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Investissement de 17 millions à Polytechnique pour l'étude des structures
22 février 2002 - Source :
NOUVELLES
L'École Polytechnique entreprendra au cours des prochaines semaines d'importants travaux totalisant près de 17 millions de
dollars en vue d'agrandir et de rééquiper complètement son centre de recherche en génie des structures. L'investissement sera
financé à 40 % par le Fonds canadien pour l'innovation, à 40 % par le gouvernement du Québec et à 20 % par des organismes
privés ou parapublics.
Les étudiants bénéficieront d'un laboratoire de classe mondiale
Lorsque les travaux seront terminés, Polytechnique disposera d'un laboratoire de classe mondiale pour tester et mettre au point de nouveaux matériaux, des techniques de réhabilitation et des méthodes de construction novatrices. On y réalisera notamment des tests de résistance sur la structure de grands ouvrages de génie civil tels les barrages, les ponts ou les immeubles. « Les étudiants pourront travailler avec des éléments de structures en taille réelle, et ainsi réaliser des expériences très proches des conditions d'utilisation sur le terrain », précise Bruno Massicote, professeur titulaire au Département des génies civil, géologique et des mines (CGM).
« L'investissement permettra au laboratoire de continuer à former au Québec des générations de personnel hautement qualifié qui augmenteront encore notre capacité d'innover. Ainsi, nous aurons la possibilité de prolonger la vie des infrastructures du Québec, dont la valeur dépasse les trente milliards de dollars rien que pour les ponts et les barrages, souligne Robert Tremblay, professeur titulaire au Département CGM. Cet équipement permettra aux étudiants de Polytechnique de mettre en oeuvre les technologies les plus avancées dans le domaine de l'analyse du comportement des structures », ajoute-t-il.
Le laboratoire de l'École Polytechnique disposera d'une dalle d'essais en béton de 374 mètres carrés et d'une épaisseur de 4 mètres ainsi que d'une presse d'une capacité de 1100 tonnes, le tout dans un hall de 11 mètres sur 37, avec une hauteur libre de 10 mètres. Des aires de fabrication des structures en acier ou en béton seront aménagées à côté du laboratoire et les nouveaux espaces seront desservis par deux ponts roulants d'une capacité de 20 tonnes chacun. Ces nouvelles installations s'ajouteront au laboratoire existant et permettront de tester des éléments allant jusqu'à 29 mètres de longueur. De plus, compte tenu du climat du Québec, on réalisera y des tests de comportement sismique en conditions hivernales.
Le laboratoire, qui possède déjà le simulateur sismique de haute performance le plus important au Canada, a développé une expertise mondialement reconnue. Par exemple, après le séisme de Northridge, survenu en 1994 en Californie, l'École Polytechnique a réalisé les premiers essais dynamiques d'un nouveau type d'assemblage qui est maintenant le concept le plus utilisé sur la côte ouest américaine.
Le laboratoire de génie civil de Polytechnique a également participé au développement de nouvelles techniques de construction qui ont été primées. Il a étudié et mis au point un système qui permettra au nouvel immeuble de TELUQ de mieux résister à un séisme d'importance. Au printemps 2001, les concepteurs de ce bâtiment ont d'ailleurs mérité un prix de l'Institut canadien de la construction en acier. Un des points soulignés par le jury était l'innovation technique au niveau du système de résistance sismique.
Fiche technique du Laboratoire de recherche sur le comportement structural des grands ouvrages de génie civil
Lorsque les travaux seront terminés, Polytechnique disposera d'un laboratoire de classe mondiale pour tester et mettre au point de nouveaux matériaux, des techniques de réhabilitation et des méthodes de construction novatrices. On y réalisera notamment des tests de résistance sur la structure de grands ouvrages de génie civil tels les barrages, les ponts ou les immeubles. « Les étudiants pourront travailler avec des éléments de structures en taille réelle, et ainsi réaliser des expériences très proches des conditions d'utilisation sur le terrain », précise Bruno Massicote, professeur titulaire au Département des génies civil, géologique et des mines (CGM).
« L'investissement permettra au laboratoire de continuer à former au Québec des générations de personnel hautement qualifié qui augmenteront encore notre capacité d'innover. Ainsi, nous aurons la possibilité de prolonger la vie des infrastructures du Québec, dont la valeur dépasse les trente milliards de dollars rien que pour les ponts et les barrages, souligne Robert Tremblay, professeur titulaire au Département CGM. Cet équipement permettra aux étudiants de Polytechnique de mettre en oeuvre les technologies les plus avancées dans le domaine de l'analyse du comportement des structures », ajoute-t-il.
Le laboratoire de l'École Polytechnique disposera d'une dalle d'essais en béton de 374 mètres carrés et d'une épaisseur de 4 mètres ainsi que d'une presse d'une capacité de 1100 tonnes, le tout dans un hall de 11 mètres sur 37, avec une hauteur libre de 10 mètres. Des aires de fabrication des structures en acier ou en béton seront aménagées à côté du laboratoire et les nouveaux espaces seront desservis par deux ponts roulants d'une capacité de 20 tonnes chacun. Ces nouvelles installations s'ajouteront au laboratoire existant et permettront de tester des éléments allant jusqu'à 29 mètres de longueur. De plus, compte tenu du climat du Québec, on réalisera y des tests de comportement sismique en conditions hivernales.
Le laboratoire, qui possède déjà le simulateur sismique de haute performance le plus important au Canada, a développé une expertise mondialement reconnue. Par exemple, après le séisme de Northridge, survenu en 1994 en Californie, l'École Polytechnique a réalisé les premiers essais dynamiques d'un nouveau type d'assemblage qui est maintenant le concept le plus utilisé sur la côte ouest américaine.
Le laboratoire de génie civil de Polytechnique a également participé au développement de nouvelles techniques de construction qui ont été primées. Il a étudié et mis au point un système qui permettra au nouvel immeuble de TELUQ de mieux résister à un séisme d'importance. Au printemps 2001, les concepteurs de ce bâtiment ont d'ailleurs mérité un prix de l'Institut canadien de la construction en acier. Un des points soulignés par le jury était l'innovation technique au niveau du système de résistance sismique.
Fiche technique du Laboratoire de recherche sur le comportement structural des grands ouvrages de génie civil
| Objectif de l'investissement |
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| Capacité future des installations |
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| Superficie totale du plancher |
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| Infrastructures d'essais |
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| Équipements majeurs |
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