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Laurence St-Germain, étoile des neiges

La relève en vedette

Par Catherine Florès
10 mai 2022 - Source : Magazine Poly  | VersionPDFdisponible (Été 2022)
10 mai 2022 - Source : Magazine Poly
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La skieuse et étudiante en génie biomédical Laurence St-Germain, qui compte deux participations aux Jeux olympiques, ne se considère pas comme une personne très compétitive. Pour elle, skier est avant tout un plaisir, et même une fête. Il lui est parfois arrivé en compétition de dévaler les pistes en chantonnant des chants de Noël, se souvient-elle. « En revanche, je suis très orgueilleuse! Et je cherche toujours à m’améliorer et à donner le meilleur de moi-même. »

Comme beaucoup d’athlètes, elle a découvert très tôt sa passion : « J’avais trois ans quand je suis montée pour la première fois sur des skis et cinq ans à mes premières compétitions », rapporte-t-elle. Elle est partie étudier avec son frère à l’Université du Vermont en 2014, afin d’intégrer l’équipe de ski alpin de l’établissement. Elle en est devenue la première skieuse à réussir le doublé slalom et slalom géant aux Championnats de la NCAA. Durant ses études aux États-Unis, elle s’est aussi jointe à l’équipe canadienne de ski alpin et a terminé les saisons 2015-2016 et 2016- 2017 à la deuxième place du classement de slalom de la Coupe Nor-Am.

« J’ai obtenu un baccalauréat en informatique à l’Université du Vermont en 2019. Mais je voulais compléter ma formation avec un aspect lié aux sciences de la santé. Le baccalauréat en génie biomédical de Polytechnique correspondait à mes aspirations », explique la skieuse qui a commencé ses études à Polytechnique la même année. « Concilier mes études et ma carrière sportive exige beaucoup d’organisation et de discipline. Mais faire partie des Carabins internationaux m’est d’une grande aide. En facilitant l’organisation des cours, ce programme permet de diminuer le stress. »

Laurence St-Germain a descendu ses premières pistes olympiques à Pyeongchang, en Corée du Sud, en 2018, où elle a terminé 15e en slalom. « C’était un rêve qui se réalisait! Je me souviens de l’excitation ressentie juste avant l’épreuve. J’avais très hâte de chausser mes skis », évoque-t-elle. En 2019, elle a fait son entrée aux Championnats du monde FIS et s’y est illustrée comme meilleure Canadienne en slalom, épreuve à laquelle elle a terminé sixième. La saison suivante, elle s’est classée parmi les cinq premières sur le circuit de la Coupe du monde, puis en 2020-2021, elle a obtenu une huitième au classement général en slalom. Aux Jeux olympiques de Beijing cette année, elle s’est classée 17e en slalom. « Cette fois, l’ambiance était très différente à cause de la pandémie. Nous, les athlètes, devions demeurer en isolement. Il n’y avait pas la foule de spectateurs qui créent habituellement l’effet de liesse. Mais l’adrénaline était quand même au rendez-vous sur la piste. »

L’étudiante vise la concentration en robotique chirurgicale offerte dans son programme de baccalauréat, qui lui permettrait de marier de façon idéale ses deux formations. « Et je me sens déjà motivée pour les prochains J.O. », déclare-t-elle.

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