Les activités de ce centre ont débuté en avril dernier lorsqu'un financement accordé par le Fonds québécois de recherche sur la nature et les technologies, dans le cadre de son programme sur les regroupements stratégiques, a permis d'élargir le champ d'expertise du Centre de recherche appliquée sur les polymères (CRASP). Le Fonds a investi un montant totalisant 2 500 000 dollars sur une période de six ans dans le CREPEC.

La mission du CREPEC consiste à concevoir, comprendre et optimiser les procédés de mise en forme des polymères, en gardant toujours à l'esprit les applications finales des produits. Les laboratoires sont équipés pour effectuer le développement complet de nouveaux matériaux polymères, de l'éprouvette jusqu'à la production industrielle en passant par l'échelle des procédés pilotes. Les chercheurs du CREPEC proviennent de diverses institutions universitaires dont le regroupement réunit une expertise et une expérience de haut calibre et des moyens techniques exceptionnels. De nombreux étudiants participent également à l'ensemble des recherches et reçoivent une formation solide pour aborder les défis de l'industrie de la plasturgie et des composites.

« Le CREPEC a développé une expertise mondialement reconnue dans l'élaboration, la caractérisation et la mise en forme des systèmes multiphases comme les composites à fibres continues et les mélanges de polymères », souligne Pierre J. Carreau, directeur du Centre et professeur titulaire au département de Génie chimique de l'École Polytechnique. « Un volet important de la recherche au CREPEC tire profit de la puissance de calcul des outils informatiques pour modéliser les écoulements complexes des polymères dans les procédés de mise en forme », ajoute-t-il.

Dirigé par le professeur Pierre J. Carreau de l'École Polytechnique de Montréal, le CREPEC regroupe une quarantaine de professeurs et chercheurs de l'École Polytechnique, de l'École de technologie supérieure, des universités Concordia, Laval, McGill et Sherbrooke, de l'Institut des Matériaux Industriels (IMI) et du Cégep de St-Jérôme. À l'échelle du Québec, le CREPEC inclut deux chaires de recherche du Canada de niveau I, deux chaires de niveau II, deux chaires industrielles et deux chaires de recherche universitaires.

« Avec la création, en 2004, de six nouveaux centres de recherche dans des secteurs de pointe dont le CREPEC, c'est une force de recherche hors du commun qui a pris forme au Québec depuis 2001. Au total, les 33 centres et réseaux du Fonds Nature et Technologies regroupent actuellement près de 1 000 chercheurs universitaires de haut calibre et quelque 4 800 étudiants engagés dans des études supérieures. Ceci témoigne de la vigueur de la recherche en sciences naturelles et en génie et de son potentiel pour le développement du Québec », a affirmé madame Sylvie Dillard, la présidente-directrice générale du Fonds, lors de l'inauguration du CREPEC.

Le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies est un organisme public qui a pour mission de promouvoir et d'aider financièrement la recherche, la diffusion des connaissances et la formation des chercheurs dans les domaines reliés principalement aux sciences naturelles, aux sciences mathématiques et au génie.

Créée en 1974, l'École de technologie supérieure (ÉTS) est une constituante du réseau de l'Université du Québec spécialisée en ingénierie d'application et en technologie qui axe ses activités sur l'enseignement coopératif.

Fondée en 1974, Concordia se réclame d'avoir toujours favorisé l'accès aux études supérieures et sa conception de l'enseignement se manifeste notamment par l'importance qu'elle accorde à l'interdisciplinarité.

Au tournant du siècle, l'Université Laval a fêté ses 340 ans d'existence en tant que grande université francophone ayant acquis une solide réputation internationale et ayant joué un rôle déterminant dans le développement des sociétés québécoise et canadienne.

Ayant reçu sa charte en 1821, l'Université McGill effectue des travaux de recherche jugés excellents selon les normes internationales les plus rigoureuses et rend des services à la société dans les domaines où elle est particulièrement experte.

L'Université de Sherbrooke a été créée en 1954 et a été la première université francophone et la deuxième université canadienne à adopter le régime d'enseignement coopératif et est aujourd'hui considérée comme le chef de file de cette méthode d'enseignement.

L'Institut des matériaux industriel (IMI) du Conseil national de recherches du Canada est un pôle de recherche et développement de calibre international dédié à l'industrie canadienne de la mise en forme et de la fabrication des matériaux.

Devenu autonome en 1970, le Cégep de Saint-Jérôme s'affirme comme un établissement d'enseignement supérieur qui offre des programmes complets de formation préuniversitaire et quelques programmes techniques.

Fondée en 1873, l'École Polytechnique de Montréal est l'un des plus importants établissements d'enseignement et de recherche en génie au Canada et elle occupe le premier rang au Québec par le nombre de ses étudiants et l'ampleur de ses activités de recherche.

Renseignements généraux :
Diane Héroux
Secrétaire du CREPEC
École Polytechnique de Montréal
Tél. : (514) 340-4711, poste 4629
Téléc. : (514) 340-2994
Courriel : diane.heroux@polymtl.ca

Renseignements scientifiques :
Pierre J. Carreau
Directeur du CREPEC
École Polytechnique de Montréal
Tél. : (514) 340-4711, poste 4924
Téléc. : (514) 340-2994
Courriel : pierre.carreau@polymtl.ca

Fonds Nature et Technologies :
Carole Laurin
Responsable des communications
Fonds québécois de la recherche sur la nature
et les technologies
Tél. : (418) 643-3342
carole.laurin@fqrnt.gouv.qc.ca