Selon ICI Radio-Canada et le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), chaque Canadien utilise en moyenne deux rouleaux de papier hygiénique par semaine. À 37 millions de personnes au pays, près de 4 milliards de rouleaux seraient donc envoyés aux égouts chaque année.
Des scientifiques ont examiné l'alimentation des Québécois sous la loupe du climat afin d'en dresser le portrait le plus fidèle à ce jour. Leur ambition : aider les citoyens, les entreprises, les villes et les gouvernements à faire des choix éclairés. Les publications spéciales du Devoir et Unpointcinq dévoilent en exclusivité les résultats de ces travaux de recherche menés par une équipe du CIRAIG, le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services.
Entrevue de Laure Patouillard, coordonnatrice scientifique et analyste au Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG).
L'élevage des bovins émet beaucoup de gaz à effet de serre (GES), dont les principales sources sont la production de leur nourriture, le méthane généré par la digestion et les rejets provenant du lisier, explique Dominique Maxime, associé de recherche au Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), associé à Polytechnique Montréal.
Les experts du Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG) de Polytechnique Montréal estiment que la fabrication des VE induit une forte empreinte écologique.
« Quand on parle de télétravail, c'est sûr que ça repose en grande partie sur l'accès à des technologies numériques qui vont utiliser Internet, et on l'oublie souvent, mais le numérique, ce n'est pas juste virtuel : ç'a des impacts environnementaux réels », souligne Laure Patouillard, postdoctorante au Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG).
Pour évaluer les émissions de GES liées à la mise en place de son projet, GNL Québec a fait appel au Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG). Le résultat : plus de 7 millions de tonnes de CO2 seraient générées annuellement par le projet.
Selon Dominique Maxime, associée de recherche au Département de génie chimique de Polytechnique Montréal et chercheur au Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), « C’est un défi d’importer des produits maraîchers (...). Il faut que les fruits et légumes arrivent à destination en ayant l’air d’avoir été récoltés le matin même. On doit donc les réfrigérer tout au long du transport, ce qui ajoute à la quantité de GES produits. ».
Selon le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), une famille québécoise peut éviter d’émettre 1 643 kg d’équivalent CO2 sur une année en ne jetant plus d’aliments à la poubelle.