Portraits génielles | Futur étudiant

Elles foncent pour les sciences

Dans cette section, GéniElles te présente des femmes dont les parcours sont une source d’inspiration pour la relève qui aspire à une carrière scientifique.

Des étudiantes de tous les cycles d’études, des professeures et des diplômées de Polytechnique Montréal te partagent ce qui les a motivées à devenir ingénieures ainsi que des réalisations qui ont marqué leur parcours.

GÉNIE AÉROSPATIAL

Étudiante en génie aérospatial de Polytechnique MontréalCLÉO DELÊTRE

Étudiante au baccalauréat en génie aérospatial

« Je fonce pour les sciences parce qu’elles me permettent de comprendre les lois immuables de l’univers. »

« J’ai choisi de continuer mes études dans le domaine du génie aérospatial après avoir visionné le décollage de plusieurs fusées, tel que celui de l’équipage du Crew Dragon Demo-2 de SpaceX en juin 2020. Ces heures de visionnage m’ont fait comprendre que la meilleure façon d’unir ma passion pour les mathématiques et la physique à mon amour pour l’espace était d’étudier en aérospatiale. Polytechnique Montréal offre la meilleure formation francophone dans ce domaine au Canada. De plus, les opportunités sont multiples : sociétés techniques, stages, doubles diplômes, échanges à l’international, etc. Je m’assurais d’y trouver mon bonheur. D’ailleurs, dès le début de l’année, je me suis jointe à Oronos, une équipe multidisciplinaire dont l’objectif principal est de concevoir, fabriquer et exploiter des fusées haute puissance afin de représenter Polytechnique Montréal annuellement à la Spaceport America Cup (SA Cup), au Nouveau-Mexique¹. C’est une expérience enrichissante qui me permet d’en apprendre davantage sur la conception de fusées.

J’aspire à travailler dans ce domaine à la fin de mes études. J’aimerais participer à la conception de fusées qui permettront l’exploration spatiale. Il a été possible d’observer que les diverses explorations de l’homme ont mené à un changement dans ce monde améliorant à la fois notre qualité et notre espérance de vie.

Mon conseil pour moi-même (à 16 ans) : Crois en ton potentiel et mets tous les efforts possibles pour réaliser tes rêves, même ceux qui te semblent impossibles. »

1. oronospolytechnique.com 

Étudiante en génie aérospatial de Polytechnique Montréal

« Sur cette photo, j’étudie au 6e étage du pavillon Lassonde. Depuis mon arrivée, j’ai toujours aimé cet endroit. Entre la couleur des murs et les grandes fenêtres, c’est un endroit magnifique pour venir étudier entre deux cours! »​

 

ISABELLE FAVRETTI

Étudiante à la maîtrise en génie aérospatial

« Je fonce pour les sciences parce que c’est le moyen que j’ai choisi pour améliorer le quotidien de notre société actuelle et des générations futures. »

« Les sciences du génie, ça n’a jamais été une vocation ni même un plan de carrière. Ça a été une découverte! Je me souviens encore de ma dernière année de cégep, je me posais plein de questions, je ne savais pas quel programme universitaire choisir. Depuis mon secondaire, les sciences avaient toujours été le choix par défaut et je ne m’étais pas vraiment questionnée sur mes champs d’intérêt et le métier que je voulais faire plus tard.

Plusieurs de mes amis souhaitaient aller en mathématiques et en physique, je les ai donc suivis aux journées portes ouvertes. J’ai posé quelques questions sur les programmes et les perspectives d’emplois, mais l’aspect très théorique de ces domaines me rejoignait moins. Une navette parcourait le campus et permettait d’aller directement à Polytechnique Montréal, alors je me suis dit : pourquoi pas? C’est là que tout a commencé. En entrant dans le pavillon Lassonde, j’ai découvert un monde coloré, dynamique et riche de possibilités. Les étudiants étaient passionnés et les kiosques d’information, interactifs. Je suis tombée sous le charme de Polytechnique et c’est le seul établissement où j’ai fait parvenir mon dossier. Je venais de découvrir la profession d’ingénieure!

Pour ce qui est du choix de programme, j’ai opté, dans le doute, pour celui qui me semblait le plus général : le génie mécanique. Au final, c’est le génie aérospatial que j’ai choisi, par curiosité et pour repousser mes limites! Même si je ne connaissais pratiquement rien aux avions, j’ai adoré la formation. Cela dit, c’est vraiment le milieu de vie d’une qualité incomparable et bouillant d’initiatives étudiantes qui m’a fait vibrer. Je dis souvent aux futurs étudiants que Polytechnique est un endroit où tout est possible, où chaque projet peut voir le jour!

J’ai tellement aimé mon expérience que j’ai décidé de poursuivre mes études à la maîtrise recherche en génie aérospatial. Je travaille actuellement à améliorer les performances des moteurs d’avions civils à l’aide de la simulation numérique! Mes études me permettent de faire de la programmation au quotidien, un autre domaine d’intérêt développé à Polytechnique! »

«  Je travaille sur ma maîtrise de la maison! En ce moment, je lance plusieurs simulations numériques et j’en analyse les résultats en programmant des routines de post-traitement. Cela me permet d’obtenir des figures et des graphiques que je peux interpréter et comparer facilement.. »​

 

Victoria Butin

​Étudiante au baccalauréat en génie aérospatial

« Je fonce pour les sciences parce je souhaite contribuer au développement des avions de demain au sein d’une équipe passionnée. »

« J’ai trouvé ma vocation à l’âge de 15 ans, lorsque j’ai commencé à m’intéresser à l’aviation, puis à suivre des cours de pilotage d’avion pour obtenir ma licence de pilote privé. C’est à la lecture d’un article relatant la carrière extraordinaire d’une des rares femmes pilotes d’essai à Bombardier, soit Carole Pilon, diplômée de Polytechnique Montréal en génie mécanique, que j’ai découvert l’École et ses opportunités de parcours.

Je suis donc entrée au baccalauréat en génie aérospatial, où je pouvais enfin étudier le domaine qui me passionnait. Je me suis d’abord impliquée dans la société technique Avion Cargo, qui construit un modèle réduit d’avion en vue d’aller affronter d’autres universités aux États-Unis. Puis j’ai rencontré d’autres mordus d’aviation, avec qui j’ai cofondé le comité étudiant PolyAir, dont j’ai été la présidente durant 3 ans. Ce dernier a pour but de réunir tous les passionnés, tout en leur faisant découvrir les différents aspects du monde aérien (aviation civile, drones, planeurs, hydravions…) au travers d’activités de découverte, visites, conférences, cours de pilotage, etc.

J’ai réalisé mon premier stage sur la chaîne d’assemblage de Bombardier, durant la transition avec Airbus, et c’était impressionnant de visualiser les différentes étapes qui aboutissent à la construction d’un avion civil.Mon deuxième stage fut réalisé à Polytechnique Montréal dans un laboratoire de recherche qui collabore avec le motoriste Safran.

Mon rêve serait de travailler dans les essais en vol d’avions, pour allier mes habilités d’ingénierie et de pilotage, tout en ayant des journées dynamiques qui ne se ressemblent pas. »

«  Je suis arrivée en août 2019 à Toulouse dans le but de réaliser un double diplôme à l’ISAE-SUPAERO, pour me spécialiser dans les essais en vol. Cette photo a été prise à côté de Toulouse, dans la magnifique cité fortifiée de Carcassonne! J’adore voyager et découvrir de nouveaux endroits. »​

 

ilona nombalais

​Étudiante au baccalauréat en génie aérospatial

« Je fonce pour les sciences parce que j’aime apprendre et comprendre le fonctionnement de tout, je veux comprendre et améliorer le monde de demain. »

« Ce qui m’a tout d’abord intéressée est l’ingénierie, j’ai toujours beaucoup aimé les mathématiques, la physique et la chimie. Ma passion pour l’aérospatiale m’est venue en regardant de nombreux reportages sur l’astronaute français Thomas Pesquet. En déménageant à Montréal, je cherchais une université d’ingénierie avec un domaine aérospatial et avec autant de pratique que de théorie. Je me suis orientée vers Polytechnique parce qu’elle répond totalement à ces critères et est reconnue à l’international. J’ai aussi eu un vrai coup de cœur lors de ma visite aux portes ouvertes.

À la suite de ma première année, je me suis vraiment attachée à la vie étudiante très dynamique; d’une part par le grand nombre de sociétés techniques et comités qui la composent et d’autre part par l’ouverture des professeurs et du personnel, toujours très accessibles.

Dès ma deuxième session à Polytechnique, je me suis investie dans PolyOrbite, une société technique qui développe un CubeSat (nanosatellite), et Elikos, qui réalise un drone et participe à des compétitions. Je me suis aussi engagée dans les Associations étudiantes d’aérospatiale à Montréal (MSSA), qui organisent le Symposium spatial de Montréal, deux jours de conférences dans ce domaine.

Une réalisation dont je suis fière est la construction d’un drone dans le cadre du projet intégrateur 1, dès ma 2e session. Dans le cadre d’un cours de mon programme, nous avons aussi eu la chance de coder notre propre site web en groupe!

Si tu hésites encore à foncer dans une carrière d’ingénierie, sache que Polytechnique t’ouvre de nombreuses portes et opportunités que tu n’aurais jamais pu imaginer. Tu auras l’occasion de participer à des projets d’envergure et, pourquoi pas, d’en lancer un toi aussi! De l’ingénierie au marketing en passant par les relations publiques, à Polytechnique, il n’y a pas de limite pour t’investir et découvrir ce qui te passionne réellement. Alors, viens te joindre à la communauté polytechnicienne, tu ne seras pas déçue! »

« Cette photo me représente en train de réaliser un travail pratique lors d’un cours de méthodes expérimentales. Nous cherchons à calculer la vitesse d’un moteur (en jaune sur l’image), c’est pourquoi nous avons réalisé un circuit électrique qui est connecté avec un logiciel de l’ordinateur. Ceci représente vraiment les études d’ingénierie et les travaux pratiques que nous avons l’occasion de réaliser tout au long de notre cursus et qui nous permettent de faire du concret! »​

 

Florence Longpré

Étudiante au baccalauréat en génie aérospatial

« Je fonce pour les sciences parce que j’y trouve l’occasion de me dépasser et d’innover. »
 

​« Nouvelle à la Polytechnique, je décolle pour ma première année en génie aérospatial. Les sciences m’ont toujours passionnée, tant au secondaire qu’au cégep. Ce grand intérêt pour les sciences m’a naturellement menée vers le génie lorsque j’effectuais des recherches pour mon avenir.

Mais qu’est-ce que ça fait un ingénieur, au juste? C’est après être allée aux portes ouvertes de Polytechnique Montréal que j’ai compris ce qu’un ingénieur pouvait accomplir et que j’ai décidé de m’inscrire en génie aérospatial. Premièrement, mon attirance pour les mathématiques et la physique a certainement influencé mon choix, en plus du désir de me dépasser sur le plan personnel. Par ailleurs, ce programme est très polyvalent en raison de la quantité de domaines d’expertise dans lesquels on peut se spécialiser. Il est possible de travailler à la conceptualisation et à la construction de fusées, d’avions ou de tout autre type d’objets volants.

Finalement, j’ai atterri à la Polytechnique parce que sa formation est reconnue internationalement, mais également parce que sa vie étudiante déborde d’activités aussi diversifiées que les gens qui y étudient. Je souhaite éventuellement faire une maîtrise pour enseigner la physique au cégep, afin de pouvoir transmettre ma passion des sciences à d’autres jeunes. Faire une escale par le génie pour ensuite me diriger vers l’enseignement me permettra assurément de donner des exemples concrets à mes futurs élèves. J’espère aussi inciter les jeunes filles qui hésiteraient à aller dans un domaine comme le génie à se lancer sans aucune crainte. »

« Je suis en train d’étudier avec des amis au premier étage des pavillons Lassonde. J’aime bien cet endroit, car j’ai presque l’impression d’être dans la nature avec la lumière qui entre dans la pièce. C’est une place vivante, mais propice à la concentration et au travail d’équipe. »

GÉNIE BIOMÉDICAL

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie biomédical de Polytechnique MontréalMARIE-ÈVE FECTEAU

Étudiante au baccalauréat en génie biomédical

« Je fonce pour les sciences parce que je souhaite améliorer la qualité de vie des gens en développant de nouveaux appareils médicaux. »​


« Depuis que je suis petite, j’ai toujours été curieuse et j’adore comprendre comment les choses fonctionnent. En vieillissant, j’ai réalisé que les sciences m’intéressaient beaucoup, particulièrement la physique, les mathématiques et la biologie. Puisque j’avais des modèles d’ingénieurs dans mon entourage, comme mon père et mon grand-père, je savais que ce domaine d’études pourrait m’intéresser moi aussi. Tout comme eux, j’aimais me poser des questions sur tous les sujets.

Vers 16 ans, j’ai découvert le programme de génie biomédical de Polytechnique et j’ai immédiatement su que je voulais étudier dans ce domaine. C’était le programme parfait pour moi, puisqu’il permettait de regrouper toutes mes passions. Je pourrais inventer et développer des dispositifs, tout en ayant un impact positif sur la santé et la qualité de vie des gens. Puisque Polytechnique est l’une des seules universités près de chez moi qui offrent ce programme, et qu’elle m’a toujours attirée par sa vie étudiante dynamique, c’était une évidence pour moi d’y poursuivre mes études. Plus tard, j’ai assisté aux portes ouvertes de l’école, au cours desquelles s’est déroulée une conférence avec David Saint-Jacques. Son parcours m’a motivée énormément à foncer pour devenir ingénieure, et m’a confirmé que j’avais ma place dans ce domaine.

Après seulement une session à Polytechnique, mes attentes n’ont pas été déçues! J’ai appris énormément, j’ai rencontré des personnes incroyables et j’ai très hâte de m’impliquer davantage dans les différents comités et sociétés techniques. Durant mon baccalauréat, j’aimerais peut-être partir étudier pour une session à l’étranger, et éventuellement poursuivre mes études à la maîtrise. J’adorerais travailler à développer des prothèses et des appareils médicaux permettant aux gens de vivre en meilleure santé. Si je pouvais donner un conseil à la jeune femme de 16 ans que j’étais, je lui dirais de continuer à être motivée, déterminée et passionnée par tout ce qu’elle entreprend, et que même si le génie est un domaine d’études exigeant, elle a toutes les qualités qu’il faut pour relever ce défi. »

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie biomédical de Polytechnique Montréal

« Sur cette photo, je suis à la bibliothèque de Polytechnique. J’aime aller à cet endroit pour étudier entre mes cours, car ses grandes fenêtres offrent une vue sur la ville, et sa tranquillité me permet de rester bien concentrée quand je travaille. »

 

ANNE-MARIE PERRAS

Étudiante au baccalauréat en génie biomédical

« Je fonce pour les sciences parce que je souhaite contribuer à améliorer la qualité de vie des gens qui m’entourent. »​


« Les sciences m’ont toujours passionnée. En effet, depuis que je suis toute petite, je me questionne sur le fonctionnement de tout ce qui m’entoure. Toutefois, le métier d’ingénieur était plutôt flou dans ma tête, et c’est pourquoi l’idée d’étudier en génie m’est venue seulement un peu plus tard dans mon parcours scolaire. Au cégep, mon intérêt pour les mathématiques, la physique et la biologie s’est concrétisé et m’a poussée à lire sur différents programmes universitaires rejoignant ces différentes disciplines. C’est lorsque j’ai lu les caractéristiques du programme de génie biomédical à Polytechnique Montréal que j’ai su sur quelle voie je voulais m’engager. En effet, ce programme me paraissait avoir été conçu juste pour moi, car il rejoignait mon fort intérêt pour la biologie, mais venait également toucher aux mathématiques et à la physique, comme tout autre génie.

Étant maintenant à ma troisième année dans ce programme, je peux dire que je ne regrette pas du tout mon choix. Mon choix d’aller à Polytechnique plutôt qu’ailleurs s’est fait facilement, car ce programme ne se donne pas dans beaucoup d’universités. De plus, mon choix s’est concrétisé lorsque j’ai eu la chance de parler à certaines connaissances étudiant déjà à Polytechnique. Ces personnes m’ont parlé de la vie étudiante bourdonnante, et c’est ce qui a attiré mon attention. Effectivement, lors de mon entrée à cette école, j’ai pu observer qu’il y avait un très grand nombre d’opportunités d’implication pour tous les goûts. J’ai entre autres eu la chance d’intégrer la société technique PolyCortex, qui s’intéresse aux signaux électroencéphalographiques. J’ai également fait mon entrée dans l’équipe de Folie Technique, et c’est donc entourée d’autres animateurs que je me suis rendue dans des écoles primaires et secondaires afin de donner des ateliers scientifiques. Bref, j’ai pu voir que les sciences peuvent s’appliquer dans tellement de projets intéressants!

Suite à mon entrée à Polytechnique, j’ai compris que les sciences sont accessibles à tous, et que les occasions dans ce domaine permettent de s’épanouir, quel que soit le projet ou l’idée que nous avons en tête! »

« Cette photo a été prise lors d’un stage que j’ai réalisé à l’hôpital Sainte-Justine. Cette expérience m’a permis de découvrir le rôle de l’ingénieur biomédical en milieu hospitalier, ce qui m’a beaucoup plu! »

 

mouna benchekroun

Diplômée d'un double baccalauréat en génie biomédical - Polytechnique Montréal et Université de Technologie de Compiègne (France)

« Je fonce pour les sciences parce que je souhaite avoir une meilleure appréciation du monde qui nous entoure. »​

« J’ai quitté mon pays d’origine pour venir étudier à Polytechnique Montréal à l’âge de 17 ans, je me suis lancée vers l’inconnu avec la ferme intention de réussir. J’ai choisi cet établissement compte tenu de la panoplie de formations offertes, dans un éventail diversifié de domaines liés à l’ingénierie.

Cela dit, j’ai toujours été passionnée par les sciences techniques, et étant également attirée par la médecine, j’ai eu l’opportunité de combiner ces deux domaines d’intérêt à travers le programme de génie biomédical. Tandis que Polytechnique Montréal est l’une des rares universités au Canada à offrir cette formation, l’ouverture sur l’international dont elle fait preuve est une caractéristique qui a suscité mon intérêt, me permettant d’effectuer mon choix avec conviction.

De par sa polyvalence, la formation d’ingénieur permet de s’adapter à de nombreux secteurs d’activité industriels où, souvent, le savoir-faire et le savoir-être d’un ingénieur sont les plus appréciés. Elle permet de développer et de perfectionner des compétences d’analyse et de résolution de problèmes utiles non seulement à l’épanouissement professionnel, mais aussi, et surtout, à la croissance personnelle. En prenant du recul pour réfléchir aux enseignements acquis au cours de mon parcours universitaire, je réalise à quel point cette formation, avec tous les défis, les cours, les projets personnels et en équipe, les personnes rencontrées, m’a fait grandir.

Étant déjà étudiante internationale à Poly, j’ai eu l’opportunité de voir à quel point on apprend de ce genre de défis. J’ai donc décidé à ma 3e année de renouveler cette expérience pour en réapprécier les bienfaits en effectuant un double diplôme, ainsi qu’un 2e stage en France.

Comme j’aime les voyages, ceci était une occasion pour moi de joindre l’utile à l’agréable, de découvrir l’industrie biomédicale en France (et en Europe) tout en explorant de nouvelles cultures et de nouveaux environnements.

Durant ce stage, j’ai travaillé sur le développement d’une nouvelle approche de reconstruction d’imagerie gamma rapide, c’est-à-dire la production d’images médicales à partir de photons gamma reçus sur le détecteur. Cette expérience a su confirmer mon intérêt particulier à l’égard du traitement d’images et de signaux médicaux. J’ai donc décidé d’approfondir mes connaissances dans le domaine à travers un doctorat où je travaille sur la détection du stress en temps réel à partir de signaux physiologiques (comme la respiration, la pression sanguine…) et la gestion du stress dans des conditions de réalité virtuelle. »

« Cette photo a été prise durant une séance de tutorat pour des étudiants de première année. Le contact humain a toujours été important pour moi, enseigner est donc un moyen de rendre service, et me procure le plaisir de donner aux personnes autour de moi. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai entamé un doctorat, pour accéder au monde universitaire afin de transmettre le savoir que j’aurai récolté au fil du temps. »

 

VANESSA ANTONACCI-JOHNSON

Étudiante au baccalauréat en génie biomédical

« Je fonce pour les sciences parce que je désire contribuer à l'optimisation des technologies et des traitements médicaux au profit des patients et des cliniciens. »


« Lors de mon premier cours de biologie au secondaire, je me souviens d’avoir été ébahie par la sophistication et l’élégance de notre physiologie. C’est à ce moment que la science a réellement piqué ma curiosité. Cet intérêt pour les sciences m’a naturellement incitée à poursuivre mon parcours en sciences tout au long du secondaire pour me retrouver dans un programme de sciences enrichi au cégep. Bien que j’aie su que je voulais faire carrière en sciences, il m’a fallu de nombreuses recherches, plusieurs journées portes ouvertes et diverses conférences avec des étudiants universitaires pour découvrir le génie biomédical.

L’ingénierie biomédicale a instantanément attiré mon attention à cause de son interdisciplinarité. En fait, ce domaine unique fusionne les concepts de résolution de problèmes et de conception propres à l’ingénierie aux notions biologiques de la médecine pour faire progresser la technologie dans le domaine de la santé. Bien que des études en génie biomédical soient offertes dans d’autres universités, le programme de Polytechnique Montréal m’a particulièrement intéressée, car il maintient un bon équilibre entre la théorie et la pratique, ce qui est, à mon avis, une partie essentielle de l’apprentissage. Non seulement les notions théoriques apprises en classe sont concrètement appliquées durant les travaux pratiques, mais le programme inclut des projets intégrateurs annuels, permettant aux étudiants de mettre en pratique leurs bases théoriques et de développer davantage leurs compétences en gestion de projet et en résolution de problèmes. Entre autres, lors de mon premier projet intégrateur en tant qu’étudiante en génie biomédical, j’ai eu l’opportunité de concevoir un prototype robotique qui automatise la correction chirurgicale de la scoliose. C’était un projet assez impressionnant! En plus de la diversité de la formation offerte, l’abondance de sociétés techniques, de comités étudiants et d’événements divertissants à Polytechnique Montréal permet une vie étudiante très diversifiée et complète.

Au cours de mon parcours de formation, j’ai appris que la science n’est pas qu’une chose; elle est partout et elle change constamment. Alors, pour celles qui hésitent à poursuivre des études en sciences, sachez que parmi l’abondance d’opportunités dans ce domaine, il y en a certainement plus d’une qui correspondra à vos champs d’intérêt. »

« Je suis dans le laboratoire d’instrumentation biomédicale pour construire les circuits électriques d’un amplificateur d’instrumentation et d’un filtre passe-bande qui seront mis en cascade pour traiter le signal d’un électrocardiogramme (enregistrement du potentiel électrique temporel du cœur). C’est le premier instrument de mesure médical que j’ai conçu! »

GÉNIE CHIMIQUE

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie chimique de Polytechnique MontréalEMMANUELLE TESSIER   

Étudiante au baccalauréat en génie chimique

« Je fonce pour les sciences parce que c’est l’occasion de concevoir le futur et de décider de l’apparence de celui-ci. »​


« Avant mon arrivée à l’université, j’ai participé plusieurs fois aux compétitions Expo-sciences. C’est dans ces évènements que j’ai eu la chance de réaliser que le domaine des sciences était passionnant. C’est aussi durant ces évènements que j’ai pu assister aux témoignages de différents anciens exposants qui étudiaient dorénavant en ingénierie. Ils expliquaient notamment la vie trépidante des ingénieurs. Ayant toujours été une personne qui aime l’action, le travail d’ingénieur me semblait alors une possibilité d’avenir attrayante. 

J’ai choisi le génie chimique pour plusieurs raisons. D’abord, la chimie a toujours été une matière dans laquelle j’avais de la facilité et qui m’intéressait. Toutefois, j’hésitais à poursuivre dans ce domaine puisque l’idée d’uniquement travailler en laboratoire pour l’entièreté de ma carrière ne m’enthousiasmait pas. À l’opposé, l’ingénieur chimiste a la possibilité de travailler dans des sphères très variées comme l’environnement, le traitement des minerais, les biotechnologies ou les matériaux. C’est pourquoi le secteur de l’ingénierie chimique semblait me correspondre parfaitement.

J’ai choisi de suivre ma formation à Polytechnique Montréal pour différentes raisons. D’abord, l’excellence des membres du personnel, qui sont reconnus à l’international, et ce autant en recherche qu’en enseignement, a été un facteur important lors de ma décision. Par ailleurs, la volonté de l’établissement d’initier les jeunes filles au domaine des sciences par l’entremise de différentes initiatives m’a particulièrement attirée. Ayant fait mon secondaire dans une école où la femme était grandement mise à l’avant-plan, je souhaitais intégrer un environnement similaire lors de mes études universitaires. Finalement, la vie étudiante fut pour moi le facteur déterminant. À Polytechnique Montréal, les possibilités d’implication sociale sont pratiquement infinies, et ouvertes à tous. En effet, je suis membre de l’équipe « sciences » dans la division « rover » de la société technique Polyorbite, qui se spécialise dans le domaine des technologies spatiales. Même si je n’étudie pas dans un domaine qui est à première vue lié à celui de l’aérospatiale, j’ai pu me joindre à cette société technique et m’y épanouir. C’est pour toutes ces raisons que Polytechnique Montréal était idéale pour la suite de mon parcours. »

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie chimique de Polytechnique Montréal

« Je suis dans le local de PolyOrbite lors d’une réunion d’équipe. J’ai personnellement décidé de m’impliquer dans une société technique, car ces dernières entreprennent des projets d’envergure comme je le faisais lors des Expo-sciences. J’ai développé ma passion pour les sciences au cours de ces évènements et je suis particulièrement fière de continuer à m’engager dans ce genre de projet aujourd’hui. »​

 

Neda Djilali-Saiah

Étudiante au baccalauréat en génie chimique

« Je souhaite pousser les entreprises canadiennes, voire mondiales, à opter pour des choix plus écoresponsables. »​


« Femme de pouvoir, femme de carrière, femme libre de ses choix. Devise que ma mère m’inculque depuis aussi longtemps que je me souvienne. Ayant grandi dans un milieu familial plutôt scientifique, j’ai toujours su que mon avenir était dans les sciences. Cependant, des carrières de nature scientifique, il y en a plusieurs. Laquelle choisir?

« Faire des choix » est une tâche difficile pour moi. C’est la raison pour laquelle j’ai commencé tôt à découvrir tout plein de métiers. Il existe plusieurs programmes et activités d’immersion à Montréal. Par exemple, je conseille le Projet SEUR de l’UdeM, qui offre différentes thématiques d’immersion professionnelle pendant l’été, ou encore « Les filles et les sciences, un duo électrisant! », qui permet d’entrer en contact avec plusieurs entreprises ainsi que de poser des questions sur le quotidien en tant que scientifique dans la société. Pour ma part, en participant à plusieurs activités de simulation, j’ai réussi à faire un tri, et décidé de foncer vers le génie… mais, encore là, lequel?

Lors de ma dernière année au cégep, j’ai eu la chance de rencontrer une professeure passionnée par sa matière et toujours à la recherche de connaissances. Elle m’a ouvert les yeux sur le monde qui nous entoure : « La chimie est présente partout ».

Autrefois, je le savais. Aujourd’hui, je le vois. En faisant carrière en génie chimique, j’aspire à contrôler les réactions chimiques et les opérations unitaires des entreprises afin d’offrir un monde exempt de menaces contre l’environnement.

Mon esprit analytique m’a beaucoup aidée dans mes engagements scolaires précédents. J’ai pu résoudre divers problèmes économiques en m’impliquant dans le comité étudiant, véhiculer des messages musicaux en faisant partie d’un orchestre à vent, donner aux lecteurs l’envie d’être informés en écrivant dans le journal de l’école, entrer dans la peau de personnages pour communiquer mes idées avec conviction au théâtre, optimiser des stratégies offensives au volleyball, etc. Ces activités m’ont permis de développer diverses habiletés, créant ainsi un profil étroitement relié à celui d’une ingénieure. »

« À ma première session, j’étais déterminée à trouver un stage sans savoir que la pandémie allait être un obstacle à cet objectif. C’est grâce à ce type d’événements (vins et formage) que j’ai pu échanger avec des professionnels de l’industrie ainsi que des jeunes diplômés de génie chimique. Accompagnée d’une petite coupe et de délicieuses bouchées, j’ai adoré découvrir l’humain derrière la première offre de stage que j’ai reçue depuis mon entrée à Polytechnique. »​

 

shirley fagnen

Diplômée de la maîtrise en génie chimique

« Je fonce pour les sciences parce que j’aime comprendre et je veux avoir un impact concret sur la société. »​


« Depuis 2016, j’occupe le poste de conseillère en développement durable à Polytechnique Montréal. J’y travaille sur des projets variés allant de la reddition de comptes au montage de dossiers de certification du campus. Je siège également à plusieurs comités afin d’offrir du soutien. Cette position me permet d’orienter les décisions stratégiques et opérationnelles dans la voie de la durabilité.

J’estime que de participer à l’évolution du milieu de l’éducation et, plus spécifiquement, de la formation en ingénierie, est un privilège. C’est aussi une responsabilité d’importance puisqu’il est encore temps d’agir et de sensibiliser ceux et celles qui changeront le monde de demain.

Plus jeune, j’étais douée dans les matières scientifiques. C’est donc tout naturellement que je me suis inscrite dans une classe préparatoire, lorsque je vivais encore en France. J’ai intégré les rangs d’une école de profil généraliste, dans le programme de génie de l’environnement. Puis, une formidable opportunité s’est présentée à moi lorsque l’établissement où j’étudiais a conclu une entente bilatérale avec Polytechnique Montréal. J’ai immédiatement fait valoir mon intérêt pour le double diplôme. C’est donc ici, à Polytechnique, que j’ai eu la véritable piqûre du développement durable grâce au cours de génie chimique « Conception environnementale et cycle de vie ». J’ai fait le choix de suivre cette spécialisation à la maîtrise.

Ma carrière a par la suite pris son envol dans le monde du génie-conseil. Puis, au bout de quatre années, j’ai effectué un passage du monde privé vers le milieu de l’enseignement supérieur, avec l’objectif de conseiller mon alma mater. Je peux dire que l’évolution de la sensibilité de notre communauté polytechnicienne à l’égard des enjeux de durabilité me réjouit particulièrement. Je suis aussi très fière de l’obtention de la prestigieuse certification OR de STARS, qui découle du dossier de soumission que j’ai piloté.

Somme toute, mon travail quotidien est caractérisé par beaucoup de gestion de projets dans différents domaines. J’aimerais d’ailleurs me perfectionner dans le domaine de la gestion et de la stratégie. Il y a un éventail de possibilités avec une carrière en sciences, de quoi ne pas s’ennuyer! »

« Je suis à mon bureau, en pleine relecture du nouveau rapport de durabilité 2018-2019. »​

 

Émilie Thibault

Étudiante au doctorat en génie chimique

« Je fonce pour les sciences parce que je veux contribuer au développement de procédés respectueux de l’environnement et économiquement viables. »

« À l’âge de 11 ans, j’ai rencontré un couple dont j’ai été la gardienne des enfants durant toute leur enfance. Les deux parents en question étaient tous les deux ingénieurs de procédés. Je leur posais sans cesse des questions sur leurs emplois et ce qu’ils faisaient au quotidien. Je suis rapidement tombée en amour avec cette profession. Ils travaillaient tous les deux dans le domaine pharmaceutique. Je voulais, moi aussi, travailler dans ce domaine et concevoir des procédés pour fabriquer des médicaments à grande échelle (industrialiser les recettes). Ainsi, je me suis renseignée sur les universités qui donnaient le programme de génie chimique (génie des procédés). Après avoir lu la description des cours du programme dans différentes écoles, mon choix s’est arrêté sur Polytechnique Montréal. Les membres de ma famille et mon entourage m’ont confirmé qu’il s’agissait d’un bon choix, que Polytechnique avait la réputation d’être une très bonne université et qu’elle avait de nombreux bons chercheurs et professeurs.

Lorsqu’on est au secondaire ou au cégep, il peut être assez ardu de se choisir une profession. J’ai décidé de foncer pour une carrière en ingénierie pour les multitudes de portes que la profession ouvre. En effet, avec un diplôme d’ingénieur chimique, il est possible de travailler dans le domaine pharmaceutique, dans les secteurs de l’agroalimentaire, des pâtes et papiers, de l’énergie, de l’environnement, des cosmétiques, etc. Les domaines sont aussi nombreux pour les autres branches d’ingénierie offertes à Polytechnique Montréal. Pour être ingénieur, il faut être curieux et aimer le travail d’équipe, les sciences, la technologie, l’innovation et la conception. Heureusement, tous ces concepts sont enseignés au cours de notre formation d’ingénieur à Polytechnique Montréal.

Au cours de mon baccalauréat en génie chimique, j’ai eu l’opportunité de faire trois stages en pharmaceutique et quatre projets intégrateurs. Ceux-ci sont d’excellentes expériences, et des réalisations dont je suis particulièrement fière. Suite à mon baccalauréat, j’ai décidé de poursuivre aux études supérieures. Avec mon doctorat, j’aspire à faire de la recherche pour une firme de génie-conseil. Je songe à faire un MBA après avoir acquis plusieurs années d’expérience. Finalement, dans un futur encore plus éloigné, j’envisage de revenir à Polytechnique Montréal pour y enseigner et faire de la recherche. »

« Je suis dans le laboratoire du cours de génie biochimique qui comporte plusieurs bioréacteurs. Il s’agit d’un équipement dans lequel on multiplie des microorganismes (bactéries, levures, champignons, algues, cellules animales et végétales) pour produire de la biomasse ou une molécule d’intérêt. Les bioréacteurs autour de moi servent à produire des molécules d’intérêt à partir de la culture de microorganismes. Dans ce cours, on apprend à choisir le bon bioréacteur, à le caractériser et à en faire sa conception. »

GÉNIE CIVIL

Étudiante au baccalauréat en génie civil de Polytechnique MontréalYASMINE SLITI       

Étudiante au baccalauréat en génie civil

« Je fonce pour les sciences parce que j’aspire à travailler en équipe dans des projets qui permettront d’améliorer les réseaux de transport dans les banlieues et en région. »

« Lorsque j’ai dû faire un choix de programme universitaire suite à mes études collégiales, je ne savais pas encore ce qui m’intéressait. Tout ce que je savais, c’était que je voulais continuer mon parcours dans un domaine scientifique qui plus tard me permettrait de travailler sur le terrain en équipe dans des projets d’envergure. Je voulais pouvoir résoudre des problèmes afin d’améliorer la qualité de vie des citoyens. J’ai fini par choisir le baccalauréat en génie civil, car celui-ci rejoignait une grande partie de mes intérêts en plus de représenter un défi que j’avais envie de relever.

J’ai grandement hésité avant de choisir de faire mon baccalauréat à Polytechnique. En effet, lors de la période d’inscription universitaire, je m’orientais plutôt vers le programme d’architecture. L’une des raisons était que je n’avais pas assez confiance en moi, je ne pensais pas être capable de suivre le rythme de Polytechnique. En effet, je n’ai jamais eu les meilleures notes de la classe et j’étais intimidée à l’idée « d’être entourée de garçons ». C’est en parlant à plusieurs personnes que j’ai compris que j’avais ma place dans cette école.

Mon intérêt pour le génie civil est arrivé relativement tôt, alors que je regardais de nombreux documentaires sur la construction de grandes structures comme Burj Khalifa avec mon père. J’étais impressionnée par ce que l’humain était capable de réaliser en poussant ses limites. Plus tard, c’est mon enseignant de physique en secondaire 5 qui fut mon modèle par son énergie et sa passion contagieuse pour les sciences. L’importance que cette personne a eue est grande puisque maintenant, j’ai un énorme plaisir à suivre ma formation d’ingénieure et partager mes connaissances avec les élèves du secondaire lors des séances de tutorat. »

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie civil de Polytechnique Montréal

« Sur cette photo, je suis à la bibliothèque de Polytechnique, un de mes endroits préférés de l’école. L’espace commun de la bibliothèque me permet de travailler dans un environnement calme tout en ayant mes amis à mes côtés pour que l’on puisse se poser des questions lorsqu’on a des difficultés. Cet endroit est ensoleillé, ce qui rend ma révision pour l’examen final de Calcul I plus agréable! »
 

Anna Canan

Chef Estimatrice / Ingénieure de projets
Diplômée du baccalauréat en génie civil

« Je fonce pour les sciences parce que je peux avoir un impact dans le monde qui nous entoure. »

« J’ai vu mon père construire des bâtiments et des routes qui changeaient le visage des villes et des citoyens. Des projets qui durent dans le temps et des projets concrets. J’ai suivi ses pas parce que je voulais moi aussi avoir un impact dans la vie des gens. J’aime beaucoup la technologie et le travail d’équipe, et rien ne nous empêche de combiner les disciplines!

Je suis passée par plusieurs provinces et plusieurs projets, et je travaille présentement sur le projet de train léger sur rail à Ottawa pour le consortium Kiewit-Eurovia-Vinci. J’assure la gestion de contrôle des coûts et échéanciers et la formation des ingénieurs sur les contrôles intégrés de projets et les différentes applications et divers outils technologiques.

Tout au long de l’histoire de Kiewit, nous avons construit des routes qui relient les gens, creusé des canaux pour transporter l’eau, construit des projets pour créer de l’énergie et foré des tunnels à travers les montagnes. Nous bâtissons!! Nous façonnons le paysage et créons des solutions énergétiques. Et nous faisons tout ceci avec intégrité, sans jamais compromettre notre éthique.

Je suis fière de mes initiatives pour améliorer des processus de travail, qu’il s’agisse de la mise au point de formations, de la programmation d’outils d’intelligence opérationnelle, de codes QR ou d’applications téléphoniques que j’ai montées de toutes pièces. Je suis fière d’être multidisciplinaire et de savoir que j’aide mon équipe. Je peux le faire parce que je travaille pour une entreprise qui encourage les initiatives et qui me donne les outils pour y arriver.

Mes conseils pour celles qui souhaitent foncer pour les sciences? S’entourer des bonnes personnes, rester soi-même et surtout, rester honnête en tout temps. »

« Projet de la mine de Raglan dans le Nunavik, qui est un modèle en termes d’équité de la main-d’œuvre multiculturelle et de respect des communautés et de l’environnement. »

 

Justine Petrucci

Étudiante au baccalauréat en génie civil

« Je fonce pour les sciences parce que je souhaite contribuer à améliorer la gestion de l’eau et faciliter l’accès à l’eau potable pour tous. »


« Ayant deux frères plus âgés, j’ai été initiée très tôt à des jeux traditionnellement masculins tels que les constructions de type Lego! Ceci a contribué à mon esprit logique! C’est avec mes différents professeurs de mathématiques et de physique des niveaux secondaire et collégial que j’ai accru mon intérêt pour la science. Au cours de ma formation, j’ai eu la chance de participer à des projets qui ont développé mon intérêt pour la résolution de problèmes complexes qui nécessitent plusieurs jours de réflexion, puisqu’on doit se servir de notions apprises non seulement à l’école, dans les cours de science, mais aussi d’habiletés personnelles apprises à la maison ou dans un contexte de travail étudiant. C’est à ce moment que la profession d’ingénieur civil s’est imposée à moi. Je dois également mentionner que le fait que mon père exerce la profession d’ingénieur a participé à éveiller ma curiosité pour le domaine des sciences appliquées et de la gestion de projets d’envergure.

Ce qui m’a amenée à choisir le génie civil, c’est surtout le fait que c’est un génie concret, j’ai la chance d’observer ce que j’apprends en classe tous les jours lorsque je marche dans une ville. Le génie civil me permet aussi, d’une certaine manière, d’être près des communautés, puisque la majorité des projets conçus sont dans l’intérêt du public, qu’il s’agisse d’améliorer le système de transport ou de construire un gymnase pour une école. Quand un projet de génie civil est implanté, il faut s’assurer de son acceptabilité sociale. J’ai aussi l’impression que cette carrière va me permettre de faire partager mes connaissances dans d’autres pays où les services ne sont pas aussi développés qu’au Québec.

J’ai choisi Polytechnique Montréal parce qu’il s’agit d’une université dont la formation d’ingénieur est mondialement reconnue pour être complète et adaptée à l’époque actuelle. Aussi, en étant à Polytechnique, j’avais accès au programme d’échange international, par lequel j’étais fortement interpellée et auquel j’ai eu la chance de participer lors de ma troisième année d’études. À Polytechnique, j’ai également la chance de côtoyer des experts dans des domaines de génie variés.

Ce que je dirais à une étudiante qui hésite à foncer dans une carrière en génie, c’est de ne pas avoir peur d’essayer. Les carrières en génie offrent de nombreuses possibilités parfois méconnues et nous permettent de faire partie de grands projets. Elles offrent aussi la possibilité d’exercer son métier à l’international et d’ainsi contribuer à changer le monde à notre façon.

Pour ma part, les enjeux qui me passionnent le plus sont les enjeux liés à l’eau. Cette matière est très précieuse et, contrairement à ce que l’on pense, disponible en quantité limitée. Les défis associés à la distribution de le l’eau sont non seulement techniques, mais aussi environnementaux et sociaux, puisqu’il s’agit d’une ressource utilisée à plusieurs fins et distribuée inégalement dans le monde. »

« Au cours de ma formation à Polytechnique Montréal, j’ai eu l’opportunité d’effectuer deux stages très enrichissants. En effet, je travaillais dans le Grand Nord canadien, au Nunavut. Ces expériences ont confirmé mon choix de carrière et m’ont aidée à développer de nombreuses qualités techniques et personnelles. Pour le second stage, je me trouvais sur le site de Meadowbank, une exploitation minière en activité. D’abord, mon rôle principal était d’assister l’équipe d’ingénierie dans ses tâches quotidiennes. Mes activités se divisaient principalement en deux volets : le volet inspection et le volet instrumentation. 

Pour le volet inspection, il fallait faire le suivi de la conformité des digues sur le site. Pour le volet instrumentation, plusieurs types d’instruments sont installés sur le site afin de suivre l’évolution des différentes structures présentes sur le terrain. Mon rôle était donc, parallèlement aux inspections visuelles, de faire le suivi des données des instruments et de signaler toute anomalie. »

 

Maria Helena Leite

Professeure titulaire au département des génies civil, géologique et des mines

« Je fonce pour les sciences parce que le génie permet de les appliquer pour proposer des solutions pratiques, rigoureuses, optimales et durables à des problèmes concrets qui affectent notre quotidien. »


« Depuis toute petite, j’aime la rigueur que l’on retrouve dans les sciences exactes. Au moment de faire un choix de programme universitaire, je me suis tournée vers le génie, qui me permettait d’allier l’amour des sciences et l’envie de réaliser des projets concrets ayant une incidence sur la vie des gens. Le génie civil m’est apparu alors comme un domaine où ces deux passions pouvaient être combinées. À l’université PUC-Rio de Janeiro, d’excellents professeurs m’ont fait découvrir la géotechnique, un domaine passionnant du génie civil qui amène l’ingénieur à travailler avec des matériaux naturels, comme les sols et les roches, dont la complexité rend chaque nouveau projet différent du précédent. Après l’obtention de mon diplôme d’ingénieur civil, j’ai réalisé que pour comprendre à fond la géotechnique, il fallait poursuivre mes études. J’ai alors fait une maîtrise à PUC-Rio et un doctorat à Polytechnique Montréal. Suite à l’obtention d’une bourse du programme de professeures-boursières du CRSNG, j’ai débuté une carrière de professeure au département de génie civil de Polytechnique en 1994.

Ma spécialité est la mécanique des roches, qui consiste à étudier le comportement des roches et des massifs rocheux dans le but de concevoir des excavations, comme des tunnels ou des excavations minières, qui soient sécuritaires. Au cours de mes projets de recherche, j’ai développé une expertise en mesure de contraintes dans les massifs rocheux et dans les structures en béton par le développement d’appareils de mesure et de méthodes de calcul. Ce genre d’expertise étant très rare, des entreprises de partout dans le monde font appel à mes services pour obtenir des données essentielles à la conception sécuritaire et économique d’excavations ou encore à l’auscultation d’ouvrages en béton (barrages, centrales nucléaires).

Comme professeure de génie civil, je suis fière de contribuer à la formation d’ingénieurs qui sont essentiels à la réalisation de projets innovants et durables pour faire face, entre autres, aux défis grandissants liés aux changements climatiques et aux problèmes environnementaux. Comme seule la technologie va permettre de régler ces problèmes, choisir une carrière en génie, c’est faire partie de la solution! »

« Cette photo a été prise à la mine Kittila, à 170 km au nord du cercle polaire, en Finlande, lors d’un projet de mesure de contraintes réalisé dans une excavation située à 1000 mètres de profondeur. À l’avant-plan, on aperçoit les appareils de mesure et à l’arrière, la foreuse. »

GÉNIE ÉLECTRIQUE

Menelika Bekolo Mekomba

Ingénieure Planification du réseau de transport d’électricité
Diplômée du baccalauréat et de la maîtrise en génie électrique

« Je fonce pour les sciences parce que les ingénieures et les ingénieurs façonnent depuis toujours la société de demain, en relevant des défis toujours plus grands et toujours plus indispensables pour l’épanouissement de tous »

« Petite, j’étais fascinée par l’électricité. Elle est invisible, impalpable, mais indispensable. Je pensais qu’il y avait quelqu’un grâce à qui tout fonctionnait. Je voulais être cette personne. Émigrée du Cameroun en 2004, à tout juste 17 ans, j’intègre le baccalauréat en génie électrique à Polytechnique Montréal. En 2013, j’obtiens ma maîtrise en réseaux électriques à Polytechnique. Dans la foulée, j’obtiens également mon DESS en gestion à l’université McGill. Au cours de ces études, j’effectue des stages prolongés chez Axor et Cyme International, puis, mon diplôme obtenu, je me joins aux équipes de Cima+ en 2014, puis de la Régie de l’énergie en 2015.

Depuis 2017, je travaille chez Hydro-Québec. J’ai d’abord intégré une équipe qui détermine les infrastructures critiques du réseau électrique afin d’en assurer la sécurité cybernétique, et je suis maintenant planificatrice du réseau de transport d’électricité. Mon travail consiste à concevoir les « autoroutes de l’électricité », à bâtir le réseau de câbles et d’autres appareillages électriques qui permettent de transporter l’électricité des centrales hydroélectriques, majoritairement situées au nord du Québec, vers le sud de la province, c’est-à-dire vers les villes, les industries, et même les provinces et pays voisins. Je suis fière d’être ingénieure. Si je devais recommencer ma vie, je choisirais la même carrière.

J’aime ce que je fais, car je suis consciente que c’est grâce à des personnes comme moi et mes collègues ingénieurs que le geste d’allumer une ampoule, d’allumer sa télévision, de charger son téléphone, sont simples et semblent acquis. En 2017, j’ai décidé de m’impliquer au sein du comité régional de Montréal de l’Ordre des ingénieurs en devenant la responsable de la promotion de la profession, ceci dans le but d’inspirer les jeunes filles. Je suis coquette, j’ai des enfants. Je ne suis pas une superwoman qui est allée sur la Lune. On fait peur aux jeunes en ne leur montrant que des femmes scientifiques qui ont tout sacrifié pour y arriver.

Aujourd’hui, je préside ce comité, auquel j’insuffle le dynamisme qui m’habite. La diversité et l’inclusion font partie des valeurs qui me sont chères. J’ai pu observer qu’aujourd’hui encore, les femmes et les personnes immigrantes se heurtent à des murs de verre dans plusieurs domaines, notamment celui du génie. Mon objectif est bien sûr de briser ces miroirs et d’avoir une belle carrière correspondant aux compétences que j’ai acquises et que je mets sans cesse en avant. Enfin, avide de connaissances, je caresse le rêve d’ajouter à mon arc le titre d’avocate. Tombée en amour avec le droit lors de mon emploi à la Régie de l’énergie, je suis des cours en droit depuis bientôt deux ans à l’Université de Montréal. »

« Il s’agit du réseau de transport d’électricité sur lequel je travaille. Nous faisons plusieurs simulations afin de trouver les solutions optimales qui permettront de garantir la fiabilité du réseau de transport d’électricité et qui assureront une fourniture fiable d’électricité verte à l’ensemble du Québec et aux réseaux voisins, c’est-à-dire à vos maisons, à nos industries, à nos villes et aux États américains voisins.  »

 

Christina G. Soldati

Étudiante au baccalauréat en génie électrique

« Je fonce pour les sciences parce que je veux contribuer concrètement aux innovations dans le domaine de l’aéronautique afin de préserver notre environnement. »

« Dès l’enfance, j’étais intriguée par toutes les choses qui m’entouraient. Je voulais tout savoir, tout comprendre! J’ai toujours su que les sciences étaient l’unique domaine où je pouvais satisfaire ma curiosité. Dans ma famille, nombreux sont ceux qui ont opté pour une carrière scientifique, dont mes parents. Mon père, qui travaille en tant qu’ingénieur électrique à Hydro-Québec, a été, et est encore, un vrai modèle pour moi. Je suis souvent allée visiter des postes électriques et j’ai fait de nombreuses visites sur son lieu de travail. 

Déjà grande passionnée de physique, la profession d’ingénieur est rapidement apparue comme la seule option pour moi. De plus, j’adore être mise à l’épreuve et je désire plus que tout réaliser du concret dans notre société, qui vit un vrai essor technologique. Le choix du génie électrique n’a pas été facile à faire. J’ai longtemps hésité entre génie électrique et génie aérospatial. J’ai toujours eu cette fascination pour ce qui vole, que ce soit les avions, les drones ou même les satellites et les simulateurs de vol. C’est lors de mon parcours au collégial que j’ai réalisé que c’était moins l’aspect mécanique que l’ensemble des systèmes électriques et autres dans ces appareils qui m’intéressaient. Je voulais tout savoir sur les dispositifs cachés qui font fonctionner ces appareils.

J’ai choisi Polytechnique Montréal parce que j’en avais souvent entendu parler par des membres de ma famille qui y ont étudié et travaillé. De plus, selon moi, le modèle d’enseignement me correspond. Comme je l’ai déjà mentionné, je ne veux pas juste savoir comment les choses fonctionnent, mais bien connaître les détails et le processus à l’origine du tout. »

« Je suis en train de souder pour mon cours de projet, où nous travaillons en équipe sur l’élaboration et le montage d’un circuit. J’ai choisi de représenter ce moment, car j’aime beaucoup ce projet. Je trouve que c’est très stimulant de concevoir un circuit complet avec uniquement les directives initiales comme point de départ. »

GÉNIE GÉOLOGIQUE

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie géologique de Polytechnique MontréalALEXIA ROY

Étudiante au baccalauréat en génie géologique

« Je fonce pour les sciences parce que je veux participer activement à la pratique quotidienne du développement durable dans l’industrie minière ainsi qu’au respect du territoire exploité. »​

« J’ai été attirée par le génie géologique parce que je voulais pouvoir travailler en équipe tout en travaillant quotidiennement dehors, dans la nature. Ce génie offre plusieurs opportunités de travail en région éloignée, et c’est un aspect qui m’a conquise, car je voulais pouvoir voyager dans le cadre de mon travail. De plus, j’ai choisi Polytechnique Montréal comme université parce que le programme de génie géologique en est un de type coopératif, soit avec plusieurs stages obligatoires qui me permettront d’apprendre beaucoup sur le terrain et de rencontrer plusieurs personnes travaillant dans le domaine. La vie étudiante est un autre aspect qui m’a amenée à choisir Polytechnique. 

J’ai toujours voulu travailler dans un domaine étroitement lié à l’action pour rendre notre monde plus vert et j’ai découvert le génie géologique, qui dans plusieurs pays est considéré comme le génie environnemental, puisqu’il étudie la réponse des sols, soit celle de la Terre, aux variations subies en raison des travaux de génie ou aux variations de cause environnementale. J’ai donc découvert ce génie en cherchant celui qui me permettrait de participer à la lutte contre les changements climatiques tout en travaillant dans la nature sur le terrain. »

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie géologique de Polytechnique Montréal

« La bibliothèque est mon endroit préféré pour étudier à l’université à cause de sa vue incroyable. J’y vais souvent pour rester à jour dans mes études et pour faciliter la réussite de mes cours. »
 

Stéphanie Robert

Diplômée du baccalauréat en génie géologique et étudiante à la maîtrise en génie minéral

« Je fonce pour les sciences parce que je souhaite contribuer au développement de technologies liées aux énergies renouvelables, et parce que c’est en science que je me sens accomplie! »​

« J’ai toujours eu un intérêt marqué pour les sciences, même au secondaire! Plusieurs branches m’intéressaient, comme l’environnement, la physique, l’énergie, la chimie, et de nombreuses autres encore. J’ai donc suivi le programme Sciences de la santé au cégep, mais ce n’était pas tout à fait ce qui me correspondait le mieux. Ensuite, j’ai pris conscience du fait que l’ingénierie me permettrait de regrouper plusieurs des champs d’études qui m’intéressaient, et j’ai été attirée par l’aspect multidisciplinaire du domaine.

Je me suis alors renseignée sur les programmes offerts par Polytechnique Montréal, et j’ai maintenant un baccalauréat en génie géologique! J’aime beaucoup les sciences de la terre, et le génie géologique semblait correspondre à ce que je cherchais. Comme il s’agit d’un programme coopératif, j’ai eu l’occasion d’appliquer mes apprentissages dans trois stages réalisés dans trois domaines différents du génie géologique, et je peux confirmer qu’il s’agissait d’un excellent choix.

Des exemples concrets de projets que j’ai réalisés au cours du baccalauréat sont la conception d’un champ de puits permettant l’approvisionnement en eau potable d’une ville, la conception d’un segment du tunnel de la ligne orange du métro de Montréal et la stabilisation du sol au pied d’une digue d’un barrage hydroélectrique. Polytechnique Montréal a un très beau programme d’échange étudiant avec énormément de destinations possibles, et c’est quelque chose qui a vraiment aidé à orienter mon choix!

Il ne faut pas hésiter à foncer pour aller en science, car les sciences, c’est très diversifié, il y a toujours plein de possibilités. Lorsque vous aurez choisi un domaine d’études en science, vous allez réaliser qu’il y a encore plus de possibilités que ce que vous aviez cru au départ! Par exemple, j’ai choisi de poursuivre mes études à la maîtrise recherche en génie minéral, et j’étudie maintenant dans le domaine de la géothermie. Ce n’est pas au programme au baccalauréat, et il s’agit pourtant bel et bien d’une discipline du génie géologique. Il y a d’autres possibilités, comme travailler sur l’approvisionnement en eau potable, sur la réhabilitation de sites contaminés, sur la stabilité de routes ou de massifs rocheux, et bien plus encore! »

« J’aime beaucoup le plein air et cette photo a été prise sur la première montagne que j’ai eu la chance de gravir pendant mon échange étudiant à la Polytechnique de Valence, en Espagne, lors de ma troisième année de baccalauréat. Ce séjour à l’international fut une expérience incroyable! »

GÉNIE INDUSTRIEL

CAMILLE GARNIER

Étudiante au doctorat en génie industriel

« Je fonce pour les sciences parce que je veux avoir un impact concret sur la mobilité de ma société et être passionnée par mon travail. »​

« Lorsque j’ai dû choisir un programme universitaire après mes études collégiales, j’étais dans l’impasse. Je ne trouvais pas de formation qui rejoignait l’ensemble de mes champs d’intérêt. J’ai choisi le génie industriel un peu par défaut, car on m’avait dit que ce programme ouvrait beaucoup de portes. Finalement, mon choix de programme universitaire et d’université s’est révélé être l’une des bonnes décisions que j’ai prises dans ma vie. J’ai eu la chance de faire partie de l’équipe de badminton des Carabins pendant 5 ans et de m’impliquer au sein du Service aux étudiants de Polytechnique.

Mon processus décisionnel n’a pas été idéal, car on devrait toujours choisir un domaine d’études en fonction de ses champs d’intérêt, mais je manquais de modèles inspirants, et cette décision m’angoissait. Je recommanderais donc à toutes les jeunes femmes qui se questionnent sur leur futur programme d’études de parler à un maximum de personnes qui connaissent les différents programmes universitaires afin de prendre une décision éclairée. Je crois aussi qu’il faut se donner le droit de se tromper et de prendre son temps, car il s’agit d’une décision qui a un impact à long terme. À la suite de mon baccalauréat, j’ai décidé de faire un doctorat dans le même domaine sans passer par la maîtrise. Toutefois, je n’étais pas prédisposée à faire des études supérieures. Je n’aimais pas particulièrement l’école et je n’étais pas attirée par la recherche. En revanche, j’ai toujours été une passionnée et lorsqu’un professeur a vu le potentiel qui dormait en moi, un monde de possibilités s’est ouvert.

Aujourd’hui, je travaille sur un projet qui me passionne et qui aura un impact concret sur ma société, et je ne pourrais pas demander mieux. Je travaille sur l’amélioration de services de transport adapté afin de permettre la mobilité des personnes en situation de handicap. Je suis fière comme femme, comme ingénieure et comme Montréalaise d’être au cœur d’une telle recherche. Pour l’avenir, j’ai envie de transmettre mon expérience en étant professeure à l’université et de continuer à faire de la recherche pour changer le monde à ma manière. »

« La photo a été prise à la fin de mon stage au service de transport adapté de la STM. Je suis à côté d’un minibus qui sert à transporter les personnes en situation de handicap partout à Montréal. C’est après ce stage que j’ai eu envie de faire un doctorat sur le même sujet. »

 

LINDA CHAU

Étudiante au baccalauréat en génie industriel

« Je fonce pour les sciences parce que je souhaite contribuer à bâtir un monde meilleur pour notre génération et les générations futures. »​

« Depuis mon enfance, j’ai développé plusieurs champs d’intérêt. C’est pour cette raison que j’ai opté pour Sciences, lettres et arts au cégep, un programme combinant les sciences naturelles et humaines ainsi que les arts plastiques et littéraires. À la fin de ma première année de cégep, j’ai rencontré la conseillère d’orientation, qui m’a suggéré le génie industriel. Durant l’été suivant, j’ai retrouvé les souvenirs que j’avais gardés de la conférence Les filles et les sciences à Polytechnique Montréal, un événement qui a marqué mon parcours au secondaire. Je suis tombée sur des documents présentant le génie industriel. J’ai découvert que le programme offrait des cours dans divers domaines tels que l’ergonomie, l’approvisionnement, la programmation et la gestion de projet. L’amélioration continue et l’optimisation sont ce qui m’a le plus captivée, car je tends à trouver des moyens d’optimiser tout ce que je fais.

J’ai choisi Polytechnique Montréal pour sa renommée mondiale en enseignement et en recherche, les opportunités qui s’ouvrent à moi comme les stages et les échanges internationaux, et sa vie étudiante bourdonnante. Dès ma rentrée à l’université, je me suis impliquée au Polyscope, le journal étudiant. Cette expérience m’a permis de sortir de ma zone de confort et de rencontrer des personnes de tous les génies. Puis, souhaitant faire une différence, j’ai rejoint Station Polytechnique, le comité qui a pour but de promouvoir le bien-être de la communauté polytechnicienne, et siégé au conseil central de l’association étudiante. Afin de développer mes compétences techniques, je me suis impliquée dans PolyLoop, dont l’objectif est de construire une capsule hyperloop pour participer à une compétition internationale lancée par Elon Musk.

Je n’avais jamais imaginé entreprendre des études en génie avant le cégep. Si je pouvais retourner dans le temps pour donner un conseil à la jeune femme de 16 ans que j’ai été, je lui dirais qu’il est normal de n’avoir aucune idée de ce qu’on veut faire plus tard. L’avenir nous réserve des surprises, alors il faut se laisser porter par le courant et profiter du périple de la découverte de soi. »

« Les travaux pratiques sont les meilleurs moments pour appliquer ce qu’on apprend en classe. Un de mes laboratoires préférés est celui sur la soudure, dans le cadre du cours Procédés de formage et d’assemblage. J’étais fière du cordon de soudure quasi parfait produit à mon troisième et dernier essai! »

 

Daphné Labrecque

Diplômée du baccalauréat en génie industriel et de la maîtrise en génie mécanique

« Je fonce pour les sciences parce que le monde est plein de défis que je suis prête à relever. »​
 

« J’ai toujours aimé les machines et les objets complexes, surtout pour les démonter et en comprendre le fonctionnement. Plus jeune, j’étais la personne qui démontait ses stylos pour comprendre comment ils étaient fabriqués. Aussi, j’essayais, comme je le pouvais, de réparer les objets qui m’entouraient – avec plus ou moins de succès, je dois l’avouer.

Logiquement, j’aurais dû m’orienter vers le génie mécanique. Cependant, le côté humain et la compréhension des processus de fabrication qu’offre le génie industriel m’ont beaucoup plu. Ce sont les principales raisons pour lesquelles j’ai décidé d’opter pour cette orientation. Durant mon baccalauréat, j’ai pu explorer divers domaines du génie industriel et mettre en application les diverses connaissances acquises dans le cadre de projets intégrateurs.

La conception de produits et le fonctionnement de ceux-ci étant toujours dans mes champs d’intérêt, j’ai intégré, en deuxième année, l’équipe d’enseignement du cours de conception assistée par ordinateur, MEC1515, où j’ai pu transmettre mes connaissances aux étudiants en plus de perfectionner mes acquis. Cette orientation a, très certainement, influencé mon choix de poursuivre des études supérieures dans ce même domaine. J’ai réalisé une maîtrise en génie mécanique, ce qui m’a permis de diversifier mon parcours. Mon projet de recherche portait sur la création d’un outil d’aide à l’écoconception de produits, créant des liens entre le génie industriel, le génie mécanique et le développement durable.

L’enseignement est un élément qui me définit beaucoup, puisque j’ai toujours aimé aider les autres et transmettre mes connaissances. Dès le secondaire, j’étais déjà tutrice en mathématiques et en sciences et j’ai continué ainsi durant mon cégep. À Polytechnique, j’ai travaillé au camp d’été Folie Technique en plus de donner des ateliers dans des écoles primaires et secondaires. Le contact direct avec les jeunes est une belle façon de les éveiller aux sciences et de leur faire découvrir cet univers. Ayant récemment terminé ma maîtrise, je désire continuer dans la branche de l’enseignement universitaire avant de déterminer quel profil de carrière m’intéresserait le plus.

Durant mon parcours universitaire, j’ai eu la chance de réaliser un stage de coopération internationale au Cameroun grâce au projet du CIPO. Nous étions une équipe d’étudiants qui collaborait avec des personnes sur le terrain pour construire des habitations écologiques dans un village écotouristique dont la mission principale était la protection des tortues marines. Cette opportunité incroyable m’a ouvert le monde des projets internationaux et m’a appris des éléments clés de la collaboration avec des acteurs étrangers, soit l’utilisation de méthodes de communication efficaces et la prise en compte des réalités des différents intervenants.

Mon parcours à Polytechnique m’a fait réaliser qu’avec ma formation d’ingénieur, ce que j’ai le plus appris, c’est de pouvoir m’adapter à n’importe quelle situation en ayant les outils nécessaires pour intervenir efficacement. »

« Cette photo a été prise au Cameroun, pendant mon projet avec le CIPO à l’été 2018. Tous les matins, je me rendais à la plage des pêcheurs pour démailler les poissons dans les filets, et pour me remercier, le pêcheur que j’avais aidé me remettait des poissons, que je rapportais à la maison pour les repas de la journée.  Parfois, les pêcheurs prenaient des langoustes ou des crabes, qu’ils m’offraient sans hésiter.  J’ai choisi cette photo parce qu’elle représente les rencontres que j’ai faites pendant le projet et les personnes avec qui je garde contact. »

 

DOUNIA Lakhmiri

Étudiante au doctorat en mathématiques

« Je fonce pour les sciences parce que j’ai une passion pour comprendre les systèmes complexes, résoudre de nouveaux problèmes, et je souhaite aussi contribuer aux avancées scientifiques et technologiques en mathématiques appliquées. »

« Ma passion pour les sciences mathématiques s’est développée naturellement tout au long de mon cursus scolaire. Ayant aussi un esprit curieux amateur de nouveaux défis, je me suis naturellement dirigée vers le génie des mathématiques appliquées, qui reliait l’aspect théorique à la résolution de problèmes concrets issus de la vie réelle, souvent posés par des entités industrielles.

Ma première expérience à Polytechnique Montréal date de 2012, alors que j’y effectuais un stage de recherche durant l’été. J’ai découvert un environnement de recherche reconnu pour la qualité de ses travaux et qui accueille plusieurs partenariats industriels avec de grandes entreprises canadiennes et internationales. Ceci m’a poussée à poursuivre mes études en commençant par une maîtrise, où je me suis intéressée aux méthodes d’optimisation sans dérivées que j’ai pu exploiter par la suite, durant le doctorat que j’effectue en ce moment, pour répondre à des problématiques à la jonction entre les méthodes d’optimisation et l’apprentissage profond.

Depuis, je suis fière d’avoir modestement contribué au savoir scientifique et d’avoir eu l’opportunité d’apporter des contributions à la résolution de problèmes complexes durant quelques stages industriels.

Finalement, le message que j’aimerais adresser aux lecteurs et lectrices de ce témoignage serait de ne pas cesser de cultiver sa curiosité, de garder un esprit critique pour ne pas avoir peur d’explorer de nouvelles avenues et surtout, d’oser rêver grand! »

 

Margaux Farreng

Étudiante au baccalauréat en génie industriel

« Je fonce pour les sciences parce que je veux avoir un impact concret sur la vie des gens en améliorant leur quotidien. »

« Je suis actuellement finissante en génie industriel. J’ai réalisé toute ma scolarité en région parisienne et après l’obtention de mon diplôme de fin d’études (équivalent du DEC), je me suis orientée vers un cursus scientifique. Pourquoi les sciences? Depuis petite, j’ai toujours été curieuse et attirée par la technologie, mais également par de nombreux autres domaines, comme la finance. Après avoir hésité, j’ai choisi les sciences, car je me suis dit qu’après un diplôme d’ingénieur, il serait toujours possible de compléter ma formation avec un master en finance, l’inverse étant plus compliqué. J’ai donc réalisé une année d’études en sciences à Paris avant de me rendre rapidement compte que l’apprentissage théorique n’était pas fait pour moi et que je cherchais une formation plus pratique.

Durant cette période de recherches, j’ai été conseillée par des proches me disant que de bonnes écoles à l’international, et notamment au Canada, offraient des formations en ingénierie. Après avoir effectué quelques recherches et être allée à la rencontre de représentants de Polytechnique Montréal à différents salons, mon choix était fait!

Je me suis vite adaptée à ma nouvelle école et à ma nouvelle vie. J’entame maintenant ma dernière année d’études!

Durant ces années, Polytechnique Montréal m’aura appris énormément. J’ai découvert une école multiculturelle où l’on apprend à travailler en équipe avec des personnes de tous les horizons. J’ai découvert une vie étudiante bien plus riche que je n’aurais pu l’imaginer. J’ai eu l’occasion de créer mon propre comité d’aviation et de pilotage, de participer à des conseils d’administration, et maintenant de faire partie également d’un comité de finances. J’ai aussi pu mettre en pratique tous mes apprentissages à travers différents projets intégrateurs, dont certains réalisés en partenariat avec des entreprises, un vrai plus pour l’expérience. Enfin, cela m’a donné de nombreuses opportunités de stage, de l’expérience de travail…

Pour moi, avoir un diplôme en ingénierie est un vrai passeport pour la vie, et avoir l’occasion de travailler dans les sciences en tant que femme est un réel atout! »

« Cette photo a été prise lors d’un évènement « Journée découverte planeur » avec mon comité PolyAir. J’ai choisi cette photo parce que ce comité représente bien mon parcours étudiant à Polytechnique Montréal et l’épanouissement que j’ai pu trouver à créer et développer ce comité avec des personnes qui me sont très proches maintenant. »

 

Nadia Lahrichi

Professeure agrégée au département de Mathématiques et génie industriel
Diplômée du doctorat en mathématiques appliquées.

« Je fonce pour les sciences parce que je mets au point des outils mathématiques efficaces pour améliorer la logistique des systèmes de santé. »

« Ma recherche vise à mettre au point des outils mathématiques basés sur la recherche opérationnelle pour répondre aux besoins du milieu de la santé. J’utilise la modélisation et je conçois des algorithmes pour résoudre des problèmes d’horaires, de rendez-vous de patients, ou encore pour planifier des visites en soins à domicile. Mon objectif dans tous ces projets est d’améliorer l’accès aux soins. Je fais partager cette passion à travers mes cours dans mon rôle de professeure, mais aussi à travers la supervision de stages et de projets de recherche. Ces rôles me permettent de transmettre mes connaissances aux étudiants qui formeront la relève. Je préconise la collaboration avec le milieu de la santé, qui bénéficie ainsi directement de chaque projet que nous menons à bien. À toute personne qui hésite à faire une carrière scientifique, j’aime à dire que l’approche scientifique, en plus de former l’esprit, contribue à améliorer le système de santé, même un patient à la fois.

L’un de mes projets favoris est l’optimisation du flux de patients dans un centre de traitement du cancer. Nous avons mis au point une méthode basée sur la recherche opérationnelle et l’intelligence artificielle pour mieux gérer les rendez-vous de patients. Nous avons utilisé des techniques de prédiction et d’optimisation pour créer des grilles horaires et des règles d’affectation de rendez-vous quasi optimales. Notre impact se mesure par l’augmentation du nombre de patients pouvant être traités et la diminution du nombre de patients qui commencent leur traitement en retard. »

« La modélisation mathématique est au cœur de tous mes projets. Je manie l’écriture mathématique pour traduire les problèmes de prise de décision : quel est l’objectif, quelles sont les contraintes? On peut presque tout « traduire » en utilisant les variables x et y! »

 

Érika Lajeunesse

Étudiante au baccalauréat en génie industriel

« Je fonce pour les sciences parce que c’est en faisant ce qu’on aime qu’on peut réaliser de grandes choses. »


« J’ai choisi le génie industriel parce que c’est un domaine où l’optimisation prédomine. J’aime penser que dans ma carrière, je pourrai améliorer des processus, que ce soit en réduisant le temps de fabrication d’un produit, en éliminant les risques de blessure pour les opérateurs, en diminuant les coûts de production ou encore en rendant un procédé plus vert. Les domaines d’application de l’ingénierie industrielle se retrouvent partout autour de nous. Le travail d’ingénieur peut être très diversifié, et c’est un aspect qui me plaît beaucoup.

Polytechnique est un milieu dynamique avec une vie étudiante très active. Personnellement, c’est ce qui m’a convaincue de choisir Polytechnique lors des journées portes ouvertes. La diversité des comités et des sociétés techniques est vaste et nous assure de trouver notre compte, peu importe nos champs d’intérêt.

Un projet auquel je suis fière d’avoir participé pendant mon parcours à Polytechnique est certainement le projet Station Polytechnique. C’est une initiative étudiante qui a pour objectif de donner une deuxième vie à une ancienne voiture de métro de la STM en l’intégrant aux pavillons Lassonde de Polytechnique, à plus de 10 mètres de hauteur dans le vide. L’arrivée de la voiture à Polytechnique a eu lieu en juillet 2019, et la communauté peut maintenant profiter de cet emblème du patrimoine québécois. C’est un projet qui m’a permis d’apprendre énormément et dont je me souviendrai longtemps.

Je dirais que les sciences sont un domaine qui est fait pour les personnes de nature curieuse. Je crois que c’est très important d’aimer le domaine dans lequel nous ferons carrière. Aimer les sciences, selon moi, c’est aimer se poser des questions. C’est aimer se casser la tête pour trouver des solutions à différents problèmes et c’est surtout combiner des notions de différents domaines pour y arriver. »

« Cette photo a été prise le 12 juillet dernier lors de l’arrivée de la voiture de métro à Polytechnique. Station Polytechnique est un projet auquel j’ai consacré beaucoup de temps, et ce moment représente une grande réalisation pour moi. »

GÉNIE INFORMATIQUE

Martine bellaïche

Professeure agrégée au département de génie informatique et génie logiciel

« Je fonce pour les sciences parce qu’elles nous mettent au défi de nous dépasser. »


« Je suis professeure dans le domaine des réseaux, qui est en constante évolution et innovation, ce qui pose de nouveaux défis à la sécurité de ceux-ci. Je suis constamment à la recherche de stratégies efficaces telles que l’intelligence artificielle et la statistique pour la défense des réseaux. Les applications dans la santé, les maisons et villes intelligentes et l’industrie sont nombreuses et m’offrent une grande variété de problèmes à résoudre. Les étudiants en recherche sont passionnés par ces problématiques.

Le rôle de professeure-chercheuse a une grande importance pour l’avenir des étudiants. Je suis à la fois mentore, superviseuse et conseillère auprès des étudiants. Ma plus grande fierté est la réussite de mes étudiants dans notre société.

 Les sciences touchent tout notre quotidien, depuis notre réveil jusqu’à notre coucher (élaboration du café matinal et des repas, consultation de notre téléphone intelligent, achats, films, musique en ligne, etc.). Elles nous facilitent la vie et nous ouvrent au monde extérieur. »

« Avec une étudiante, nous discutons de son travail de recherche et elle me présente les résultats d’une simulation qu’elle a conçue. »​

 

Ranwa Al-Mallah

Associée de recherche au département de génie informatique et génie logiciel
Diplômée du doctorat en génie informatique

« Je fonce pour les sciences parce que j’ai les compétences qu’il faut et j’adore contribuer à la recherche, particulièrement en génie informatique. »

« Je suis d’origine libanaise et quand j’avais sept ans, mes parents ont immigré au Canada pour fuir la guerre. J’ai donc reçu mon éducation dans les écoles publiques du Québec. J’ai étudié au collège de Bois-de-Boulogne et fait mon baccalauréat en génie à Polytechnique Montréal. Dans ma culture, l’éducation est une importante valeur et on encourage les études supérieures. J’ai donc continué pour faire une maîtrise en génie informatique en réseaux véhiculaires, communément appelés véhicules connectés. 

Après ma maîtrise, j’ai travaillé dans l’industrie pour une période de sept ans. J’avais commencé par un poste en programmation informatique et en très peu de temps, j’ai réussi à occuper un poste de gestionnaire de projets. Je gérais des projets d’envergure allant de la conception du réseau informatique à son déploiement et à sa mise en service. Après cette expérience sur le marché du travail et étant donné que la maîtrise m’avait amenée à développer les compétences nécessaires pour faire de la recherche, je suis retournée aux études pour faire mon doctorat. J’ai appliqué des méthodes d’intelligence artificielle à plusieurs problématiques du réseau routier en utilisant des données des véhicules connectés. J’ai construit des jeux de données sur lesquels j’ai effectué des fouilles de données, et testé des algorithmes de classification et de prédiction. J’adore faire de la recherche et voir mes méthodologies mener à des contributions importantes en matière de publications scientifiques. Quand j’ai l’opportunité d’enseigner, j’adore transmettre ma passion et surtout inspirer les jeunes filles, car la promotion des femmes, sous-représentées en sciences, est un enjeu qui me tient à cœur.  J’ai une très belle carrière en génie que j’adore, je suis mariée, j’ai trois garçons et oui, tout est possible, il faut juste travailler très fort! »

« Le Laboratoire de sécurité des systèmes d’information (SecSI), dirigé par le Pr José M. Fernandez, permet de mener des recherches sur la cybersécurité des systèmes d’information et des systèmes cyberphysiques. Ses installations hautement sécurisées permettent de réaliser des expériences réalistes prédisant l’impact des cyberattaques contre nos systèmes d’information et infrastructures critiques. »

GÉNIE LOGICIEL

Image - Étudiante au baccalauréat en génie logiciel - Polytechnique MontréalKrystale Bergeron Gallant

Étudiante au baccalauréat en génie logiciel

« Je fonce pour les sciences parce que j’aspire à contribuer à l’amélioration des soins de santé grâce à l’intelligence artificielle ainsi qu’aux avancées technologiques. »

« Mon parcours est d’une certaine manière atypique. En effet, j’ai décidé de me joindre au programme de baccalauréat en génie logiciel après avoir effectué des études dans un autre domaine. J’ai commencé par des études collégiales en sciences de la nature, puis, au moment de m’inscrire à l’université, je me suis principalement intéressée au domaine de la santé. Initialement, l’ingénierie n’a pas retenu mon attention, tout simplement parce que je ne connaissais pas assez ce domaine ainsi que les emplois qui s’y rattachent. J’ai donc effectué un doctorat en médecine à l’Université́ de Montréal, pour finalement faire des études postdoctorales en pédiatrie au CHU Sainte-Justine. J’ai ensuite travaillé comme pédiatre pendant une année.

Lors de mon parcours en médecine, j’ai assurément aimé le défi intellectuel. Cependant, dans les dernières années de ma formation, j’ai ressenti qu’il manquait un aspect créatif à ce métier pour me permettre d’être pleinement épanouie. Dans mon entourage, on me décrit comme étant très curieuse et astucieuse. J’ai toujours adoré user de ma créativité́ et de mon ingéniosité́ pour résoudre des problèmes complexes. Après un long processus de réflexion, j’en suis venue au constat que je désirais effectuer des études dans un autre domaine, où mon côté intellectuel ainsi que mon côté créatif seraient tous les deux sollicités. C’est à ce moment que j’ai effectué des recherches sur l’ingénierie et que j’ai réalisé́ que ce domaine correspondait aux multiples aspects de ma personnalité́. Je désirais cependant m’inscrire dans un programme dans lequel je pourrais également mettre à profit mes connaissances médicales. Le génie logiciel s’est avéré une option très intéressante, avec la possibilité d’effectuer une concentration en intelligence artificielle. En effet, l’intelligence artificielle représente certainement la voie de l’avenir pour plusieurs domaines, dont celui de la santé. J’aspirerais donc à contribuer à la conception de logiciels d’analyse et de raisonnement clinique afin d’améliorer les soins de santé.

Enfin, j’ai décidé de me joindre à Polytechnique Montréal parce que je suis convaincue que cet établissement renommé pourra m’enseigner des connaissances solides et m’exposer aux différentes facettes du génie logiciel, tout en me laissant la possibilité d’effectuer une concentration en intelligence artificielle. »

Image - Étudiante au baccalauréat en génie logiciel - Polytechnique Montréal

« Sur cette photo, je travaille sur un projet de conception d’un robot pouvant préparer et livrer du café. J’ai été étonnée de pouvoir réaliser ce projet d’équipe dès ma première session, et cette expérience a sans contredit fait appel à mon côté créatif. J’adore pouvoir user de mon ingéniosité́ afin de résoudre des problèmes tout en faisant preuve de créativité! »

 

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie logiciel de Polytechnique MontréalELENA DOUMON

Étudiante au baccalauréat en génie logiciel

« Je fonce pour les sciences parce que je veux être en mesure d’utiliser ma créativité, tout en ayant la possibilité de résoudre des problèmes et d’innover. »

« J’ai réalisé mes 5 années de secondaire au Collège Jean-de-Brébeuf en histoire et civilisations latines. Par la suite, j’ai obtenu mon DEC dans cette même école en Sciences, Lettres et Arts. Le parascolaire me suit dans tout ce que je fais, et ce, depuis longtemps. En effet, j’ai fait de la natation compétitive pendant 7 ans, du taekwondo et de l’escrime. Outre le sport, l’une de mes passions est le théâtre. J’ai eu l’opportunité de faire partie de la troupe de théâtre pendant deux années consécutives à la fin de mon secondaire.

Enfin, j’ai géré le comité étudiant de la Croix-Rouge de Brébeuf pendant mon cégep. Toutes ces aventures m’ont permis d’explorer mes diverses facettes et qualités. C’est dans cette optique que je cherchais un domaine d’études qui me permettrait de donner vie à mes propres projets, peu importe leur grandeur ou leur type.

Aujourd’hui, je me trouve dans ma première session en génie logiciel et j’apprends, tous les jours, comment créer et coder. C’est exactement ce que je veux faire. D’ailleurs, la raison principale pour laquelle Polytechnique m’interpellait est son cheminement scolaire unique et pertinent. Plus précisément, chaque année, nous aurons l’opportunité de créer un grand projet avec des camarades de classe et d’apprendre concrètement le travail de l’ingénieur logiciel. »

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie logiciel de Polytechnique Montréal

« Dans cette photo, je suis en laboratoire informatique en train de tester une calculatrice simple, conçue à l’aide d’un code VHDL! »

 

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie logiciel de Polytechnique MontréalANNE RAYMOND

Étudiante au baccalauréat en génie logiciel

« Je fonce pour les sciences parce que je veux changer le monde en contribuant aux avancés technologiques. »

« Depuis que je suis jeune, j’ai toujours été intéressée par les sciences. Toutefois, les sciences sont un domaine si large que j’ai mis beaucoup de temps à choisir un domaine d’études précis. C’était même devenu une source de stress pour moi de ne pas savoir dans quel programme je voulais aller. Heureusement, j’ai fini par trouver un programme qui m’intéresse et après une session à Polytechnique, je peux confirmer que je me sens à ma place en génie logiciel.

Cependant, faire le bon choix de programme n’a pas été facile. Au cégep, j’ai eu un cours d’introduction à la programmation, où j’ai appris la base du fonctionnement des ordinateurs, et ça a piqué mon intérêt. C’est pourquoi j’ai choisi d’aller vers un programme d’informatique. Ensuite, durant ma dernière année au cégep, j’ai participé à un projet de recherche dont l’objectif était d’améliorer des pistolets électrostatiques. En équipe, nous avons développé des protocoles d’expériences et d’analyse de données pour résoudre notre problème. C’est grâce à ce projet que j’ai réalisé à quel point j’aimais analyser des problèmes et trouver des solutions. Cela m’a encouragée à m’orienter vers le domaine de l’ingénierie. Pour combiner mes intérêts pour l’informatique et l’ingénierie, j’ai choisi de m’inscrire en génie logiciel.

J’ai choisi Polytechnique parce que je savais que cette université avait une très bonne réputation. J’ai aussi été attirée par la vie étudiante, l’emplacement et les possibilités d’échanges internationaux.

Pour ce qui est de mes projets d’avenir, à court terme, j’aimerais m’impliquer dans une société technique, mais il y a tellement d’options que je n’ai pas encore réussi à faire un choix. Je voudrais aussi faire un échange d’au moins une session à l’international. À long terme, j’ai comme objectif de contribuer de manière concrète aux avancées technologiques dans le domaine de la sécurité informatique.»

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie logiciel de Polytechnique Montréal

« Cette photo a été prise lors de la soirée d’étude du SEPIL. Avec d’autres étudiants, nous révisions pour notre quiz d’algèbre linéaire. J’ai choisi cette photo pour me représenter, car elle montre l’importance de l’entraide entre étudiants. »

 

Justine Sauquet

Étudiante au baccalauréat en génie logiciel

« Je fonce pour les sciences parce que je crois profondément que je peux participer à l’amélioration du monde numérique. »

« Comme beaucoup d’étudiantes et d’étudiants, j’ai passé une grande partie de ma scolarité à me demander si je faisais le bon choix de section, de filière puis de génie… Ce qui m’a toujours guidée, c’est mon envie d’aider et d’améliorer la vie des personnes qui m’entourent ainsi que mon goût pour les casse-têtes et la résolution de problèmes. La profession d’ingénieur m’a tout de suite paru évidente. J’ai choisi le génie logiciel, car j’ai une attirance pour la programmation et les outils informatiques. Je suis calme et patiente face à un problème.

Je me suis bien sûr interrogée sur le pourcentage très faible de femmes choisissant ce génie. Au terme d’un premier semestre d’études, j’ai constaté que j’étais très à l’aise dans cette école, que ces études me plaisaient et qu’elles correspondaient à ce que j’avais envie de faire.

Ainsi, je souhaite donner l’envie et le courage aux jeunes femmes du monde entier de se lancer dans ce domaine, sans avoir peur du regard des autres.

Le Canada et particulièrement Montréal m’ont toujours attirée. J’ai choisi d’intégrer Polytechnique Montréal d’abord pour son choix très diversifié de génies, mais aussi pour sa diversité multiculturelle, son engagement écologique et ses projets innovants.

Pourtant, au sein même du génie logiciel, je continue de m’interroger sur mon choix d’orientation et de spécialisation. Néanmoins, je ne suis pas du tout inquiète, car je suis convaincue que mes stages et mes rencontres avec les professeurs et d’autres étudiants me permettront de trouver ma voie. »

« Les cours du premier semestre ont pu être réalisés en distanciel, de manière satisfaisante, grâce entre autres aux nouvelles technologies. »

 

GLORIA AUBIERGE SOHOU

Étudiante au baccalauréat en génie logiciel

« Je fonce pour les sciences parce que je souhaite contribuer au développement des logiciels de demain. »


« Quand le moment est venu de choisir une filière universitaire, j’ai eu un peu de mal. Je m’intéresse en effet à plusieurs domaines, de la finance à la médecine en passant par la bio-informatique. Mon intérêt pour chacune de ces filières est dû à ma volonté d’avoir une carrière me permettant de toucher la vie des gens. Finalement, j’ai choisi le génie logiciel parce que j’ai toujours été fascinée par les nouvelles technologies. De plus, je trouve que le génie logiciel m’offre la flexibilité d’être utile à plusieurs domaines à la fois. En fait, les logiciels sont partout! La récente pandémie le confirme, puisque les logiciels ont été au cœur de nos vies, autant sociales que professionnelles.

J’ai choisi Polytechnique Montréal pour ses méthodes d’enseignement qui encouragent l’application des notions théoriques au travers de nombreux travaux pratiques, projets intégrateurs et stages. Aussi, Polytechnique Montréal est reconnue pour sa vie étudiante indéniablement animée et diversifiée. Depuis mon entrée à Polytechnique Montréal, je suis aussi confrontée à des défis personnels. Cela me pousse constamment à me dépasser. À mon humble avis, choisir les sciences, c’est aussi accepter de se dépasser!

Une des expériences que j’ai vraiment appréciées lors de mon cursus est mon travail chez Folie Technique. J’ai animé des ateliers scientifiques dans des écoles primaires et secondaires du Québec ainsi que lors du camp de jour. J’ai ainsi contribué à faire découvrir l’univers des sciences à des centaines de jeunes.

Pour finir, j’aimerais dire à celles et ceux qui s’intéressent aux sciences de considérer les nombreuses possibilités qu’offrent les domaines du génie.

 Si vous hésitez à aller en sciences, choisissez un domaine qui vous passionne et osez essayer! »

« J’aime étudier dans les salles d’étude des résidences de l’Université de Montréal. Elles sont souvent très calmes et ça me permet de mieux me concentrer! »

 

christine groux

Étudiante au baccalauréat en génie logiciel

« Je fonce pour les sciences parce que je cherche un défi passionnant qui contribuera à la société. »


« Toute personne qui me connaît bien sait que je suis intéressée par tout ce qui m’entoure. J’adore découvrir des faits intéressants, acquérir de nouvelles compétences et m’initier à n’importe quelle sphère de la connaissance. Cette tendance m’a rendu la vie difficile quand est venu le temps de choisir un domaine d’études définitif. D’astronaute à restauratrice d’œuvres d’art, j’ai considéré tellement de métiers que je me sentais dépassée par mon choix universitaire.

Je me suis alors mise à réfléchir plus sérieusement sur ce qui me rendrait heureuse et accomplie. Créer et construire est ressorti comme étant une base commune à mes nombreuses passions. J’ai donc commencé à chercher plus sérieusement dans le métier d’ingénieur. Le génie logiciel m’a semblé parfait, car il ouvre tellement de portes! On peut travailler dans de grosses compagnies ou faire des projets par soi-même. C’est une spécialité qui est essentielle dans toutes les disciplines, des sciences aux arts!

En effet, le génie a un côté créatif très important. Comment pensez-vous que l’innovation se passe si les ingénieurs ne sont pas créatifs? Il faut souvent penser hors de la boîte pour concevoir des projets en ingénierie. À Polytechnique, il y a d’ailleurs plusieurs clubs, comme PolyPhoto, qui permettent de développer son côté artistique. Aussi, le génie a un grand potentiel à l’international. En effet, le diplôme d’ingénieur du Canada est reconnu dans de nombreux pays et les opportunités de faire des stages à l’étranger (même des stages humanitaires!) sont très nombreuses. Mais, ce qui m’a le plus attirée, c’est l’approche qu’ont les ingénieurs face à un problème. L’université m’apprend une façon de penser qui me permet d’être plus efficace dans la prise de décision et la résolution de problèmes, et ce dans n’importe quelle sphère de la vie.

C’est difficile de savoir ce qu’on veut faire dans la vie. En fait, il est tout à fait normal de se tromper et de changer de cheminement! L’important, c’est d’avoir le courage d’aller jusqu’au bout de ses convictions. Si votre passion est de créer des choses ou d’innover, vous êtes déjà sur la bonne voie! »

« Je suis dans un local d’informatique en train de finaliser un travail pratique. En génie logiciel, presque tous nos travaux se font à l’ordinateur et les infrastructures de l’école sont bien adaptés. J’aime bien avoir des tâches à accomplir chaque semaine, car cela nous permet de mieux consolider la matière vue en classe, de comprendre l’utilité de nos apprentissages et d’apprendre à mieux connaître nos camarades de classe (les travaux sont souvent en équipe). »

 

Audrey Labrie

Étudiante au baccalauréat en génie logiciel

« Je fonce pour les sciences parce que j’y ai trouvé ma place. »


« J’ai découvert le génie logiciel par hasard. J’avais entamé mes études universitaires dans un autre domaine lorsque j’ai touché la première fois à la programmation. J’ai immédiatement eu la piqûre! Je n’avais pas une idée claire de ce que je désirais comme carrière (comme beaucoup d’étudiant(e)s!). J’ai donc choisi le domaine qui m’allumait le plus, et c’est d’ailleurs le curriculum de Polytechnique qui m’a vendue au génie.

Lorsque je repense à la personne que j’étais il y a quatre ans, quand j’ai décidé d’entamer cette aventure, je n’aurais jamais imaginé l’impact que Poly allait avoir sur moi, tant professionnellement que personnellement. Il ne faut pas se le cacher, c’est un parcours exigeant, mais c’est grâce aux défis que j’ai surmontés et aux personnes que j’ai rencontrées que j’ai grandi. À mes débuts, j’étais une personne plutôt réservée et je dois dire que j’ai douté de ma place dans ce domaine à cause des préjugés que les gens ont et auxquels j’ai presque cru. Par exemple, j’ai souvent entendu dire que les gens en génie logiciel/informatique sont des « gamers » et passent leur temps devant l’ordinateur. Pour être honnête, je n’ai jamais aimé les jeux vidéo et j’ai grandi dans un milieu où le temps devant l’écran n’était pas du tout encouragé. Je trouvais injuste d’étiqueter un domaine sur la base d’idées reçues qui n’ont rien à voir avec la réalité. Pour changer cette mentalité, j’ai décidé de me joindre au comité étudiant Poly-FI lors de ma deuxième année. M’impliquer dans la vie étudiante et plus précisément pour les femmes en génie m’a permis de contribuer à la communauté et de rencontrer des gens de tous les horizons. Je suis très fière de l’impact positif que notre comité a sur le génie et les sciences, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de Polytechnique.

Ma plus grande révélation durant mon baccalauréat fut ma découverte du monde de la recherche. J’ai eu la chance de participer à un projet durant ma troisième année au sein du laboratoire du professeur Michel Desmarais. J’ai tellement aimé ça que j’ai décidé de réaliser mon quatrième stage, l’été dernier, dans un laboratoire de recherche à l’Université de Munich, en Allemagne. J’ai alors travaillé sur un projet de réalité augmentée qui vise à aider à l’apprentissage de l’allemand. Ce fut toute une expérience!

Ce qui m’attend dans le futur? Je ne peux le dire exactement, mais je serai probablement en train d’apprendre et de relever de nouveaux défis! »

« Cette photo a été prise lors de mon stage de recherche en Allemagne, où j’ai travaillé sur un projet de réalité augmentée. La réalité augmentée représente des éléments virtuels ajoutés au monde réel que l’on peut voir avec des lunettes de réalité augmentée (comme sur la photo) ou avec un appareil mobile. C’est comme dans les films de science-fiction. »

GÉNIE MÉCANIQUE

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie mécanique de Polytechnique MontréalLAURE JALBERT-DROUIN

Étudiante au baccalauréat en génie mécanique

« Je fonce pour les sciences parce que je veux toujours avoir de nouveaux défis à relever. »​

« Étant assez indécise par rapport à ce que je voulais faire de ma vie à l’âge de 16 ans, j’ai opté pour le programme collégial en sciences de la nature, option sciences de la santé. Je voulais « m’ouvrir des portes », comme on dit. À la suite de ces deux années au cégep, je me suis inscrite au programme universitaire en pharmacie, dans lequel j’ai cheminé pendant deux sessions. On peut donc dire qu’il y a seulement un an, j’étais plutôt loin du monde de l’ingénierie. Par contre, je ne regrette aucunement ce détour dans mon parcours, puisque c’est grâce à ce petit bout de chemin dans le monde de la santé que j’ai réalisé que je voulais étudier en génie.

Choisir mon génie était alors le prochain défi sur ma liste. Ne connaissant pas grand-chose au monde de l’ingénierie, j’ai dû prendre le temps de me renseigner. Je me suis rapidement rendu compte que le génie mécanique était le plus diversifié et me permettrait d’évoluer dans une foule de domaines. Polytechnique, d’un autre côté, a été un choix évident pour moi. En effet, sa réputation, autant en ce qui a trait à l’éducation qu’à la vie étudiante, m’a convaincue dans le temps de dire « Je fonce pour les sciences ».

Certes, mon parcours n’a pas été une ligne droite vers Polytechnique, mais il m’a permis de me découvrir, et je peux maintenant affirmer avec confiance que ma place est en génie. Donc, ce que je dirais à la jeune version de moi qui hésitait sur son choix de carrière, c’est de ne pas stresser avec ça. Oui, ça peut faire peur, mais il faut toujours se rappeler qu’on peut changer d’idée. »

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie mécanique de Polytechnique Montréal

« Déjà, à ma première session, j’ai la chance de mettre en application mes apprentissages à l’extérieur des cours. Dès le début de mon cheminement, je me suis impliquée dans la société technique de la voiture solaire Esteban. Les laboratoires informatiques de Polytechnique me permettent de travailler sur mes projets reliés à cette activité parascolaire. »​

 

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie mécanique de Polytechnique MontréalDAPHNÉE PARADIS

Étudiante au baccalauréat en génie mécanique

« Je fonce pour les sciences parce que j’aspire à contribuer aux avancées technologiques permettant de réduire notre empreinte écologique. »​

« Quand j’ai commencé mes études collégiales, je ne voulais pas devenir ingénieure. Je savais que je voulais faire un métier qui allait me permettre d’aider les gens et de faire une différence concrète dans leur vie, mais je m’étais plutôt tournée vers la physiothérapie. À ce moment, j’avais souvent des blessures, donc je consultais régulièrement des physiothérapeutes. La physiothérapie me permettait de retrouver les capacités physiques que j’avais perdues en me blessant et de continuer à pratiquer le sport que j’aime. Cela avait donc un impact positif sur ma vie et je voulais avoir ce même impact positif sur la vie des autres. Cependant, je me suis rapidement rendu compte que la biologie n’était pas ma matière préférée, et donc que mon projet de devenir physiothérapeute tombait un peu à l’eau.

Ainsi, durant ma première année de cégep, je me suis questionnée sur les métiers qui m’intéressaient. J’aimais particulièrement mes cours de physique et de mathématiques. Je me suis dit que le génie était une bonne option pour moi, car plusieurs domaines du génie utilisent beaucoup de concepts physiques et mathématiques, et être ingénieure allait me permettre de faire une différence dans la vie des gens et dans la société.

De plus, je savais que je voulais faire un métier qui serait en harmonie avec mes valeurs et, à travers ma recherche de métier, la protection de l’environnement était devenue une valeur très importante pour moi. Ma spécialité de génie allait devoir me permettre de contribuer à la protection de l’environnement et à la réduction de notre empreinte écologique. J’ai donc choisi le génie mécanique avec l’intention de travailler dans le domaine des énergies renouvelables ou des voitures électriques.

Finalement, après avoir décidé de devenir ingénieure mécanique, j’ai choisi d’aller étudier dans ce domaine à Polytechnique Montréal. Lors des portes ouvertes, je me suis sentie à ma place en entrant dans l’école, j’avais l’impression qu’en y étudiant, j’allais pouvoir changer le monde. J’aimais aussi l’idée de pouvoir apprendre même à l’extérieur de mes cours à travers les sociétés techniques, les comités, etc. »

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie mécanique de Polytechnique Montréal

« Sur cette photo, je fais un devoir de croquis d’une pièce mécanique pour mon cours de modélisation de systèmes mécaniques. J’ai choisi cette photo pour me représenter, parce que j’étudie souvent à cet endroit et je trouve que le cours de modélisation est particulièrement important pour les futur(e)s ingénieur(e)s. »​

 

VICTORIA HOULE

Étudiante au baccalauréat en génie mécanique

« Je fonce pour les sciences parce que selon moi, notre capacité de comprendre les phénomènes physiques qui nous entourent est fascinante, mais surtout, je suis émerveillée par notre capacité de l’exploiter de manière créative afin de créer des solutions technologiques. »​

« Depuis que je suis une jeune fille, j’ai toujours eu deux champs d’intérêt principaux : l’art et la science. Durant mon secondaire, c’était à chaque cours de science que j’étais captivée par ce que j’apprenais. Durant les pauses, j’allais poser toutes les questions qui me venaient en tête à mes professeurs, pour qui c’était un plaisir de satisfaire ma curiosité. J’ai donc commencé à m’impliquer dans toutes sortes d’activités reliées aux domaines des STIM, dont le camp scientifique Folie Technique, au sein de Polytechnique. Après y avoir participé comme campeuse, où j’ai énormément appris et travaillé sur une panoplie de projets, j’y ai poursuivi mon implication durant mes études collégiales en tant qu’animatrice scientifique. C’est durant cette période que j’ai côtoyé un grand nombre d’étudiants de Polytechnique qui étaient mes collègues, et dont le parcours en génie m’a certainement inspirée. En parallèle, j’ai toujours passé beaucoup de mon temps libre à dessiner, et je suis aussi violoncelliste depuis l’âge de quatre ans, aujourd’hui membre de l’Orchestre symphonique des jeunes de Montréal.

Étant quelqu’un de passionné non seulement par la physique, mais également par les activités artistiques et créatives, j’ai choisi de poursuivre mes études dans un domaine qui les réunit : le génie mécanique. En effet, étant maintenant en 3e année à Polytechnique, je peux attester que j’ai grandement eu l’occasion d’exploiter ma créativité avec toutes les notions théoriques vues en classe pour créer de superbes projets. Lors d’un de mes projets intégrateurs, j’ai eu la chance de concevoir un robot électromécanique automatisé. Mais au-delà de mes cours, je participe à la société technique Oronos, où une équipe d’étudiants extrêmement brillants se réunit pour concevoir et construire une fusée qui est lancée en compétition aux États-Unis!

Bien que j’aie sans doute rencontré bon nombre d’obstacles durant mon parcours, je dois dire que je suis très fière de moi, car je me retrouve dans un environnement dans lequel je peux m’épanouir, tant sur le plan scientifique que créatif. »

« Dans cette photo, je me trouve à Polytechnique à côté de la piste de compétition pour les projets intégrateurs II. Je suis en train de rassembler toutes les données nécessaires à prendre en compte lors de la conception du robot électromécanique automatisé qui doit parcourir cette piste. »​

 

Amani Cheriti

Étudiante au baccalauréat en génie mécanique

« Je fonce pour les sciences parce que je veux exercer un métier qui me permettrait d’être utile! »​
 

« Depuis que je suis jeune, j’ai toujours été mordue de sciences. Pour moi, c’était évident que j’allais continuer mes études dans un domaine scientifique, mais je ne savais pas lequel. Je connaissais Polytechnique depuis des années et j’ai eu la chance de participer au concours Déplace de l’air à Poly, et c’est à ce moment que j’ai su que je voulais intégrer cette université. Très indécise, voilà que je m’inscris en génie mécanique environ une semaine avant le début des cours. Je suis maintenant en deuxième année et je ne regrette aucunement cette décision. J’adore le fait que le génie mécanique regroupe les bases des autres branches de l’ingénierie et permet ainsi de toucher plein de domaines. De plus, il offre de nombreuses spécialisations toutes très intéressantes. Ayant toujours voulu faire une différence dans le monde, je me rends compte que le génie mécanique me le permet. J’espère pouvoir atteindre mes buts et réussir à améliorer la qualité de vie dans des pays défavorisés.

Lors de mon parcours au cégep, j’ai eu la chance de faire partie des Ambassadeurs scientifiques, un comité qui m’a appris à monter des ateliers scientifiques et à les adapter selon mon auditoire, qu’il soit en maternelle ou au secondaire. J’ai adoré mon expérience et je souhaitais continuer à l’université. C’est pour cela que je me suis inscrite à la Tournée Géniale Poly-fi lors de ma première session. J’aime énormément ce comité, qui fait la promotion des femmes en ingénierie et qui contribue à motiver de nombreuses jeunes à choisir les sciences. »

« Depuis ma première session, je suis animatrice pour la Tournée Géniale du comité Poly-Fi. Je réalise des ateliers scientifiques auprès de jeunes élèves du primaire provenant de milieux défavorisés. Cette expérience a été effectuée chez moi pendant le confinement, puisque je n’ai malheureusement pas de photos de l’évènement! »​

 

Camille Mousseau

Étudiante au baccalauréat en génie mécanique

« Je fonce pour les sciences parce que les sciences me permettent de mieux comprendre le monde qui m’entoure. »​


« Pour commencer, j’ai effectué mes études secondaires et collégiales au Saguenay, où ma famille et moi-même habitions. Au secondaire, j’étais dans un programme orienté vers les sciences et j’ai fait le programme de sciences de la nature au Cégep de Chicoutimi par la suite. Durant ces années, je me suis impliquée dans le programme des Cadets royaux de l’Armée canadienne, dans lequel j’ai pu y découvrir plusieurs passions, dont la randonnée pédestre, le ski de fond et la gestion d’individus. Depuis, je n’ai pas cessé de pratiquer ces activités et encore aujourd’hui je m’assure d’inclure une dimension sportive à ma vie.

D’une part, ce qui m’a plu dans la profession d’ingénieur est que l’ingénieur incarne un pilier de la société. D’autre part, en travaillant de près avec la technologie, toujours plus présente dans nos vies, il ou elle occupe une place importante au centre de plusieurs domaines. D’ailleurs, ce qui m’a plu encore davantage est que l’ingénieur travaille à la résolution de situations problématiques de tout genre en tentant de trouver des solutions innovatrices. Pour ma part, j’ai choisi le génie mécanique, parce que les ingénieurs mécaniques apportent une contribution en rendant les industries plus efficaces et améliorent leur rendement. J’ai choisi de venir étudier à la Polytechnique, parce que c’est une école où il n’y a que des gens qui désirent, tout comme moi, devenir ingénieurs, et je considère que cela crée une ambiance vraiment hors du commun et tellement enrichissante. De plus, la ville de Montréal a de nombreux attraits qui créent une vie étudiante idéale.

Je pense qu’une carrière en sciences est particulièrement motivante, car les sciences évoluent sans cesse, et donc les métiers s’adaptent et ne restent pas dans un état stationnaire. En effet, tout au long d’une carrière, il y aura possibilité de découvrir plusieurs des sphères des sciences, ce qui est d’autant plus intéressant. De plus, les spécialisations sont tellement nombreuses qu’on peut être certain de trouver quelque chose qui va nous passionner pour toute une vie. En somme, je considère qu’un métier dans le domaine des sciences comme celui d’ingénieure est un emploi plus qu’intéressant. »

« J’étudie dans un environnement calme et motivant. Il s’agit du deuxième étage du pavillon Lassonde. J’aime particulièrement cet endroit, car la vue est époustouflante et l’ambiance permet d’étudier de façon efficace. De plus, les couleurs de l’étage donnent envie d’y rester longtemps. »​

 

Emilie Senécal-Léonard

Diplômée du baccalauréat en génie mécanique et de la maîtrise en génie énergétique

« Je fonce pour les sciences parce que je souhaite la démocratiser et avoir le pouvoir d’éveiller la curiosité des petits et des grands. »​


« Je n’ai jamais vraiment su ce que je voulais faire dans la vie. Mais j’ai toujours eu cette envie de changer le monde. J’ai voulu être médecin, joueuse de hockey, architecte, artiste, boulangère, alouette! En huit ans, j’ai étudié dans cinq programmes universitaires différents. Finalement, c’est un diplôme en ingénierie que j’ai décroché. C’est pendant ma maîtrise que j’ai le plus « trippé ».

J’étudiais des enjeux d’avenir qui me tenaient à cœur : l’énergie et l’environnement. Je sentais qu’un monde de possibilités s’ouvrait à moi, parce qu’être ingénieure est une porte d’entrée vers une diversité inimaginable de scénarios de carrière.

À la fin de ma maîtrise, j’ai remporté la deuxième place dans un grand concours de journalisme scientifique. Le prix? Quatre stages d’un mois dans les médias scientifiques de mon choix. Après Les Débrouillards et La semaine verte, je suis maintenant à l’émission de radio Les Années lumière. Je prépare de courts reportages sur l’actualité scientifique. Sinon, je lis, j’écris, je fais du montage et des entrevues. Bref, j’apprends tous les jours, tout comme mes lecteurs et mes auditeurs. Parce qu’être informée, c’est être mieux outillée pour comprendre notre société.

Si tu aimes les sciences, mais que tu hésites à te diriger vers cette carrière, ne crains rien et fonce. Pas besoin d’avoir 100 % dans toutes les matières pour le faire. Il faut se laisser le droit à l’erreur, car la vie n’est pas une ligne droite. C’est en goûtant à l’inconnu qu’on découvre nos forces et nos faiblesses. Encore aujourd’hui je ne sais pas où le vent me mènera, mais j’ai compris qu’être ingénieure-journaliste me permettra d’exercer tous les métiers du monde. Car il y a de la science partout, de la chimie du pain à la mécanique d’un lancer frappé! »

 

Yasmine Krabchi

Étudiante au baccalauréat en génie mécanique

« Je fonce pour les sciences parce que je tiens à transmettre aux futurs étudiants l’amour de la science. »​
 

« Étant jeune, j’ai très vite été orientée vers le domaine des sciences par mon ancienne professeure du primaire en Algérie. Elle me demandait souvent de résoudre des problèmes mathématiques de cohortes plus avancées que la mienne, et je trouvais cela plaisant, puisque ça faisait ressortir en moi mon côté compétitif et mon envie de relever des défis.

Arrivée au DEC en sciences de la santé au cégep, j’ai vite compris que ce qui m’intéressait n’était pas forcément le domaine de la médecine, comme pour mes parents, mais vraiment celui de l’ingénierie, avec toute sa complexité et sa splendeur. Dans le cadre de mes études de baccalauréat en génie mécanique, j’arrive à retrouver le même sentiment d’accomplissement que quand j’étais jeune.

L’un des projets en ingénierie qui m’ont rendue le plus fière est celui de mon stage chez la compagnie VIA Rail, où j’ai pu appliquer des notions de génie mécanique, industriel et informatique afin de réaliser un changement de technologie qui a été approuvé au sein de la compagnie et a eu des retombées positives sur l’ensemble de l’entreprise. Je suis donc fière, puisque je me considère comme un agent de changement vers un meilleur avenir en ingénierie. Mon prochain projet est de réaliser un échange étudiant qui me permettra de connaître plus en détail le domaine de l’ingénierie automobile, qui est l’une de mes passions, et, pourquoi pas, de devenir un jour ingénieure en conception de voitures du futur.

Mon conseil pour toute personne voulant accomplir de grands projets se résume à l’une de mes citations préférées : « Take the risk or lose the chance », qui signifie « prends le risque ou perds la chance ». Pour moi, la vie est remplie de défis, et le fait de les saisir et d’explorer son plein potentiel constitue l’une des signatures d’un bon ingénieur. »

« La photo qui suit présente ma riche vie étudiante à Polytechnique Montréal. J’ai pu apporter de l’aide à plusieurs nouveaux étudiants dans le cadre des accueils. Le contact humain est très important en génie, surtout pour la collaboration vers de meilleurs projets. »​

 

Viviane Aubin

Diplômée du baccalauréat en génie mécanique et étudiante à la maîtrise en génie énergétique

« Je fonce pour les sciences parce que j’espère contribuer à la lutte contre la crise climatique. »​
 

« Depuis toute petite, je me préoccupe de l’environnement. Par ailleurs, concevoir, créer à partir de l’ingéniosité humaine, j’aimais l’idée. Je me suis ainsi orientée vers une carrière en génie en espérant pouvoir agir concrètement pour l’avenir de la planète et faire face au grand problème de notre époque, soit la crise environnementale.

J’ai donc entrepris des études de baccalauréat en génie mécanique pour l’aspect général du programme, afin de ne me fermer aucune porte. J’ai choisi Polytechnique Montréal pour sa réputation d’excellence et sa riche vie étudiante. Poursuivant mes études au deuxième cycle en génie énergétique, je me consacre désormais à des recherches visant à optimiser la production de barrages hydroélectriques dans un contexte d’intégration des énergies solaire et éolienne, en partenariat avec Hydro-Québec. Je crois que le domaine de l’énergie sera un élément majeur dans la lutte contre la crise climatique. Je me vois donc travailler plus tard en gestion de projets pour la transition énergétique.

J’ai profité de mes études pour m’impliquer à fond dans la vie parascolaire. Dès le début de mon baccalauréat, j’ai rejoint la société technique étudiante Projet Esteban, qui conçoit et fabrique des véhicules solaires en vue de participer à des compétitions internationales. J’y ai occupé plusieurs postes au fil des années, dont ceux de pilote du véhicule et de directrice des finances et des communications. Nous sommes montés à plusieurs reprises sur le podium lors des compétitions. Je suis aujourd’hui présidente de l’Association des sociétés techniques de Polytechnique. Grâce à ma participation au comité étudiant Poly-Monde, j’ai aussi eu la chance d’aller en Inde.

Toujours guidée par mon intérêt pour les énergies vertes, j’en fais la promotion auprès des jeunes dans les écoles primaires et secondaires par l’entremise du Projet Esteban. De plus, j’anime des ateliers scientifiques organisés par Les Scientifines, un organisme dont l’objectif est d’initier à la science les fillettes de milieux défavorisés.

Il est important pour moi d’encourager toutes les filles à explorer et à trouver ce qu’elles aiment véritablement. Si ce sont les sciences qui les allument, alors qu’elles foncent et qu’elles deviennent ces femmes qui visent un monde meilleur! »

« Je suis au volant de la voiture solaire de la société technique Projet Esteban, en préparation pour une journée de compétition au Circuit des Amériques, à Austin au Texas. J’ai consacré énormément de temps à ce beau projet : conception, fabrication, financement, communications et gestion m’ont passionnée. »​

 

arij hana

Étudiante au baccalauréat en génie mécanique

« Je fonce pour les sciences parce que je veux faire partie des femmes qui vont changer le monde. »​


« Depuis toute petite, j’ai toujours préféré les matières scientifiques telles les mathématiques, la physique et la chimie. Ainsi, je savais que mon parcours collégial et universitaire allait s’orienter vers ces disciplines. En secondaire 2, j’ai participé à la journée « Les filles et les sciences, un duo électrisant », où j’ai eu la chance de rencontrer de nombreuses femmes ingénieures qui ont suscité en moi une forte curiosité pour le génie. J’ai fait un DEC en sciences pures et appliquées et j’ai décidé de postuler en génie mécanique parce que le fonctionnement des machines est un sujet qui me passionne depuis l’enfance. J’ai choisi Polytechnique à cause de l’excellente réputation de l’établissement dans le domaine de l’ingénierie et de sa vie étudiante animée. Je pense sincèrement qu’une carrière en sciences est une valeur sûre puisqu’elle ouvre de nombreuses portes sur le marché du travail. Pour ma part, je pense pouvoir faire partie des femmes qui vont changer le monde en exerçant le métier d’ingénieure. Je souhaite améliorer les prothèses mécaniques qui sont déjà sur le marché afin de les rendre entièrement contrôlées par le cerveau de l’utilisateur. »

« J’adore étudier à la bibliothèque à côté des fenêtres, la vue est à couper le souffle. J’y vais très souvent lorsque j’ai besoin d’un peu de calme lors de mes périodes d’examens. »​

 

Charlotte Girod

Directrice des ventes
Diplômée du baccalauréat en génie mécanique

« Je fonce pour les sciences parce que j’apprends du nouveau tous les jours et je cherche toujours de nouvelles solutions pour aider mes clients à être plus productifs. »

« J’ai toujours eu un intérêt pour les sciences et j’ai beaucoup aimé mon parcours à Polytechnique. Grâce à mon expérience acquise en tant que directrice d’une société technique (le mini-baja), je me suis démarquée sur le marché du travail par mon sens de l’organisation ainsi que mon entregent. J’ai fait partie de l’équipe pendant 4 ans, et j’ai eu le poste de directrice lors de ma dernière année. Cette expérience m’a aidée à obtenir mon poste actuel de directrice des ventes. En fait, avant d’obtenir mon diplôme, je ne connaissais pas du tout le domaine des ventes techniques. Au final, ça regroupe tout ce que j’aime, c’est-à-dire faire du génie et être en contact avec des humains régulièrement.

Mon emploi en tant que directrice des ventes consiste à faire des conceptions préliminaires de solutions pour mes clients et aider mon équipe à bâtir des prix pour les projets. Je suis constamment en discussion avec des clients qui se situent partout en Amérique du Nord et je rencontre des clients régulièrement. Cet emploi me passionne, car il combine les sciences, la créativité pour développer des solutions pour mes clients, les discussions avec les gens et énormément de travail d’équipe dans des séances de brainstorming. Je suis parfois appelée à voyager pour faire des présentations ou visiter des foires commerciales.

Ma formation en génie mécanique a sans contredit contribué à développer mon sens de la débrouillardise. Je suis souvent face à des situations nouvelles, et ma formation m’a permis de trouver des pistes de solutions rapidement. Ma formation me permet aussi de comprendre nos systèmes, qui sont parfois complexes, et d’être en mesure de les vulgariser auprès de mes clients plus facilement. »

« Cette photo représente l’un des produits que je vends, qui démontre nos capacités. Il s’agit d’un trieur à vêtements automatisé. Ce type de produit est souvent utilisé dans les buanderies industrielles pour trier les uniformes de location, mais il est aussi utilisé dans les centres de distribution pour magasins. »

GÉNIE DES MINES

IKRAM ELKHOUMSI

Étudiante au doctorat en génie minéral

« Je fonce pour les sciences parce que j’aspire à trouver des solutions aux enjeux environnementaux en secteur minier. »

« Mon histoire avec le génie minéral a commencé il y a 6 ans. Après avoir obtenu mon baccalauréat de l’enseignement secondaire (équivalent du DEC), je me suis orientée vers l’exploration minière et j’ai décroché un DTS (diplôme de technicien spécialisé) en géologie appliquée de l’École des mines de Marrakech en 2016, ainsi qu’une licence en exploration minière de l’Université Cadi Ayyad, au Maroc, en 2017. Pendant ces trois ans d’études, j’ai visité souvent, dans le cadre d’excursions universitaires, un site minier abandonné. Alors que l’objectif de la visite était d’étudier la minéralogie, la géologie de la région ou une application géophysique, j’étais plutôt curieuse de l’état de la mine avec ses grands volumes de rejets de couleur jaune, rouge et brunâtre, déposés directement à la surface de la mine, et j’ai pensé aux impacts environnementaux. J’avais plein de questions : Pourquoi? Comment? Qu’aurait-il fallu faire pour ne pas en arriver là? Y a-t-il une méthode de prédiction? C’est là que j’ai décidé de ce que je voulais continuer à faire, et pour assouvir ma curiosité, j’ai dû poursuivre mes études. L’étape suivante, c’était d’obtenir mon master pour pouvoir décrocher le cycle doctoral et continuer dans la recherche scientifique. L’objectif était de contribuer à limiter et gérer l’empreinte environnementale des mines.

Pourquoi Polytechnique? D’abord, j’ai visé le Canada pour faire ma formation doctorale en raison de ses normes environnementales. C’est déjà un pays exemplaire où l’environnement est un aspect à respecter et à améliorer dans l’industrie minière. Le choix de Polytechnique Montréal est le résultat d’une recherche des établissements qui s’intéressent à la branche de l’environnement minier, et d’une offre au doctorat qui correspond parfaitement à mes attentes professionnelles.

J’envisage une carrière en recherche et j’aspire à contribuer au développement des approches actives visant la réduction des impacts miniers sur l’environnement, notamment en ce qui concerne le drainage minier acide et la contamination par les métaux.

À toutes les jeunes femmes voulant foncer pour les sciences, je dis : Rêvez grand et n’ayez pas peur de faire des erreurs. »

« La photo me représente en train d’étudier dans une des salles de Polytechnique. Je l’ai choisie parce que, quand tu es en première année de doctorat, tu es pratiquement toujours devant l’écran en train de lire des articles, des thèses, de suivre des tutoriels pour apprendre de nouveaux logiciels et même d’essayer d’établir des modèles. La photo représente mon travail quotidien. »

 

Colombe Montcho

Diplômée du baccalauréat en génie des mines

« Je fonce pour les sciences parce qu’une carrière en sciences pousse à dépasser ses limites. »


« J’ai débarqué à Montréal à 17 ans pour y entreprendre des études en génie minier du fait de mon intérêt pour les mathématiques et les sciences de la terre. Arrivée à Polytechnique, j’ai découvert une école riche de sa diversité qui a rendu mon intégration à Montréal beaucoup plus facile. À Polytechnique, il y a une multitude de comités et sociétés techniques pour que chacun se sente à sa place. C’est ainsi que j’ai été trésorière de Polydébat, le comité de débat étudiant, et que j’ai participé à une mission humanitaire avec Projet PC2 en Haïti pour y donner des cours de bureautique.

L’une des choses qui m’ont le plus marquée pendant mes études a été la solidarité entre étudiants. Travailler en équipe a été important pour la réussite de mes études. De plus, le programme coopératif de génie des mines permet de sortir du cadre théorique des cours pour s’immerger concrètement dans l’industrie. Parmi les aspects qui me fascinent le plus dans le génie des mines, il y a la diversité des défis, mais aussi le caractère « global » du secteur. Les minerais que l’ingénieur contribue à extraire sont utilisés dans une multitude de domaines, ce qui contribue au progrès technologique et rend plus agréable la vie des individus.

En tant que diplômée en génie minier, j’aimerais acquérir l’expérience la plus diversifiée possible, puis faire une maîtrise en gestion de projets internationaux afin de travailler sur le déploiement de projets miniers à l’international. 

Personnellement, mes études en génie m’ont appris à persévérer, à travailler en intégrant les différences des uns et des autres, mais aussi à réfléchir. Fonce pour les sciences! »

« Cette photo a été prise au cours d’une mission humanitaire avec Projet PC2 au Centre multimédia communautaire de Vertières. Le but de ce projet était d’offrir une formation sur Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint) à des adolescents. Ce voyage m’a appris à mieux appréhender les imprévus, mais aussi à adapter mes paroles à mon auditoire, qualités nécessaires à tout ingénieur et toute ingénieure. »

GÉNIE PHYSIQUE

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie physique de Polytechnique MontréalEMMA GAUVREAU

Étudiante au baccalauréat en génie physique

« Je fonce pour les sciences parce que les technologies quantiques en sont à leurs balbutiements et j’ai envie de participer à leur développement. »


« Haute comme trois pommes, je trouvais le monde tellement banal, sans magie. J’ai compris en grandissant que la magie se trouvait en réalité dans la technologie. Les voitures d’aujourd’hui peuvent se conduire toutes seules, nous n’avons qu’à dire à notre téléphone où nous voulons aller et il nous indiquera le chemin à prendre, nous pouvons réparer des cœurs, des cerveaux, nous pouvons rendre invisible un objet grâce à un bouclier d’invisibilité, etc. Rien de tout ça n’est différent d’une baguette magique.

C’est pourquoi j’ai décidé de devenir ingénieure. Je trouvais le monde banal, alors j’ai décidé de me donner tous les outils possibles pour qu’il devienne aussi incroyable que je le désirais. J’ai choisi de me spécialiser à Polytechnique Montréal, car c’est la meilleure école de génie francophone au Canada, et je savais que j’allais y trouver des gens qui me ressemblent et que j’allais m’y sentir à ma place.

C’est extrêmement difficile de choisir un métier, et nous sommes très jeunes lorsque nous devons choisir un programme collégial, puis universitaire. Nous n’avons pas beaucoup d’expérience et il est très dur de savoir ce qui nous intéresse.

Si j’avais un conseil à donner à Emma, 16 ans, ce serait de faire ses propres recherches. Au secondaire, on ne nous parle pas des dernières technologies mises au point ou encore des phénomènes scientifiques quantiques difficiles à croire tellement ils sont impressionnants. C’est pourquoi je dirais à Emma, 16 ans, d’aller écouter des vidéos sur YouTube qui parlent du temps ou encore de la superposition quantique. Elle pourrait ainsi savoir que le temps s’écoule plus lentement près de la mer qu’au sommet d’une montagne, ou encore plus lentement dans une voiture de course que sur un vélo.

En effet, le temps est modifié en fonction de la gravité et de la vitesse, et c’est tout simplement incroyable. Elle pourrait aussi savoir qu’une particule peut être simultanément dans différents états. Je ne savais pas ça à 16 ans. On ne m’en avait jamais parlé. C’est pourquoi je dirais à Emma, 16 ans, d’aller effectuer des recherches pour voir à quel point l’univers est étonnant. Et c’est en poursuivant ses études en ingénierie qu’elle aura toutes les connaissances et tous les outils nécessaires pour bâtir un monde aussi incroyable que ces phénomènes. »

Photo d'une étudiante au baccalauréat en génie physique de Polytechnique Montréal

« Je suis en train d’étudier au 2e étage du pavillon principal à Polytechnique Montréal. C’est un petit endroit isolé avec des divans. J’aime étudier là parce que c’est confortable et que ça fait changement d’être assise à un bureau. »

 

Maude Tremblay

Étudiante au baccalauréat en génie physique

« Je fonce pour les sciences parce que je souhaite approfondir ma connaissance du monde qui m'entoure. »


« Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un intérêt pour les sciences. Lorsque j’ai découvert la physique au secondaire, j’ai tout de suite aimé cette matière, mais c’est au cégep que j’ai vraiment eu l’étincelle qui a fait que je voulais continuer mes études dans ce domaine.

Mon professeur de physique m’a incitée à participer au concours Science, on tourne!. Ce concours propose chaque année un défi scientifique et technique différent qui doit être relevé avec ingéniosité et débrouillardise en utilisant, entre autres, des principes physiques et technologiques. Participer à ce concours m’a fait découvrir le côté plus technique de la science et c’est ce qui m’a poussée à me diriger vers l’ingénierie.

Le génie physique est un domaine qui me rejoint beaucoup, car c’est un domaine à la limite entre la science et l’ingénierie. Je peux à la fois en apprendre plus sur la physique fondamentale et mettre ces connaissances à profit pour trouver des solutions innovantes à des problèmes complexes. Je trouve qu’il est très intéressant de comprendre comment l’univers qui nous entoure fonctionne, aussi bien à l’échelle macroscopique qu’atomique.

J’ai choisi Polytechnique Montréal, pour poursuivre ma formation d’ingénieure, car je trouve que c’est une école dynamique qui a une vie étudiante diversifiée. Une des réalisations dont je suis le plus fière est l’accomplissement d’un projet d’initiation à la recherche. J’ai travaillé dans le laboratoire de microfluidique du professeur Thomas Gervais. Mon projet consistait à modéliser numériquement un afficheur microfluidique afin de tester sa stabilité.

Ce projet est une grande fierté pour moi, car il m’a montré que le travail que j’accomplis peut avoir un réel impact dans le domaine de la recherche. J’aimerais dire à celles qui hésitent à entreprendre une carrière en sciences est de foncer, car c’est un domaine captivant et vaste qui propose des options pour tous les goûts. »

« Sur la photo que j’ai choisie, je suis à la bibliothèque en train de rechercher un livre de mécanique quantique. J’ai choisi cette photo pour me représenter, parce que j’aime aller étudier à la bibliothèque, et la mécanique quantique est une matière du génie physique qui m’intéresse beaucoup. »

 

Béatrice Cyr

Étudiante au baccalauréat en génie physique

« Je fonce pour les sciences parce que je veux innover et façonner le monde de demain. »


« Lorsque j’étais jeune, on m’a expliqué ce qu’était le métier de médecin, d’infirmière, d’enseignante, mais on ne m’a jamais expliqué ce qu’était une ingénieure. J’ai découvert cette profession seulement lors de mon entrée au cégep, lorsque j’ai commencé à me questionner sur mon avenir. Au moment où j’ai découvert le programme de génie physique, je suis immédiatement tombée sous le charme et j’ai su que c’était pour moi. À vrai dire, ce programme multidisciplinaire permet de toucher à plusieurs domaines du génie tout en explorant les différents champs d’application de la physique. J’ai alors décidé de devenir ingénieure physicienne par passion pour la physique et les mathématiques.

Lorsqu’est venu le moment de choisir l’université dans laquelle suivre ma formation d’ingénieure, Polytechnique Montréal était une évidence pour moi. D’abord, la ville de Montréal m’attirait en raison de sa diversité culturelle et de ses avancées technologiques. De plus, Polytechnique Montréal étant une école d’ingénierie exclusivement, cela allait me permettre d’être immergée à 100 % dans le domaine de ma future profession. En effet, l’environnement de Polytechnique est extrêmement stimulant, parce que je suis entourée d’étudiants qui ont la même passion que moi. Finalement, cette université offre plusieurs possibilités de stage afin de nous plonger dans le milieu du génie rapidement.

Pour les filles qui hésitent à foncer dans le domaine des sciences, mon conseil serait de vraiment suivre ses passions et d’écouter son cœur. De plus, les ingénieurs sont constamment appelés à travailler en équipe. Je suis persuadée que c’est un avantage que les hommes et les femmes collaborent pour mener à la réalisation de projets. Nous avons chacun nos forces ainsi que nos façons d’aborder les problèmes afin de trouver des solutions gagnantes. Il faut donc se faire confiance et saisir les opportunités qui s’offrent à nous! »

« Puisque le programme de génie physique est chargé et explore des concepts difficiles à assimiler, il est primordial de travailler en équipe et de s’entraider. Cette photo me représente bien, car j’adore aller dans des cafés étudiants avec mes amies pour étudier et faire avancer nos devoirs en groupe. »

Reste à l’affût car nous allons partager ici d’autres portraits au cours de l’année!