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Une 6e Journée de l'enseignement : un rendez-vous réussi
Encore une fois cette année, Polytechnique n'a pas dérogé à la règle en proposant aux participants un programme de conférences
passionnantes et diversifiées animées par des experts de haut calibre. De nombreux échanges et réflexions sur les réalisations
et préoccupations de l'enseignement à Polytechnique étaient de la partie.
Tout d'abord, Christophe Guy, directeur général de l'École, a donné le coup d'envoi à la journée qui s'annonçait prometteuse.
Il en a profité pour introduire un des thèmes clés de la journée, la pédagogie active, qui vise à amener l'étudiant à un niveau
plus élevé d'engagement envers son apprentissage. « Cette thématique s'insère parfaitement dans notre volonté d'accompagner les
étudiants du baccalauréat et des cycles supérieurs dans leur formation d'ingénieur pour qu'ils développent et qu'ils acquièrent
un ensemble de compétences et de qualités essentielles à leur future carrière, » a-t-il souligné avant de laisser place au
conférencier d'ouverture qui traitait du même thème.
M. Eann Patterson, titulaire de la chaire A.A. Griffith - Structural Materials and Mechanics à l'Université de Liverpool et professeur au Département de génie mécanique à l'Université du Michigan, a brisé la glace en présentant sa conférence intitulée « Engaging students through their everyday experiences ». Interactive et non sans humour, la conférence présentait l'idée selon laquelle l'utilisation d'exemples concrets tirés du vécu quotidien des étudiants pour soutenir l'enseignement des principes de l'ingénierie accroît l'efficacité de l'enseignement et le niveau d'engagement des étudiants envers leur apprentissage.
Ensuite, les participants se sont divisés pour assister à l'un des trois ateliers offerts. Patrice Farand et Patrick
Desjardins, respectivement chargé d'enseignement et professeur au Département de génie physique, ont traité des différentes
formules pédagogiques pouvant être utilisées dans les classes outre l'enseignement magistral.
Yves Boudreault, professeur et directeur des études de premier cycle, a quant à lui abordé les 12 qualités qui seront exigées par le Bureau canadien d'agrément des programmes de génie (BCAPG) à compter de 2014 en spécifiant les impacts que cela pourrait engendrer.
Toujours sous le thème de la pédagogie active, Guy Cloutier, professeur au Département de génie mécanique, a présenté
l'outil de l'évaluation des pairs ou par les pairs utilisé dans certains cours et les enjeux qui y sont reliés.
L'après-midi s'est ouvert avec la conférence de M. Richard Prégent, conseiller pédagogique et ancien directeur du Bureau
d'appui pédagogique à Polytechnique, qui a traité des cinq conditions pour assurer la forte vitalité d'une culture de
l'enseignement dans les universités. « La culture d'une organisation a un fort impact sur sa productivité générale. Par
analogie, je crois logique d'affirmer que la vitalité de la "culture d'enseignement" vécue au sein de chaque établissement
universitaire a aussi une forte influence sur la qualité de la formation des étudiants », mentionne-t-il. À cet égard, sa
présentation était tirée de l'analyse de la situation de Polytechnique ainsi que des comparaisons générales avec d'autres
réseaux universitaires.
Ce fut ensuite au tour de M. Pierre Léger, professeur au Département des génies civil, géologique et des mines, de prononcer
une brève allocution concernant l'obtention de son Prix d'excellence en enseignement qui lui sera remis le 4 juin à l'occasion
de la Collation des grades à l'Oratoire Saint-Joseph.
Deux panels pour susciter les débats s'en sont suivis. Le recrutement et la sélection des étudiants aux cycles supérieurs qui
constituent une préoccupation importante pour Polytechnique a fait l'objet d'un des deux panels. Chantal Cantin, directrice du
Service des communications et du recrutement, Frédéric Sirois, professeur au Département de génie électrique, Daniel
Therriault, professeur au Département de génie mécanique et Maria Helena Leite, professeur titulaire au Département des génies
civil, géologique et des mines, étaient présents pour discuter des questions proposées.
L'autre panel portait sur l'évaluation du travail en équipe. Doit-on évaluer l'individu ou l'équipe? Doit-on évaluer le
processus d'apprentissage ou le produit? Quels sont les avantages et les limites inhérentes à l'évaluation du travail d'équipe?
Quels sont les impacts ou les enjeux liés à l'évaluation du travail d'équipe? Plusieurs questions ont été étudiées par quatre
panélistes, soit Charles Dubois, professeur et responsable du comité de programme de baccalauréat au Département de génie
chimique, Sanda Koboevic, professeure au Département des génies civil, géologique et des mines, Renée-Pascale Laberge, chargée
d'enseignement et coordonnatrice de l'unité HPR au Département de mathématiques et génie industriel et Martin Trépanier,
professeur et responsable du programme de baccalauréat au Département de mathématiques et génie industriel.
Lina Forest, directrice du Bureau d'appui pédagogique, s'est dite très satisfaite du taux de participation : « Nous notons une
légère augmentation chaque année par rapport à l'année précédente, ce qui dénote un intérêt grandissant pour l'événement
».
Un grand merci aux conférenciers et à tous les participants! C'est un rendez-vous l'année prochaine!