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Concours Excelle Science 2011 : 10 étudiantes de Polytechnique honorées

6 mai 2011 - Source : NOUVELLES
Dix étudiantes de Polytechnique ont été fièrement honorées le 2 mai dernier à l'occasion de la 15e édition du concours national Chapeau, les filles qui se tenait à l'hôtel du Parlement à Québec.  Cet événement, au cours duquel ont été remis les prix du concours et de son volet universitaire Excelle Science, vise à récompenser des femmes se démarquant dans des domaines d'études à prédominance masculine, dont le génie. 


Rappelons que le volet Excelle Science du concours s'adresse aux étudiantes universitaires. Depuis ses débuts, le concours a récompensé 225 femmes, ce qui a permis de donner un autre visage à la science et à la technologie. Cette année, 24 futures ingénieures ont reçu un prix, dont 10 étudiantes de Polytechnique. 


 De g. à d. première rangée : les lauréates d'Excelle Science de l'École Polytechnique sont : Chloé Archambault, Gaële Valbrun, Caroline Janelle, Valérie Bouchard et Élizabeth Michaud.
De g. à d. deuxième rangée : Geneviève Senécal-Léonard, Émilie L'italien Le Blanc, Elyse Hamel, Fanny Lalonde Lévesque et Marie-Lyne Monette.


Soulignons que la Chaire Marianne-Mareschal de l'École Polytechnique de Montréal a offert cette année encore, de concert avec la Chaire CRSNG/Industrielle-Alliance pour les femmes en sciences et génie au Québec, le prix Stage dans un laboratoire universitaire. La professeure Nathalie de Marcellis-Warin de Polytechnique était présente pour remettre le prix à Caroline Janelle, étudiante en génie électrique à l'École.


De g. à d. : Nathalie de Marcellis-Warin, professeure à Polytechnique, et Caroline Janelle, récipiendaire du prix Stage dans un laboratoire universitaire.

Profil des lauréates

Chloé Archambault
Prix Environnement du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs

Catastrophique. C'est ainsi que Chloé Archambault qualifie la sous-représentation féminine en sciences. Mais cette future ingénieure physicienne s'attelle à renverser la vapeur. Bénévole pour la Chaire Marianne-Mareschal de l'École Polytechnique - qui promeut le génie auprès des femmes - et marraine d'une cégépienne, elle contribue à rassurer les trop nombreuses étudiantes qui, par crainte ou par méconnaissance du domaine, n'osent pas s'inscrire en génie. « Une profession qui a tant besoin d'une vision différente. »

Curieuse de nature, Chloé se passionne depuis toujours pour les mathématiques et la physique. Au secondaire, elle a construit un véhicule fonctionnant à l'énergie éolienne dans le cadre du Défi génie inventif. Et, au cégep, elle a conçu des engins capables de s'échanger une balle de ping-pong - qui a valu à son équipe le prix du design, à la finale provinciale du concours Science on tourne!, pour son aspect révolutionnaire et son harmonie visuelle. 

Après avoir décroché la note parfaite de 4 pour son baccalauréat en génie physique obtenu ce printemps, Chloé enchaînera avec une maîtrise en simulation numérique de nanostructures. Elle compte ensuite se lancer dans la recherche et le développement de matériaux quantiques au sein d'une entreprise de pointe, au service de l'environnement. Une cause qui lui tient à coeur. « Nous faisons sans doute face aujourd'hui au plus grand défi de l'histoire de l'humanité avec le réchauffement de la planète, dit-elle. Dame Nature nous envoie un ultimatum : il est impérieux de mettre fin à notre comportement autodestructeur. » Armée de sa formation, elle compte mener le combat.

Valérie Bouchard
Prix Excelle Science du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport

Un ingénieur peut faire du ballet, de la danse, du patin et aimer le rose! Voilà ce que Valérie Bouchard veut faire comprendre à tous. « Je veux changer le stéréotype de la femme ingénieure qui ne soigne pas son apparence, dit-elle, et montrer qu'un ingénieur peut être aussi bien un homme qu'une femme. »

Étudiante en génie industriel, Valérie déplore l'image peu attirante que la télévision et le cinéma transmettent des femmes étudiant en sciences. « Souvent présentées comme des personnes renfermées et portant des lunettes, elles ne font jamais partie du clan des filles populaires et n'attirent pas les garçons, observe-t-elle. Et le soir, au lieu de s'amuser entre amis, on les représente dans des groupes d'études ennuyants. » Bref, rien de très sexy!

Son parcours à elle est autrement plus glamour. Patineuse artistique de compétition, Valérie a atteint le niveau TRIPLE OR à l'âge de 17 ans - après des années de travail acharné. Au collégial, elle fait néanmoins un grand saut... et décide de prioriser ses études. Après un DEC en sciences de la santé, elle a toutefois mis quelque temps à trouver sa vocation. D'innombrables « portes ouvertes » universitaires lui ont finalement permis de se brancher sur le génie industriel. « C'est vraiment ma place car je peux y exercer ma logique et ma créativité. »
Valérie n'a pas accroché ses patins pour autant. Entraîneuse professionnelle à Patinage Canada, elle sait qu'elle doit beaucoup à son sport. « Il m'a appris à persévérer malgré les mauvais résultats et les chutes, et m'a forgé une force mentale exceptionnelle. »

Élizabeth Michaud
Prix Excelle Science du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport

Un joli doublé! Durant son stage dans une grande entreprise cosmétique, Élizabeth Michaud avait pour mission de trouver une technologie destinée à réduire les déchets de l'usine. Non seulement cette apprentie ingénieure chimiste y est-elle parvenue, mais sa solution permet, de surcroît, de diminuer les émissions de CO2 de l'établissement!

Il faut dire que la sensibilité environnementale d'Élizabeth ne date pas d'hier. C'est même très précisément en 3e secondaire qu'elle y a été éveillée, lorsque l'un de ses professeurs a évoqué les agissements néfastes d'une multinationale américaine. « Cette compagnie arrosait quotidiennement ses champs de bananes avec des pesticides toxiques pendant que les travailleurs cueillaient les fruits!, s'indigne-t-elle encore aujourd'hui. Pour éviter que de telles horreurs se reproduisent, j'ai dès lors décidé de jouer un rôle de premier plan dans la société de demain. »

La sous-représentation des femmes dans les professions scientifiques et technologiques est un autre motif d'indignation pour Élizabeth. « Cette réalité est encore plus criante dans les milieux très compétitifs que sont les chaînes de production et les grandes entreprises à productivité élevée », a-t-elle pu remarquer durant ses stages d'études, y compris durant celui effectué au sein du groupe fabriquant des produits cosmétiques... essentiellement destinés à la gent féminine! Aux yeux de la future ingénieure, les dirigeants masculins ne sont toutefois pas les seuls à devoir agir pour faire évoluer les mentalités. « Ils devront également y être incités par les femmes. » On peut compter sur Élizabeth pour être de celles-là.

Caroline Janelle
Prix Stage dans un laboratoire universitaire de la Chaire CRSNG/Industrielle-Alliance pour les femmes en sciences et génie au Québec et la Chaire Marianne-Mareschal de l'École Polytechnique de Montréal

En dépit des pressions de son entourage et d'offres d'admission dans deux facultés de médecine, Caroline Janelle n'a pas renoncé à sa passion première : le génie électrique. « J'ai toujours eu un intérêt pour les sciences, en particulier pour les mathématiques et la physique, dit-elle. Aimant aussi le concret, le travail manuel et de terrain, le génie était fait pour moi. »

Vaste et varié, le génie électrique peut lui ouvrir les portes de l'électronique, des télécommunications, des énergies renouvelables et de l'aérospatiale - autant de domaines qui la fascinent. Si elle n'est pas encore branchée sur sa spécialisation future, le stage dans un laboratoire universitaire qu'elle gagne aujourd'hui l'aidera à faire un choix éclairé. « Cela me donnera la chance d'expérimenter en format réel le travail d'une équipe de chercheurs et d'en comprendre la dynamique. » Ce stage lui permettra de gagner en confiance afin d'évoluer dans un milieu encore dominé par les hommes.

Rien ne sert d'agir comme un homme pour faire sa place, estime Caroline. « Il faut au contraire assumer sa féminité et profiter pleinement de ses différences. » À ses yeux, la sous-représentation des femmes en sciences et technologies est déplorable, compte tenu des excellents résultats scolaires de nombre d'entre elles. « Ne serait-il pas logique de voir davantage de personnes brillantes, douées et persévérantes dans ces domaines? » demande-t-elle. Avec sa détermination et son sens du leadership, gageons que Caroline en électrisera plus d'une! 

Fanny Lalonde Lévesque
Prix du ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation

Pendant ses premiers cours d'informatique au secondaire, Fanny Lalonde Lévesque a été initiée à la sécurité des systèmes d'information. Curieuse de nature, l'adolescente s'est alors amusée à expérimenter différentes techniques de piratage. « Je n'étais pas consciente, à l'époque, de la portée illégale de mes actes, raconte-t-elle. Sur les conseils de mon fournisseur d'accès, j'ai cessé ces pratiques! » Mais le virus de l'informatique l'avait bel et bien contaminée : après avoir complété un bac en génie logiciel, Fanny est actuellement inscrite au programme de maîtrise de recherche en génie informatique.

Son coup de coeur pour les ordinateurs n'a cependant jamais effacé ses penchants artistiques. Ni son imagination. Tout au long de ses études collégiales en sciences pures et appliquées, Fanny a donc poursuivi sa formation en beaux-arts. Combinant ses deux passions - l'art et l'informatique - le programme de génie logiciel, avec concentration multimédia, s'est ensuite tout naturellement imposé à elle.

Son secret pour s'épanouir dans un milieu à prédominance masculine? Le respect de soi-même. « Je suis restée authentique tout en ayant confiance en mes capacités. » À la fois impliquée dans ses études et dans le milieu universitaire, Fanny est reconnue pour nombre de ses réalisations. En plus d'avoir représenté Polytechnique lors d'une compétition internationale en France, elle n'a de cesse de promouvoir les sciences auprès des jeunes filles - que ce soit dans des camps de jour ou au sein de la Chaire Marianne-Mareschal. Elle compte aussi les sensibiliser à la sécurité informatique... Et à déjouer les pirates!

Elyse Hamel
Prix Excelle Science du ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation

Parents, notez bien ceci : amener votre enfant au bureau peut avoir des conséquences inattendues. Elyse Hamel en témoigne. C'est en déambulant dans l'impressionnante usine de pâtes et papiers où travaillait son père qu'elle a eu le déclic pour le génie. « Ces simples visites ont vite nourri ma curiosité », raconte-t-elle. L'enthousiasme de ses professeurs de chimie - qu'elle a toujours gardé en mémoire - a fait le reste. « En me transmettant leur passion, ils ont eu une influence majeure sur mon choix : le génie chimique était sans aucun doute le programme idéal pour moi. »

En plus d'aimer la discipline proprement dite, Elyse apprécie la créativité qu'exige son futur métier. « Il faut toujours trouver les meilleures solutions d'optimisation et d'économie d'énergie possible, dit-elle, et se préparer aux imprévus. » Si le monde du génie chimique ouvre sur une multitude de champs attrayants - du biomédical à la plasturgie en passant par la pétrochimie - c'est dans l'énergie et l'environnement que Elyse a choisi de se spécialiser.

Son ambition : oeuvrer dans le domaine du traitement des eaux, des effluents et de la recherche pour les énergies durables. « L'environnement est un enjeu actuel de première importance, observe-t-elle. Il faut continuer à développer de plus en plus de procédés écologiques - comme les biocarburants ou les bioplastiques à base d'amidon plutôt que de pétrole. » Vive la chimie verte!

Émilie L'italien Leblanc
Prix Excelle Science du ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation

On ne dira jamais assez le rôle de l'encadrement familial dans le désir de poursuivre des études. Émilie L'italien Leblanc l'affirme d'emblée : ce sont ses parents qui lui ont inculqué la volonté de se dépasser sur le plan personnel et scolaire. Ce solide bagage, étayé par une facilité et un plaisir à apprendre, lui a permis de traverser avec aisance et confiance en elle le secondaire, le collégial et maintenant l'université.

Douée pour les sciences comme pour la musique, Émilie s'est bien gardée de vivre égoïstement ses passions. En plus d'enseigner le piano, elle a été monitrice scientifique au camp de jour Folie technique, de l'École Polytechnique (visant à démystifier la science auprès des jeunes), et donné des ateliers dans des écoles primaires et secondaires de Montréal.

Le génie mécanique dans tout ça? Émilie a choisi ce programme parce qu'il accorde une large part à sa matière favorite - les maths - et débouche sur une multitude de domaines passionnants. « Les champs de travail sont très variés, dit-elle. Depuis la conception d'équipements ou la construction d'infrastructures, jusqu'à l'entretien ou le design de composantes de bâtiments. »

Si elle déplore la sous-représentation des femmes en sciences et technologies, la réfléchie Émilie estime que la situation évolue de façon encourageante. Selon elle, tant les professions concernées que les gouvernements, institutions d'enseignement et organisations doivent faire leur part pour les encourager à joindre ces domaines. « Il faut notamment imaginer des solutions originales pour améliorer la conciliation travail-famille, dit-elle, afin de contrer ce frein potentiel à l'équité homme-femme. »

Geneviève Senécal-Léonard
Prix Excelle Science du ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation

Dès sa première journée de cours, Geneviève Senécal-Léonard s'est sentie chez elle en génie civil. « Tout était fait sur mesure pour moi : la discipline comme les professeurs ou les élèves. » Digne petite-fille d'un ingénieur civil renommé, l'héritage familial a influé sur son choix. « Mon grand-père a su me transmettre sa passion à sa façon. »

Pas question pourtant de pratiquer son métier à l'ancienne! Attirée par le monde des transports - qui recèle à ses yeux les opportunités les plus innovatrices - Geneviève compte y oeuvrer en misant sur le développement durable. « Je souhaite incarner la nouvelle génération d'ingénieurs, soucieux de ne pas répéter les erreurs du passé, plus conciliateurs et sensibilisés aux enjeux du Québec du 21e siècle. » Un exemple? « Si je travaillais à la conception du nouveau pont Champlain, je défendrais ardemment l'implantation d'un train léger. »

Pour tailler sa place dans un milieu masculin, Geneviève croit que trois qualités sont essentielles : confiance en soi, audace et ténacité. Elle conseille d'éviter d'adopter la méthode de travail des hommes, pour miser sur la complémentarité. « Notre manière de réfléchir est très différente de la leur, dit-elle. Et les hommes apprécient cet apport à leur façon de faire. »
Soucieuse d'intégrer les uns et les autres, elle sait insuffler un climat de travail agréable à son équipe. Son sens de l'organisation lui vaut d'ailleurs d'être reconnue comme une leader par ses coéquipiers. Parlant de travail d'équipe, remisez vos préjugés! « La dimension sociale, les rapports humains sont essentiels en génie, assure Geneviève. Même si l'on n'en entend jamais parler avant d'y étudier! »

Gaële Valbrun
Prix Excelle Science de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec

Où est le génie civil? « Il est partout! », répond sans hésiter Gaële Valbrun. « Nos déplacements, l'eau que nous utilisons, l'air que nous respirons, les lieux où nous travaillons, où nous habitons... tous ces sujets sont étudiés en génie civil, dit-elle. Il est omniprésent dans la vie quotidienne. » Élément clé de notre société, c'est aussi un domaine en constante évolution, ajoute la jeune femme, intarissable sur son futur métier, qu'elle souhaite exercer dans le secteur des transports.

Captivée depuis l'enfance par l'aspect technique et concret des choses, Gaële a plus d'une fois exaspéré ses parents en décortiquant les jeux qu'ils lui offraient. « J'étais toujours curieuse de savoir comment ils fonctionnaient! » Conscients de ses goûts et aptitudes, papa et maman ne l'en ont pas moins toujours encouragée à poursuivre une carrière en sciences, sans jamais lui laisser entendre qu'une fille avait moins de chances d'y parvenir qu'un garçon.

Ses premiers pas à l'École Polytechnique ont pourtant été ardus. Non seulement parce que Gaële, originaire d'Haïti, venait à peine d'immigrer au Canada et devait s'adapter à un tout nouvel environnement, mais aussi parce que la jeune fille devait affronter le stress du début de sa formation. « Les premiers mois, je me sentais désemparée, raconte-t-elle. Je me disais que je n'y arriverais jamais et qu'il valait mieux abandonner. » Elle n'a cependant pas lâché - prenant pour modèle une finissante de Polytechnique rencontrée le jour de son initiation. « Comme elle, je me suis adonnée à mes études de façon assidue et j'ai toujours réussi mes cours avec brio. » Gageons que son bel élan en transportera plusieurs autres!

Marie-Lyne Monette
Prix du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport

Comment les bateaux flottent-ils? Pourquoi est-ce que tout ce qui monte redescend? Comment notre univers fonctionne-t-il? Depuis toute petite, Marie-Lyne Monette s'interroge sur le monde. « Tous ces questionnements ont éveillé en moi une soif de savoir, dit cette future ingénieure civile, et ont développé mon appétit pour les sciences. »

Marie-Lyne garde notamment un souvenir très vif de sa 5e secondaire, alors qu'elle étudiait en concentration sciences. Les travaux scolaires réalisés à cette époque l'ont marquée à vie - à commencer par la conception d'une maison écologique. Si elle souhaite devenir ingénieure civile, c'est d'ailleurs dans le but d'imaginer - comme elle s'y était initiée à l'école - des bâtiments visant le développement durable.  « Les problèmes environnementaux me préoccupent beaucoup, souligne-t-elle. Et je tiens à contribuer à la sauvegarde de la planète. »

Sa première expérience sur le terrain - comme surveillante de chantier à la ville de Brossard - lui a permis de valider sa capacité à s'intégrer dans un milieu de travail majoritairement masculin. « Le leadership, la confiance en soi, l'écoute, le sens des responsabilités, l'honnêteté et le respect sont des qualités et des valeurs qui m'ont permis de faire ma place. »

Si l'école doit valoriser davantage les professions scientifiques et techniques auprès des filles, la sensibilisation doit commencer à la maison, croit Marie-Lyne. « Certains parents ont encore une vision très sexuée des métiers, déplore-t-elle. Pourtant, il n'y a ni métiers d'hommes ni métiers de femmes : seulement une façon plus féminine ou plus masculine d'aborder le travail. » Un message à diffuser sans modération, tant auprès des jeunes filles que de leurs papas et mamans!


L'École Polytechnique tient à féliciter les lauréates et leur souhaite le meilleur succès dans leur cheminement professionnel.

Pour en savoir plus
http://www.mels.gouv.qc.ca/chapeaulesfilles/
Communiqué de presse

Photos : François Nadeau

 


 

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