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Fatou Kiné Diop, une étudiante engagée contre le décrochage scolaire
Le projet, qui a démarré le 9 janvier, s'achève le 23 février, avec pour objectif final pour les équipes participantes de prendre part à une compétition de robotique. Les jeunes supervisés par Fatou, élèves de l'école Honoré-Mercier, font preuve de beaucoup d'enthousiasme et de ténacité. « Six semaines pour mener à terme le projet, alors qu'il nous manquait beaucoup de matériel, c'est un vrai défi, souligne Fatou, nous avons dû changer plusieurs fois nos idées de conception pour les adapter à nos moyens. Mais tout le monde dans l'équipe a donné le meilleur de lui-même et nous avons eu beaucoup de plaisir à travailler ensemble. »
Depuis 2008, Fusion Jeunesse jumelle des étudiants universitaires à des élèves montréalais de 12 à 17 ans dans des projets pédagogiques des plus divers, dans le but favoriser la motivation des jeunes et de les emmener à persévérer en prenant conscience de leur potentiel. Polytechnique est une des universités montréalaises partenaires de l'initiative.
Fatou a vu dans sa collaboration l'occasion de montrer aux jeunes la place primordiale de la science dans
différents projets.
« Ils ont ainsi une meilleure vision de ce que la science peut offrir, affirme-t-elle. Sans être en situation de décrochage,
les élèves avec qui j'ai travaillé n'aimaient pas beaucoup les sciences au départ. Notre projet leur a permis de voir
qu'ils étaient capables d'appliquer les notions apprises à l'école, et même à commencer à s'intéresser aux sciences et à
leurs applications.»
La future ingénieure a pu compter sur la disponibilité des professeurs de Polytechnique qui lui ont donné des conseils et des idées durant la mise en oeuvre du projet de conception, ainsi que sur l'aide précieuse d'un camarade de génie électrique et sur celle d'un ingénieur de Bombardier.
