On sera bientôt en mesure d’élaborer de nouveaux radars à ondes millimétriques à faible coût ou des systèmes de communications radio beaucoup plus simples et rapides que leurs contreparties conventionnelles », estime le Pr Christophe Caloz. L’équipe de ce pionnier des métamatériaux a déjà commencé à développer des puces de ce type pour répondre aux besoins de l’industrie des télécommunications. « Les possibilités offertes par les métamatériaux dans ce domaine paraissent illimitées » affirme le chercheur.

Les métamatériaux sont des structures artificielles dont les comportements vis-à-vis des ondes électromagnétiques sont sans équivalent dans la nature. À cet égard, ils représentent l’avenir du domaine des radiofréquences. Le Pr Caloz se penche en particulier sur le développement de métamatériaux de deuxième génération, composés de molécules artificielles structurées à des échelles microscopiques, nanoscopiques et atomiques. Ces molécules comprennent des nanostructures comme des feuilles de graphène, des tubes de carbone, ainsi que des nano-particules magnétiques.

Le Pr Caloz intègre ces métamatériaux à des antennes, ainsi qu’à des routeurs et à des transmetteurs de télévision, mais également dans des systèmes de communication sans fil offrant des débits jamais été atteints jusqu’ici.