
Le Magazine de Polytechnique Montréal
Maxime Lamothe, professeur adjoint, Département de génie informatique et de génie logiciel
Rencontre avec de nouveaux professeurs
Maxime Lamothe a étudié les systèmes de construction de logiciels en tant que chercheur postdoctoral avec le Software REBELs Lab de l'Université de Waterloo. Sa thèse de doctorat, menée à l'Université Concordia, portait sur la réduction des écarts de connaissances entre les utilisateurs et les développeurs d'API (interfaces de programmation d’applications) logicielles. Ses principaux intérêts de recherche portent notamment sur les interfaces API, la détection de bogues, les performances du logiciel et les systèmes de construction de logiciels. Il a été nommé professeur adjoint à Polytechnique en juin 2021.

Quels sont vos projets actuels à Polytechnique?
Je suis à la recherche d’étudiants à la maîtrise et au doctorat passionnés par le génie logiciel.
Je souhaite aussi développer un cours pour les cycles supérieurs sur la conception des interfaces API. C’est un important aspect de la programmation qui mérite d’être enseigné en profondeur.
Que souhaitez-vous offrir à vos étudiants?
Je veux leur montrer de façon concrète comment utiliser la programmation. Présentement, je donne un cours d’introduction à la programmation aux étudiants qui étudient dans d’autres domaines du génie que le génie électrique, informatique ou logiciel. Toutes les disciplines du génie peuvent en effet bénéficier de l’expertise du génie logiciel. La robotique, les serveurs des grandes banques, les hôpitaux, les systèmes rattachés aux centres d’appel de police et de pompiers sont de très bons exemples.
Aussi, je veux enseigner aux étudiants qu’un ingénieur logiciel ne se limite pas à faire de la programmation. L’architecture du logiciel, le calcul des risques, la sécurité et la performance sont d’autres aspects importants de notre profession.
Comment voyez-vous l’avenir de l’ingénieur logiciel avec l’actuel boum numérique?
Difficile de prédire l’avenir, mais je crois que le boum va continuer. Nous sommes en train de moderniser ce qui existait avant, et pour cela, nous utilisons l’informatique et les logiciels. Nous avons donc besoin de gens qui savent programmer. À Montréal, l’industrie de l’intelligence artificielle se porte bien. Les entreprises du secteur essaient de créer le prochain « Google ». Il y a quelque chose de spécial à l’idée que nous participons à cette évolution.