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Une expérience de travail à l’heure allemande pour une diplômée

Par Catherine Florès
15 mai 2016 - Source : Magazine Poly  | VersionPDFdisponible (Printemps 2016)

L’an dernier, Maïté Durrenbach s’est installée avec sa famille en Allemagne pour occuper un poste de responsable de la qualité au site de production de Sanofi à Francfort. Une expérience internationale qui fait écho à celle de sa formation à polytechnique, où cette Française est venue étudier en génie chimique de 1998 à 2001.

« À Polytechnique, j’ai pu découvrir un environnement très branché sur l’industrie et largement ouvert sur l’international, avec des étudiants et des professeurs provenant de tous horizons. On y apprend à travailler et à produire quelque chose avec des personnes très différentes. C’est assez unique ! Un tel environnement donne des ailes et facilite, entre autres, l’intégration des diplômés dans de grands groupes industriels. »

À son retour en France, sa formation d’ingénieure en génie chimique de Polytechnique ainsi qu’un doctorat en pharmacie lui ouvrent les portes de l’industrie de la santé. Elle entre chez Sanofi, un chef de file mondial en produits pharmaceutiques. « J’y ai occupé successivement des postes de responsable d’unité de production, de responsable de l’assurance-qualité puis de chef qualité pour une usine.

Ma carrière se déroulait très bien en France, mais au bout de 13 ans, j’ai eu envie d’aller mettre en pratique à l’international mon expertise de la production. »
Son mari (rencontré sur les bancs de Polytechnique) et elle tenaient aussi à offrir à leurs jeunes enfants une expérience de vie à l’étranger. Ce projet familial s’est concrétisé lorsque Sanofi a offert à Mme Durrenbach un poste de responsable de la qualité dans son usine de Francfort. « Je travaille sur un important site de production d’un médicament injectable pour traiter le diabète. C’est un travail de "terrain", à l’instar de mes précédents postes. Je m’y sens particulièrement à l’aise, car j’ai toujours aimé travailler au coeur des opérations industrielles et en relation directe avec les employés. J’apprécie de voir rapidement le résultat direct de mes prises de décisions. »

Pour faciliter ses défis quotidiens associés à la gestion de dix services qui composent l’assurance-qualité de l’usine, elle s’est lancée dans l’apprentissage intensif de l’allemand. « Lorsqu’on gère une équipe, je pense qu’il est essentiel de pouvoir parler la même langue. »

La nature du travail et la culture de l’entreprise lui étaient déjà familières, mais elle distingue des différences dans l’organisation du travail. « Ici, les gens mènent leur journée de travail de façon à ce qu’elle soit la plus efficiente possible. La rigueur allemande n’est pas une légende ! »

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