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Un environnement favorable à l’entrepreneuriat

Dossier - Entrepreneuriat technologique

Par Catherine Florès
10 décembre 2016 - Source : Magazine Poly  | VersionPDFdisponible (Décembre 2016)
10 décembre 2016 - Source : Magazine Poly
VersionPDFdisponible (Décembre 2016)

Les étudiants de Polytechnique ont de la chance : ils vivent dans une ville figurant parmi les 20 plus favorables aux entreprises en démarrage et ils évoluent dans un milieu universitaire naturellement innovant et fortement engagé dans le soutien à la création d’entreprises technologiques. De quoi stimuler leur envie d’entreprendre ! Envie qui serait aujourd’hui considérable, puisque 42,2 % des Québécois de 18 à 34 ans se déclarent tentés par l’entrepreneuriat, selon l’Indice entrepreneurial québécois 2016.

Polytechnique s’affirme comme « un terreau fertile pour cultiver la fibre entrepreneuriale », ainsi que l’a souligné son directeur général, Christophe Guy, lors de sa conférence sur l’entrepreneuriat technologique donnée à la Chambre de commerce en octobre dernier. Consciente du gisement de talents que représente sa communauté, elle s’est munie d’une stratégie qui développe résolument son écosystème entrepreneurial axé sur l’innovation et les nouvelles technologies.

« Polytechnique offre une série de ressources aux étudiants intéressés par l’entrepreneuriat quel que soit l’avancement de leur projet. Qu’ils aient envie d’en savoir plus sur l’entrepreneuriat technologique, ou qu’ils aient déjà identifié une technologie qu’ils aimeraient commercialiser ou un besoin du marché auquel ils souhaiteraient répondre », mentionne Cléo Ascher, conseillère à l’entrepreneuriat récemment engagée pour encourager l’esprit entrepreneurial au sein de la communauté de Polytechnique et enrichir le soutien des aspirants entrepreneurs.

L’une de ces ressources est le Centre d’entrepreneuriat Polytechnique-UdeM qui offre aux étudiants de l’accompagnement individualisé, des ateliers en lien avec l’entrepreneuriat et des concours. Par ailleurs, des cours et des programmes de formation sont proposés à tous les cycles. Par exemple, l’orientation thématique Innovation et entrepreneuriat technologique offerte au baccalauréat, des microprogrammes, et de nombreux autres cours qui abordent des problématiques liées à l’entrepreneuriat technologique.

« Polytechnique propose également d’autres ressources pour l’entrepreneuriat, tels que le PolyFab Normand Brais, un FabLab permettant à ses usagers d’usiner des prototypes et d’échanger leurs connaissances, une formule de stage consacrée à la création d’entreprise, l’incubateur J.-Armand-Bombardier, et la société de valorisation de la recherche universitaire Univalor, qui aide les chercheurs-entrepreneurs du campus à protéger la propriété intellectuelle de leurs inventions et à les mettre en marché », poursuit Mme Asher.

Franchir le cap grâce au centre d’entrepreneuriat Poly-UdeM

« Les étudiants qui viennent nous consulter ont tendance à se focaliser au départ sur les performances du produit ou du service qu’ils veulent lancer », constate Lydia Bukkfalvi, directrice du Centre d’entrepreneuriat Poly-UdeM. « La première chose que nous leur apprenons, c’est que même le meilleur produit ne peut se vendre tout seul ! »

Ateliers et conférences animés par des professionnels du milieu des affaires et des spécialistes de l’entrepreneuriat, séances de cocréation, soirées « bootcamp », séances de mentorat individualisé : les services mis en oeuvre par le Centre d’entrepreneuriat élargissent le champ des possibilités des aspirants entrepreneurs. Ceux-ci sont initiés à l’élaboration de modèles et de plans d’affaires, apprennent à présenter leur idée en quelques secondes et à convaincre des partenaires, abordent les volets gestion, marketing, finances, ressources humaines, essentiels à l’entreprise. Ils découvrent les différentes étapes de la mise en marché, et se familiarisent aussi avec les enjeux de la propriété intellectuelle et les aspects juridiques de la création d’entreprise.

Même pour ceux qui ne mèneront pas leur projet jusqu’à l’aboutissement, tout le processus s’avère un formidable apprentissage, qui enrichit leur formation d’ingénieur et ajoutera de la valeur à leur CV », souligne Mme Bukkfalvi.

Pour vérifier que leur projet tient la route, les entrepreneurs en herbe peuvent tenter les concours créés par le Centre. Ainsi, Innovinc., une série de trois concours (Explorez, Esquissez, Concrétisez), accompagne les participants dans une démarche structurée, encadrée par des professionnels en démarrage d’entreprise.

Destiné essentiellement aux étudiants des cycles supérieurs, le profil Technopreneur encourage quant à lui la création d’entreprises basées sur la commercialisation de technologies issues de la recherche universitaire sur le campus. Des bourses et l’accès à des services professionnels pour le démarrage d’entreprise récompensent les lauréats de ces concours.

« Quelle que soit l’étape à laquelle ils sont rendus dans leur démarche entrepreneuriale, nous encourageons les étudiants à venir nous voir. Nous pouvons les aider à cheminer et à donner le meilleur d’eux-mêmes », conclut Mme Bukkfalvi.


De gauche à droite : Cléo Ascher, conseillère à l'entrepreneuriat à Polytechnique de Montréal; Lydia Bukkfalvi, directrice du Centre d’entrepreneuriat Poly-UdeM. 

En savoir plus 

Page sur l'entrepreneuriat du site de Polytechnique Montréal
Site du Centre d'entrepreneuriat Poly-UdeM

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