
Le Magazine de Polytechnique Montréal
Virginie Francoeur, professeure adjointe au Département de mathématiques et de génie industriel
Rencontre avec de nouveaux professeurs

Poétesse, romancière et essayiste, Virginie Francoeur multiplie les projets. Titulaire d’une maîtrise en développement organisationnel de HEC Montréal et d’un doctorat en management de l’Université Laval, elle s’est jointe à Polytechnique Montréal en juin dernier pour y mettre à profit son expertise en responsabilité sociale et environnementale des entreprises.
Comment votre expertise profitera-t-elle à la communauté de Polytechnique Montréal ?
Les ingénieurs vont être amenés à prendre de plus en plus de décisions qui impliquent des enjeux environnementaux et humains. Mon rôle est notamment de les sensibiliser à ce sujet. L’idée, c’est de briser les silos et considérer des schèmes de pensée qui sont peut-être différents de ceux auxquels on est habitué.
Sur quelles questions portent vos propres recherches ?
J’ai deux grands thèmes. En plus des enjeux éthiques liés à l’environnement et à l’humain en contexte de changement organisationnel, je m’intéresse à la transversalité des connaissances, c’est-à-dire à la possibilité d’intégrer des approches issues des sciences sociales dans celles de sciences dites « dures » comme le génie.
Vous avez publié cinq ouvrages, dont un roman, au cours des dernières années. Quelle place prendra l’écriture pour vous ces prochaines années ?
Présentement, je consacre surtout mon temps à ma carrière universitaire. Cela dit, je suis encore proche du monde artistique et j’espère m’impliquer dans des projets qui permettent aux mondes du génie et de l’art de se retrouver. Je viens de terminer la coscénarisation d’un documentaire qui sera tourné cet été et qui portera sur la vie de mon père, le chanteur et poète Lucien Francoeur.
L’écriture a toujours coulé dans mes veines et elle est là pour de bon.