Nids-de-poule : Benoît Courcelles, ingénieur géotechnicien à Polytechnique Montréal, a trouvé un allié original pour solidifier les souscouches de gravier : des bactéries, capables de «calcifier» le sol. La recette? Une combinaison de sels de calcium, d’urée, de nutriments et de Sporosarcina pasteurii, naturellement présente dans les sols.
Benoît Courcelles, professeur adjoint au Département des génies civil, géologique et des mines à Polytechnique Montréal, et son équipe veulent prévenir la formation de nids-de-poule grâce à des bactérie (4:17).
Les explications de Benoît Courcelles et de James Goulet, professeurs adjoints au Département des génies civil, géologique et des mines à Polytechnique Montréal.
Des chercheurs veulent prévenir la formation de nids-de-poule en utilisant des bactéries. Les explications de Benoit Courcelles, professeur adjoint au Département des génies civil, géologique et des mines à Polytechnique Montréal (00:31).
Entrevue de Philippe Pasquier, professeur agrégé et de Benoit Courcelles, Professeur adjoint, au département des génies civil, géologique et des mines de Polytechnique Montréal (02:05:12).
Inauguration d'une unité de recherche en géothermie : entrevue de Philippe Pasquier et Benoit Courcelles, professeurs au Département des génies civil, géologique et des mines de Polytechnique Montréal.
Depuis 2010, la géothermie connaît des temps difficiles. Son coût élevé d’implantation n’arrive plus à concurrencer le prix du gaz. La recherche entreprise sur le sujet par les professeurs-chercheurs Philippe Pasquier et Benoît Courcelles, de l’école Polytechnique Montréal, pourrait toutefois changer la donne...
C’est pour démystifier les installations géothermiques avec des puits à colonne permanente que Philippe Pasquier et Benoît Courcelles, professeurs au département de génies civil à Polytechnique Montréal, ont combiné leurs expertises notamment en géothermie et en traitement des eaux souterraines. Ils ont également pour objectif d’apporter une solution aux difficultés posées par la géothermie au Québec.
« L'idée est d'injecter dans le gravier et le sable qui forment l'assise d'une route des bactéries qui fabriquent des précipités de carbonate de calcium », explique Benoît Courcelles, ingénieur civil à Polytechnique Montréal, qui présentait jeudi l'un de ses projets de « biocalcification » au congrès de l'ACFAS.