Sarah Dorner, spécialiste en génie hydraulique de l'École Polytechnique, a affirmé n'être « pas du tout à l'aise » avec la conclusion selon laquelle les changements climatiques réduiront les crues printanières dans le Sud du Québec.
Cette étude d'envergure sera menée en vertu du Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP) et regroupe donc sept partenaires municipaux, ainsi que Polytechnique Montréal, qui aura pour rôle d'effectuer l'analyse technique de vulnérabilité des sources.
Pour Sarah Dorner, professeure agrégée au Département des génies civil, géologique et des mines de Polytechnique Montréal, il ne fait aucun doute que la hausse des températures agit sur la qualité de l'eau : « Quand il fait chaud, les cyanobactéries se développent plus facilement. Les microorganismes pathogènes sont favorisés. Le réchauffement a un impact sur les sources de contamination ».
Pour Sarah Dorner, professeur à Polytechnique Montréal, la Ville est «sur la bonne voie». Selon elle, un des défis sera de faire analyser la vulnérabilité des prises d’eau potable et de déterminer comment développer le territoire pour réduire les rejets qui ont un impact sur la biodiversité et sur les municipalités en aval.
Au cours de sa carrière, Sarah Dorner, membre de la Chaire industrielle en eau potable et professeure agrégée au Département des génies civil, géologique et des mines à Polytechnique Montréal, a vu de nombreux programmes environnementaux perdre leur financement.