Nouvelles
Concours Chapeau, les filles! Excelle Science : quatre étudiantes de Polytechnique remportent un prix
Le concours organisé par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science souligne la volonté et le travail des femmes inscrites à un programme de la formation professionnelle ou technique qui mène à l'exercice d'un métier traditionnellement masculin. Elles sont invitées à faire valoir leurs motivations et leurs projets d'avenir.
Liane Sarah
Béland Bernstein
Étudiante en génie physique, Polytechnique Montréal, prix de 2 000 $
Prix Excelle Science du ministère de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations
« Tout sauf les sciences! » Voilà ce que Liane Bernstein répondait, ado, à qui lui demandait
ce qu'elle comptait étudier à l'université. Tour à tour, elle s'est ainsi imaginée historienne, restauratrice d'art, peintre...
jusqu'à ce que, sans dessein précis, elle s'inscrive à un cours de physique avancé en 4e secondaire. Une révélation!
« Depuis, je ne peux imaginer ma vie sans les sciences. »
Ce qui lui plaît le plus en physique? La nécessité de toujours réfléchir de façon audacieuse et les
innombrables champs d'exploration possibles – de l'optique aux nanotechnologies en passant par la mécanique quantique.
Qui sont à ses yeux autant de moyens de changer le monde.
Stéphanie
Rondeau
Étudiante en génie électrique, Polytechnique Montréal, prix de 2 000 $
Prix Excelle Science du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport et du ministère de
l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science
Se dépasser, innover et contribuer au rayonnement des entreprises québécoises à l'étranger : c'est ce qui allume Stéphanie Rondeau dans sa profession.
Ingénieure électrique en puissance, elle se voit dans le domaine de la production ou dans celui du génie-conseil. Quoi qu'elle choisisse, elle restera branchée sur le développement durable et s'attachera à imaginer des solutions écologiques.
L'éthique aussi lui tient à cœur, sachant l'importance de restaurer la confiance de la population québécoise envers la profession d'ingénieur.
Modèle de persévérance, Stéphanie a réussi à traverser une dépression, sans abandonner ses coéquipiers. Avec un tel
potentiel, pas étonnant que le courant passe.
Noémie
Laquerre
Étudiante en génie mécanique, Polytechnique Montréal, prix de 2 000 $
Prix Transports du ministère des Transports
Petite, Noémie Laquerre se rêvait inventrice de machines pour voyager dans le temps et autres robots pour cuisiner ou faire le ménage... « J'ai réalisé que seul le métier d'ingénieure me permettrait d'exploiter ma créativité, ma curiosité intellectuelle et ma volonté de résoudre des problèmes de la vie courante. »
Interpellée par le vieillissement de la population, soucieuse du sort des personnes handicapées, Noémie
souhaite se spécialiser en biomécanique. Elle pourra ainsi concevoir des appareils de diagnostic plus efficaces pour réduire le
temps d'attente dans les hôpitaux, des simulateurs cardiaques implantables et d'autres prothèses permettant de vivre mieux,
plus longtemps.
Chloé
Massicotte
Étudiante en génie aérospatial, Polytechnique Montréal, prix de 2 000 $
Prix Transports du ministère des Transports
L'astronomie captive Chloé Massicotte depuis sa tendre enfance. Entre deux visites au Planétarium ou au Centre des sciences de Montréal avec ses parents, la gamine dévorait des livres sur l'espace et avait pour héros Hubert Reeves.
Aujourd'hui étudiante en génie aérospatial, elle est toujours aussi transportée par son domaine. Parmi les spécialisations qui l'intéressent : la conception d'avions qu'elle veut contribuer à rendre plus écologiques, durables et performants.
Son avenir était écrit dans le ciel, mais Chloé garde les pieds sur terre. Pour prendre sa place parmi les gars, qui se montrent parfois protecteurs ou supérieurs, elle s'affirme comme une alliée et non comme une ennemie.
Toutes nos félicitations!
Voir aussi :
Pour connaître toutes les lauréates
Source : Site web du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science.