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Le génie électrique en effervescence Vingt-six étudiants se partagent plus de 80 000 $ en bourses
Hydro-Québec, le partenaire principal, a offert des bourses d'études et de déplacement pour près de 65 000 $. ABB, ALSTOM
Canada, l'Association de l'industrie électrique du Québec, Dessau-Soprin et SNC-Lavalin ont remis chacun une bourse de 2 500 $,
Siemens a accordé une bourse de 2 500 $ ainsi qu'un stage rémunéré de recherche de trois mois en Europe, d'une valeur de
10 000 $. Il s'agit d'un appui tangible de la part de nos partenaires industriels à l'avancement du savoir dans un domaine où
une pénurie de la main-d'oeuvre spécialisée était prévisible. Leur encouragement auprès de nos élèves-ingénieurs est indéniable
et précieux. Comme vous pouvez le constater aujourd'hui, les liens que nous tissons avec nos partenaires industriels
rejaillissent sur nos étudiants», souligne le directeur général de l'École Polytechnique, Robert L. Papineau.
L'Institut en génie de l'énergie électrique a pour objectif de faciliter la collaboration entre les universités et permettre aux partenaires industriels de s'engager dans la formation de la relève. Il est actuellement dirigé par Géza Joos, professeur au Département de génie électrique de l'École Polytechnique de Montréal. Outre Polytechnique, les partenaires universitaires de l'Institut sont l'École de technologie supérieure, l'Université Concordia, l'Université Laval, l'Université McGill, l'Université de Sherbrooke et l'Université du Québec à Trois-Rivières. Les entreprises, tout comme les universités, contribuent à l'enseignement, aux travaux dirigés et pratiques. En plus de proposer des stages aux étudiants, les entreprises définissent et encadrent des projets de fin d'études.
Le secteur de l'énergie, surtout électrique, est appelé à recevoir d'importants investissements dans un avenir rapproché notamment pour la construction de centrales. Le secteur des équipements, des systèmes de commande et de conversion d'énergie connaîtra lui aussi une grande effervescence.