632 étudiants et 285 employés/professeurs de Polytechnique se sont inscrits à la campagne. « Avec ces résultats, l'École Polytechnique de Montréal arrive cette année en tête de liste des institutions d'enseignement partenaires, autant en ce qui concerne la participation des étudiants et du personnel qu'en matière d'impact de réduction d'émissions de GES sur la base de leur engagement » confirme Nicolas Gagnon, agent de développement, Environnement et développement durable à la Direction - Développement urbain de la Conférence régionale des élus de Montréal.

Selon le directeur de la campagne, Laurent Spreutels, l'un des facteurs du succès de Défi Climat 2009 à Polytechnique est l'excellente visibilité offerte à la campagne auprès de tous les membres de l'École. Il souligne que la campagne a bénéficié d'un solide soutien apporté par la direction générale et par les différents départements et directions de l'École. « J'ai également reçu l'aide et les conseils de nombreuses personnes mobilisées pour l'environnement, dont la directrice du Département des génie civil, géologique et des mines, ainsi que mes collègues du comité environnement Polysphère, Nicolas Lavallière, Daniel O'Brien, Alexis Dagenais-Everell, Michelle Desjardins, Brieg Moisan, Hugues Imbeault-Tétreault et Gabriel Parent » ajoute-t-il.

L'analyse des inscriptions à la campagne permet à Laurent de constater que les gestes de base, comme le lavage à l'eau froide, le recyclage, l'utilisation de sacs réutilisables ou encore la réduction de la consommation de papier, sont déjà bien intégrés à la routine de la majorité des participants de Polytechnique, ce qui est moins le cas cependant pour les déplacements. De quoi donner aussi aux défenseurs de l'environnement des pistes quant aux orientations à privilégier pour leurs actions de sensibilisation.

Notons qu'au niveau régional également, la campagne Défi Climat 2009 a montré des résultats encourageants : 290 entreprises de Montréal et de Québec ont participé et plus de 36 000 citoyens se sont engagés à réduire leurs émissions de GES pour un total de près de 60 000 tonnes/an de CO2 non émises.