Titre du projet de recherche
Imagerie quantitative en IRM
niveau d'étude
Maîtrise ou doctorat
Directeur/codirecteur
Directeur : Eva Alonso Ortiz
Fin de l'affichage
1 septembre 2025
Domaines d'expertise
Traitement des signaux numériques
Mathématiques de la biologie et de la physiologie
Unité(s) et département(s)
Département de génie électrique
Description détaillée

Description:
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) génère des images qui peuvent transmettre des informations macrostructurales, microstructurales, physiologiques et fonctionnelles. Ces types d'images sont couramment utilisés en milieu clinique (pour le diagnostic et la planification du traitement) et dans la recherche où l'IRM est utilisée comme outil d'investigation (par ex : en neurosciences et en neuropsychologie). Elles sont considérées comme des images qualitatives. Cela signifie que le contraste de l'image dépend des propriétés intrinsèques des tissus, ainsi que des spécificités de l'expérience. Une conséquence de cela est que les images ne peuvent pas être comparées entre des groupes de personnes et que les changements de contraste ne sont spécifiques à aucun aspect particulier de la physiologie. D’autre part, L'IRM quantitative (IRMq) a le potentiel de fournir des images spécifiques aux caractéristiques des tissus et indépendantes du matériel et des logiciels utilisés pour acquérir les images. Les avantages de ces images sont qu'elles permettent aux chercheurs d'étudier les changements biologiques dus à la maladie, au vieillissement ou au développement normal. En acquérant des données d’IRMq dans différentes populations, nous pouvons créer des bases de données de valeurs représentatives dans des groupes sains et malades. L'efficacité des traitements pour les maladies neurologiques pourrait alors être évaluée en comparant des changements subtils dans les mesures IRMq avec les valeurs attendues pour cette population, permettant une plus grande spécificité et sensibilité diagnostique, par rapport à ce qui est réalisable avec une IRM qualitative. L'IRMq peut également éliminer les problèmes de biais et d'interprétation, étant donné que les changements d'images ne sont plus interprétés subjectivement (en identifiant des changements de signal anormalement clairs, sombres, petits ou grands), mais objectivement mesurés.
Exemples de projets : Développer un modèle IRMq qui tient compte de la susceptibilité magnétique du fer et de la myéline afin de les différencier, étudier les effets de la courbure de la moelle épinière sur les mesures IRMq de la myéline. Toutes les recherches seront effectuées au laboratoire NeuroPoly (Polytechnique Montréal, www.neuro.polymtl.ca), à l'Unité de Neuroimagerie Fonctionnelle (www.unf-montreal.ca) et au Centre d'imagerie cérébrale McConnell (www.mcgill.ca/bic).
Contact: Eva Alonso Ortiz
Possibilité de financement
Financement possible