Certains et certaines d’entre vous s’intéressent au génie et à la recherche dans le but, à moyen terme, de faire évoluer la société dans laquelle nous vivons. Et ce changement passe, dans bien des cas, par la modification de lois ou de politiques publiques. Par où commence-t-on, lorsqu’on veut présenter une innovation ou des informations scientifiques stratégiques au personnel de la fonction publique ? Évoluer dans l’interface entre sciences et politique n’est ni aussi simple, ni aussi compliqué qu’on le pense. Je propose d’en discuter avec vous, à partir de votre expérience et de quelques ressources colligées au sein du bureau du scientifique en chef du Québec.
Biographie
Titulaire d’un Master en communication scientifique de l’Université de Strasbourg, Julie Dirwimmer est conseillère principale – relations science et société au bureau du scientifique en chef du Québec. Pendant les sept premières années de sa carrière, elle a été responsable de la rédaction des mémoires et des prises de position à l’Acfas. Julie a continué à cultiver son intérêt pour l’interface sciences et politiques au bureau du scientifique en chef du Québec, au sein duquel elle développe des formations et des ressources pour les fonctionnaires comme pour les scientifiques. En matière de relations avec la société, Julie Dirwimmer a lancé le concours Ma thèse en 180 secondes et conçu les Journées de la relève en recherche de l’Acfas. Elle a mis en place en 2019 le programme Engagement aux Fonds de recherche du Québec, un programme de sciences participatives. Enfin, dans ses temps libres, Julie fait du slam et du conte inspiré de science, sous le nom de Madame Cosinus.