Nouvelles
4 avril-Conférence Augustin-Frigon
1 mars 2002 - Source :
NOUVELLES
Ni Dieu, ni gène ; d'où vient l'ordre dans la biologie ?
avec Jean-Jacques Kupiec
4 avril 2002
Dès 11 h 30
À l'Amphi Bell (C-631)
Ouvert à tous
Résumé
Le séquençage du génome humain est présenté comme le commencement d'une ère nouvelle qui verra la mise au point de traitements contre toutes les maladies, grâce à l'isolement des gènes. Cependant, cette fuite en avant technologique masque des écueils profonds. Non seulement toutes ces promesses risquent de n'être que des illusions, mais à un niveau plus fondamental la génétique, prisonnière du déterminisme, ne permet pas de comprendre comment se construit un être vivant. Pour dépasser ce problème il ne suffira pas d'accumuler les données expérimentales. Sous ses aspects modernistes la génétique s'appuie sur de vieilles lunes métaphysiques héritées de la philosophie d'Aristote. Alors, ce dont la biologie a besoin c'est d'un réaménagement théorique et philosophique de grande envergure qui réintroduise l'aléatoire et la liberté dans le fonctionnement du vivant.
Le conférencier
Jean-Jacques Kupiec est Docteur en biologie et Ingénieur de recherche à l'Institut Cochin de Génétique Moléculaire, Paris. Corrélativement à ses travaux de biologie moléculaire des rétrovirus il a proposé, en 1981, une théorie darwinienne du développement de l'embryon qui introduit l'aléatoire au niveau du fonctionnement du génome et la sélection métabolique au niveau cellulaire. Il a également entrepris une recherche en épistémologie mettant en évidence la dépendance actuelle de la biologie vis-à-vis de la métaphysique d'Aristote.
Parmi ses publications principales :
- Ni Dieu, ni gène, Editions du Seuil, 2000 (en collaboration avec P. Sonigo).
- A Darwinian theory for the origin of cellular differentiation. Molecular and General Genetics, 255: 201-208, 1997.
- L'influence de la philosophie d'Aristote sur l'élaboration de la théorie de l'évolution et sur la génétique, Revue européenne de sciences sociales, 1999, Tome XXXVII, no 115 : 89-116.
avec Jean-Jacques Kupiec
4 avril 2002
Dès 11 h 30
À l'Amphi Bell (C-631)
Ouvert à tous
Résumé
Le séquençage du génome humain est présenté comme le commencement d'une ère nouvelle qui verra la mise au point de traitements contre toutes les maladies, grâce à l'isolement des gènes. Cependant, cette fuite en avant technologique masque des écueils profonds. Non seulement toutes ces promesses risquent de n'être que des illusions, mais à un niveau plus fondamental la génétique, prisonnière du déterminisme, ne permet pas de comprendre comment se construit un être vivant. Pour dépasser ce problème il ne suffira pas d'accumuler les données expérimentales. Sous ses aspects modernistes la génétique s'appuie sur de vieilles lunes métaphysiques héritées de la philosophie d'Aristote. Alors, ce dont la biologie a besoin c'est d'un réaménagement théorique et philosophique de grande envergure qui réintroduise l'aléatoire et la liberté dans le fonctionnement du vivant.
Le conférencier
Jean-Jacques Kupiec est Docteur en biologie et Ingénieur de recherche à l'Institut Cochin de Génétique Moléculaire, Paris. Corrélativement à ses travaux de biologie moléculaire des rétrovirus il a proposé, en 1981, une théorie darwinienne du développement de l'embryon qui introduit l'aléatoire au niveau du fonctionnement du génome et la sélection métabolique au niveau cellulaire. Il a également entrepris une recherche en épistémologie mettant en évidence la dépendance actuelle de la biologie vis-à-vis de la métaphysique d'Aristote.
Parmi ses publications principales :
- Ni Dieu, ni gène, Editions du Seuil, 2000 (en collaboration avec P. Sonigo).
- A Darwinian theory for the origin of cellular differentiation. Molecular and General Genetics, 255: 201-208, 1997.
- L'influence de la philosophie d'Aristote sur l'élaboration de la théorie de l'évolution et sur la génétique, Revue européenne de sciences sociales, 1999, Tome XXXVII, no 115 : 89-116.