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Marie-Ève Bernard O'Breham: un parcours, deux passions

La relève en vedette

Par Meryl Gilgenkrantz
18 juin 2022 - Source : Magazine Poly  | VersionPDFdisponible (Été 2022)
18 juin 2022 - Source : Magazine Poly
VersionPDFdisponible (Été 2022)
La joueuse de soccer Marie-Ève Bernard O’Breham
Marie-Ève Bernard O’Breham, défenseure au soccer féminin


La défenseure vedette et nouvellement diplômée en génie électrique, Marie-Ève Bernard O’Breham, a conclu de superbe façon sa carrière de joueuse de soccer chez les Carabins. L’étudiante-athlète revient sur cette double vie qu’elle mène depuis son plus jeune âge.

Marie-Ève Bernard O’Breham a commencé à se passionner pour le soccer vers l’âge de cinq ans, quand ses parents l’ont initiée à plusieurs sports. « L’histoire classique d’une enfant débordante d’énergie, s’amuse Marie-Ève. C’est un sport complet qui combine de la stratégie, comme un jeu d’échec, et de la pratique, j’ai tout de suite accroché.nbsp;» Une passion qui n’a depuis cessé de rythmer son quotidien.

Dès le secondaire, elle intègre le Centre national de haute performance, avant de poursuivre un parcours sport-études au cégep. Les compétitions nationales et les stages de perfectionnement s’enchaînent alors pour la jeune athlète. Fille et soeur d’ingénieurs, Marie-Ève rejoint les bancs de Polytechnique en 2017, en génie électrique. « Polytechnique m’a permis d’étudier dans le domaine qui me plaît, et de rejoindre l’équipe des Carabins. Je trouvais qu’il était important de continuer à concilier ces deux sphères de ma vie », rapporte-t-elle.

Pour la jeune femme, pourtant habituée à jongler entre sport et études depuis toujours, s’adapter au rythme de l’université a été un défi. «nbsp;Cela m’a pris un peu de temps pour prendre mes marques et trouver un équilibre entre les études, le sport et une vie sociale. Il faut apprendre à établir ses priorités, accepter de faire des erreurs et parfois de moins bien performer dans une des sphères. Cela prend une certaine discipline aussi d’aller s’entraîner, peu importe le temps qu’il fait, puis de rentrer faire ses devoirs. Mais cela en vaut la peine! » sourit Marie-Ève.

Une discipline qui a profité à l’ancienne capitaine, surnommée «nbsp;la généralenbsp;» par ses coéquipières, qui a clôturé son passage aux Carabins avec tous les honneurs. L’année dernière, elle a été couronnée athlète féminine de l'année et athlète de l’année en soccer féminin des Carabins, deux nominations qui s’ajoutent à son palmarès déjà bien rempli. De ces cinq dernières années, la défenseure garde un souvenir rempli de victoires et de beaux succès. « Au-delà des performances, j’ai fait des rencontres incroyables qui m’ont fait évoluer. J’ai eu la chance de découvrir des personnes issues d’autres cultures et d'autres programmes universitaires. Cela m’a permis de m’ouvrir à de nouveaux horizons, déclare-t-elle, avant d’ajouternbsp;: Au soccer, j’ai réalisé que le succès vient quand tu trouves un équilibre entre l’humilité et la confiance, c’est très utile aux études comme au travail. On peut apprendre de tout et de n’importe qui, mais il faut aussi avoir confiance en ses moyens. »

Aujourd’hui, la jeune diplômée étudie les possibilités qui s’ouvrent à ellenbsp;: poursuivre une carrière professionnelle en Europe, ou encore se concentrer sur les énergies renouvelables et les technologies nouvelles. «nbsp;Il y a tant de possibilités, je verrai où le vent me mène », conclut-elle.

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