Ces dispositifs s’annoncent comme le nouvel horizon de la bioélectronique. Ils promettent, par exemple, des applications telles que des capteurs adhérant directement aux tissus biologiques, aux cellules ou aux organes pour surveiller leurs signaux.

La fabrication de dispositifs électroniques sur un substrat flexible est un des défis scientifiques que cherche à résoudre l’équipe du Pr Cicoira. Ainsi, Shiming Zhang, étudiant au doctorat, consacre son projet au développement d’un procédé à base de photolithographie qui permet de créer des motifs sur des films de polymères conducteurs déposés sur des substrates pliables et étirables. Il utilise pour cela des matériaux biocompatibles et vise un procédé respectueux de l’environnement. Les dispositifs qu’il obtient conservent leur stabilité après plusieurs mois d’immersion dans l’eau, ce qui les rend compatibles avec les tissus biologiques.

« Ce type de projet, estime le Pr Cicoira, permettra la création de systèmes électroniques capables de s’adapter aux mouvements du corps humain ». Pour ces travaux, le chercheur développe des collaborations avec des biologistes, des médecins, ainsi que des fabricants d’équipement biomédical ou de matériaux avancés.

Article du groupe du Prof. Cicoira paru dans Journal of Materials Chemistry C