chercheurs de POINT
Catherine Beaudry (Polytechnique Montréal, CIRST et CIRANO), Patrick Cohendet (MOSAIC HÉC Montréal), Nathalie de Marcellis-Warin (Polytechnique Montréal et CIRANO), Andrea Schiffauerova (Université Concordia) et Majlinda Zhegu (CIRST, ESG-UQAM).

Les objectifs du programme POINT
Le programme POINT vise comme premier objectif à approfondir les connaissances et produire de nouveaux savoirs sur les pratiques d'innovation ouverte dans quatre grands secteurs d'importance stratégique pour le Québec et le Canada : les nouvelles technologies émanant de la science, soit la nanotechnologie, les sciences de la vie et la biotechnologie, et les secteurs plus matures tels les technologies de l'information et de la communication (TIC), allant des semi-conducteurs au logiciel, et l'aérospatiale. Ceci permettra comme deuxième objectif de mobiliser les connaissances et de transférer des nouvelles pratiques d'innovation ouverte d'un secteur à l'autre, par l'intermédiaire d'activités de liaison et de transfert. Le premier volet de recherche vise la co-création d'un cadre d'analyse commun des pratiques d'innovation ouverte de concert avec les partenaires. Le deuxième volet intègrera les résultats des enquêtes nationales existantes sur l'innovation à une enquête inédite sur les meilleures pratiques d'innovation dans le but de générer de nouveaux indicateurs appropriés à l'innovation ouverte et d'en mesurer l'étendue, les risques inhérents et l'impact. Le troisième volet cherchera à comprendre la structure des réseaux internationaux de co-publication des chercheurs universitaires, leurs liens avec les réseaux internationaux de co-invention et leurs points d'ancrage au sein d'agglomérations régionales d'entreprises, et à mettre en évidence l'impact de l'université en tant qu'acteur d'innovation ouverte.